Le Blogs de : Tamba Danfakha

À l'état actuel de la science, un phénomène n'est physique que lorsqu'il est observable. Mais, observer est une chose et percevoir en est une autre. Pour observer, il suffit d'avoir ses organes de sens actifs. Pour percevoir, il faut répondre aux questions Quoi, Comment et Pourquoi ? En définitif, la perception permet de décrire, d'expliquer et de justifier le réel ou ...les idées sur le réel. Mais, pour produire du savoir et de la connaissance et, donc, percevoir, il faut, d'abord, poser des postulats et en déduire des vérités logiques, cohérentes ou ...observables. D'où ce paradoxe : nous ne pouvons ni décrire ce que nous observons, ni l'expliquer, ni le justifier que si nous inventons des idées. Autrement dit, la perception que nous avons du réel est juste conforme à nos croyances et non à ce que nous observons. Sans la puissance de notre esprit le réel n'existerait pas pour NOUS. D'un autre côté, pour agir ou pour comprendre nos actes ou ceux des autres, il faut avoir, en soi, de l'amour. L'être humain est incapable d'avoir de l'audace pour agir, pour transformer le monde ou travailler s'il n'a pas de raisons de le faire, quelque chose auquel il tient, viscéralement. L'amour, comme tous nos sentiments, bons ou mauvais, est un souvenir qui créé en nous des émotions, c'est-à-dire qui fait battre notre cœur sans aucun exercice physique préalable. Si, donc, le réel peut être défini comme la somme des ressources physiques qui nous fait ou nous entoure et comme la somme des faits accomplis par nous ou par les autres, alors, nous ne pouvons ni lui donner sens ni le comprendre sans nos idées et, parmi lesquelles il y a l'amour et la vérité. C'est pourquoi, vulgariser l'idée que nos écoles et nos universités font trop de théories, je considère qu'elles n'en font pas assez, est une manière de nous éloigner du savoir et de la connaissance sur le réel Et, on comprend, dès lors, nos difficultés à concevoir des projets pertinents qui, comme on le sait, sont fondés sur l'analyse contextuelle ou SWOT. Car, on ne peut pas décrire, expliquer et justifier la réalité d'un contexte si on ne maîtrise pas les idées préconçues et si on a le cœur vide d'amour ou de passion pour ce que l'on veut ou doit faire. C'est, conscient, de l'importance des croyances et des sentiments dans la perception du monde et dans l'efficacité de nos actes que, dans mes cours de développement personnel, je m'évertue à les clarifier et à les reconstruire de façon sensée et plus compréhensible. Le but du développement personnel étant de fortifier, mentalement et psychologiquement, les individus afin de leur permettre de ne faire que ce qu'ils aiment et de ne croire que ce qu'ils comprennent.