Les artisans du chômage croissant en Afrique : "Les Decision Makers"

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  • Article ajouté le : 27 Jeudi, 2012 à 10h33
  • Author: cliff wane

Les artisans du chômage croissant en Afrique : "Les Decision Makers"

Les artisans du chômage croissant en Afrique : "Les Decision Makers"

Etudes réalisées par Cliff Yumba Mpiana Wane, Business advisor et Policy Strategist

De l’Egypte pharaonique à l’Afrique du 21e siècle, le concept « stratégie » domine le cercle d’hommes influents, provenant des divers régimes politiques qui se succèdent. C’est à ce titre que la politique africaine de ces cinq dernières années a couvert le champ des analyses polysémiques imbues dans cette étude.

Le Maghreb et toute l’Afrique subsaharienne sont anéantis par une politique de favoritisme, où les intérêts de la minorité priment au détriment de la grande majorité souffreteuse. Est-il plausible d’user de la loi d’attraction, en vue de déceler les véritables obstacles à la réussite de la politique sociale telle que souhaitée ?

La présente étude se sclérose sur le policy making environment face aux decision makers, étant en fait acteurs potentiels du chômage croissant en Afrique. Organiser des sessions ordinaires et extraordinaires, en vue d’éradiquer le chômage visible n’est jusqu’ici que comédie car ne produisent pas des résultats satisfaisants. En revanche, s’y mettre ; et travailler avec sens de changer les choses peut redonner de force à la population fatiguée de toute l’Afrique. Il n’est pas exclu de voir le vent Somalien frappé le reste du continent ; en matière de la grande politique sociale erronée que la plupart des pays africains entretiennent au profit de la ploutocratie/oligarchie.

Allons-nous dire que le stratège s’érige en magister face aux decision makers ? Peut-être, car les choses peuvent améliorer si et seulement si tous choisissons la voie de l’excellence.

Aperçu sur le standing des decision makers africains

 

Une maison à provisions ne peut manquer le nécessaire pour ses membres ; or l’Afrique en manque. Que dirons-nous de ceux qui viennent puiser les matières premières, en vue de renflouer leurs industries de transformation ? font-ils la contrebande, ou encore pillent-ils nos ressources ? Absolument pas du tout ; car concluent des contrats légaux, et endossés par l’existence des coopérations bilatérales et multilatérales. Au terme de tous ces accords, les decision makers africains jugent indispensable de retourner ces mêmes capitaux investis vers les pays de provenance ; à travers des investissements inutiles au progrès du petit peuple africain.

 

En effet, des gros investissements extravertis font la rage dans la sphère des decision makers africains, se permettant d’investir en dehors de leurs pays d’origine ; après avoir pillé/spolié le trésor africain.

Comment, alors, réduire ou alléger le taux du chômage africain ? Si les decision makers, eux-mêmes, sont acteurs potentiels de ce chaos ; que fera l’élite de la mafia africaine ? N’est-ce pas la même chose ? Magister Dixit, aucune contradiction ne sera admise ; étant donnée que l’Afrique est secouée par ses propres fils.

Un officiel, détourner les fonds publics/concussion en vue de les ventiler ailleurs ; un paisible mafieux, piller son peuple, en vue de bâtir son empire ailleurs…

Ceci veut dire que l’Italie n’est pas le seul pays mafieux, car la plupart des decision makers africains en font de même. D’où réduire le chômage en Afrique est un processus ; comme les latinistes disent PROCEDERE.

Comment atteindre les objectifs pour le développement du millénaire/MDGs d’ici 2015 ?

L’Afrique du sud a lancé le BEE, le soudan déjà balkanisé, le Zimbabwe avec sa nouvelle législation agraire, la RDC cherche à créer une classe moyenne à travers les coopératives minières, le Maghreb met fin à la dictature ; l’Afrique de l’ouest a du mal à résoudre ses problèmes sociaux, la Guinée équatoriale et l’Angola optent pour la modernisation de leurs infrastructures, la famine prend le contrôle de l’est de l’Afrique, les différents chefs d’état veulent se maintenir le plus longtemps possible au pouvoir sans partager équitablement les ressources de leurs pays respectifs. Bref, l’Afrique est secouée ; à cause du chômage croissant, orchestré par les grands décideurs eux mêmes.

Eu égard à ce qui précède, certains s’enrichissent follement, et d’autres s’appauvrissent nonchalamment. Et l’élite africaine migre vers l’occident et l’Asie afin de s’ériger en opposants potentiels des régimes politiques indésirables de leurs pays. Par où passent les offrent sérieuses d’emploi, en Afrique ? « J’ai vu un papa, chômeur à vie, mourir ; en laissant ses enfants chômeurs déguisés, en voie d’emboiter ses pas de chômage perpétuel ».

Toute révolution et toute sédition qu’organisent les africains, victimes des inégalités sociales, devront tenir compte de la culture africaine ; sinon, une initiative mal orientée débouche toujours sur le chaos. Pourquoi l’africain migre vers l’occident et l’Asie ; et ces derniers accroissent leurs capitaux en Afrique ?

Les ressources minières sont extrêmement importantes en Afrique, à tel enseigne que la province du Katanga est en voie d’être déclarée paradis terrestre, grâce à la fertilité de sa terre ainsi que ses ressources minières exagérément manifestes. Quand au pétrole africain, il est en voie d’être confondu à l’eau de la mer car tous les pays exportateurs possèdent désormais des équipements acceptables pour exploitation. Et d’autres, encore.

Pourquoi ce chômage croissant, alors ?

o Les gouvernements africains n’offrent pas d’opportunités à leurs gouvernés ; c.à.d. que ne peut trouver facilement de l’emploi que celui appartenant à la tribu des dignitaires, soit un proche du haut fonctionnaire ou encore un proche du cadre de l’entreprise qui recrute. C’est ce qui fait que l’expertise ne paie pas en Afrique, car les relations sont au dessus de la science. Pour étayer cette thèse, différentes religions, confréries, associations, clubs et autres d’obédiences inconnues en font de même. Et l’avenir d’érudits neutres est en péril.

o L’africain adore le noble, c.à.d. que la retraite et la démission sont des concepts inusuels en Afrique. le travailleur africain a l’assurance de passer le reste de sa vie dans un bureau quelconque ; car la politique de création d’emploi est inopérante. par conséquent, il y a risque de rencontrer des chômeurs à vie en Afrique et ceux de naissance, ayant cette vocation naturellement. ceci est le vrai visage même de l’Afrique, telle que nous présenté dans la poésie naturaliste.

o Les passations de marchés reviennent à ceux qui entretiennent des relations d’intérêts avec les gouvernants. Par ricochet, il est quasi impossible de gagner un marché, sans avoir, au préalable, tissé des relations privilégiées avec l’autorité compétente. Au terme de toutes ces choses, tout le monde nourrit des ambitions politiques afin de se retrouver dans la société à prédominance égoïste. Quel genre de cabinet cherche à créer l’Afrique de demain?

o L’emploi, la réduction de la pauvreté et la promotion d’actions sociales intéressent peu les gouvernements africains ; seules les relations privilégiées avec les grandes institutions, à caractère extraverti, sont à la une de la politique africaine. Telle est la façon de voir les choses des lobbies continentaux.

o Il est difficile de voir un africain millionnaire, car ses pensées sont tournées vers le ventre, le loyer mensuel ainsi que la scolarité des enfants. « je me demande, comment les autres deviennent millionnaires très facilement. Il y a effectivement la haute mafia, faisant le bonheur des uns ».voyager par avion est déjà un luxe pour un africain moyen, alors comment l’occident a répertorié en Afrique des millionnaires, facilement ? vivent t ils en Afrique ou ailleurs ?

o Conséquence : Forbes présente certains milliardaires et millionnaires africains, or le PIB/habitant africain est largement inférieur à celui de l’occident. Par conséquent, la contrebande, la corruption, la concussion et l’exploitation abusive de l’homme par l’homme sont en voie de consolider leur efficacité en Afrique.

Remèdes adaptés à la culture africaine, car aucune secousse ne secoue

o La primauté de l’expertise devrait être rétablie, ce qui n’est pas facile

o Le PPP devrait coordonner les projets de développement ; à son tour, le gouvernement a le devoir de s’assurer sur les effectifs des privés avec lesquels les projets sont développés.

o Mettre sur pied des agences capables de créer des petits emplois à l’africaine, « co- ordination policy and advisory services to the government »

o Réduire sensiblement le cumul des fonctions (je suis Sénateur ; encore conseiller spécial de Mr X). Et les chômeurs ?

o Donner des quotas permanents à plusieurs entreprises, en termes de passation des marchés

o Imposer un SMIG raisonnable, en tenant compte de la conjoncture .Par conjecture, l’occident devrait être le miroir de notre amélioration

o Assister efficacement les PME, afin de leur imposer au fur et à mesure le nombre minimum d’employés

o Encourager fortement la concurrence, en vue de voir les attentes de la population trouver satisfaction

o Exonérer toute taxe douanière liée aux biens de première nécessité (tout ce qui est mangeable)

o Encourager les institutions de micro finance à collaborer avec des consultants avisés ; sinon ces mêmes institutions peuvent appauvrir davantage la population déjà asphyxiée par la misère croissante

o Contrôler la masse monétaire, en vulgarisant l’usage des cartes/débit bancaires (placer des terminaux bancaires dans des shoppings center et magasins). Ceci permettra à nos banques d’accorder d’importants prêts

o Outre ces stratégies, celles des gouvernements peuvent être secondaires/additionnelles

 

Analyses

 

La gestion des ressources humaines, au niveau du management politique devrait être la préoccupation majeure du Policy Making Environment du continent africain ; Hélas, l’Afrique semble négliger ce que devrait être la priorité des priorités continentales. En conséquence, des acteurs véreux s’attèlent pour arracher le pouvoir en vue d’écraser davantage la paisible population souffreteuse de l’Afrique. Par conséquent, les élections supposées pluralistes profitent à la minorité uniquement.

 

Eu égard à ce qui précède, le policy making environment ne pose pas d’innombrables conditions pour amener les africains à la respiration du bonheur ; mais les decision makers constituent l’obstacle déniché/intercepté au progrès social africain, car chargés de pratiquer les stratégies du policy making unit. Sur ce, il est difficile de confirmer que l’Afrique en soit peut différencier le policy making environment du decision making environment ; étant donnés que la plupart de nos pays confondent les deux fonctions incarnées par un leadership exagérément despotique/Népotique.

En effet, les acteurs influents du continent africain ont l’obligation exclusive de mieux gérer la RES PUBLICA, à travers l’insertion des nouvelles techniques anthropologico écologiques, appelées par d’autres « techniques sur mesure ». Ici, il sied de signaler que la vraie solution ne peut émaner que du problème même. Pour étayer cette approche, signalons que certains produits sont fabriqués à base des microbes en vue de mieux les détruire. Toute difficulté génère ses propres solutions, dit-on.

Eu égard à ce qui précède, le policy making environment africain devrait être piloté par des experts consciencieux…

Ces conclusions, purement africaines, constituent en conséquence celles envisageables pour redresser la situation chaotique de notre cher continent.

? Note :

Pour être beaucoup plus concret ; cette étude devrait s’ériger en Public Lecturing afin de mieux décortiquer les différentes solutions adéquates.

Cliff Yumba Mpiana WANE

Senior Business Advisor et Policy Strategist

Tel: +243815777775

Email: [email protected]

Skype: cliffwane

CLIFF WANE CONSULTING

Lubumbashi, RDC


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le Jeudi 11 Octobre, 2012 à 06:28:56RépondreAlerter

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