Le sexe : pourquoi c’est si important?

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  • Article ajouté le : 17 Samedi, 2015 à 10h10
  • Author: Tamba Danfakha

Le sexe : pourquoi c’est si important?

Dans toutes les religions se trouve le commandement suivant : multipliez-vous, nous dit, selon les écritures saintes, Dieu ou Allah; il est, également dit dans les religions, que tous les malheurs des descendants d’Eve et d’Adam viennent de la pratique du sexe.  Il semblerait, en effet, que pour avoir mangé le fruit de l’arbre du bien et du mal, alors que cela leur avait été interdit (avant leur maturité) avait conduit le Créateur à les chasser du jardin d’Eden.  L’invention du mariage, par toutes les civilisations humaines, n’avait, au fond, qu’un but ultime : donner la possibilité aux humains de s’adonner à la pratique du sexe de façon régulière et respectueuse. Bien sûr on ne se marie pas pour le sexe car on peut en faire sans être marié, il y a, aussi, les nécessaires alliances sociales, économiques et politiques qui cimentent ses fondements, mais sans le sexe difficile de maintenir les liens entre les époux. Evidement, il faut éviter, je m’en garde volontiers, de faire du sexe l’alpha et l’oméga de l’existence humaine; des hommes et des femmes vivent, pour des raisons volontaires ou involontaires, sans pour autant s’adonner à la copulation (les impuissants, les castrés ou les autosevrés du coït). Sans doute faire du sexe ce n’est pas seulement le seul exercice de pénétration, il y a, bien évidement, mille façons de prendre son pied. Pour que mon propos soit mieux précis, j’exclu, d’autorité, du sexe, la masturbation, non pas qu’elle ne calme pas nos pulsions sexuelles du moment mais parce que cette pratique peut conduire à l’effet inverse de ce que je crois être les vertus du sexe. Pour en venir au sujet de ma réflexion, le sexe, de mon point de vue, est important pour, au moins, deux raisons : il est le moyen le plus sûr, pour les êtres humains, de se savoir aimé et le moyen le plus rapide d’avoir, en soi, de la joie et du plaisir. L’amour des autres renforce notre confiance en soi, notre estime de soi et notre considération de soi. Pour savoir que les autres nous aiment, nous n’avons, hélas, que de rares moments où nous pouvons le savoir : quand nous sommes dans des situations de détresses.  Mais la pratique du sexe nous le prouve, presque chaque fois.  Même quand l’on paye un partenaire pour faire l’amour, l’illusion que l’on est aimé (votre partenaire réalise tous vos fantasmes) est parfaite pour soi. L’idée, même si ce n’est pas établie, que la femme ne se « donne » qu’à une personne qui a de la valeur pour elle, explique, d’ailleurs, pourquoi les hommes tirent plus de profit psychologique que les femmes de l’acte sexuel. Bien avant la jouissance orgasmique, les rapprochements physiques, les frôlements, les caresses, les souffles croisés, les gémissements, les baisers doux ou profonds et tant d’autres maladresses physiques renforcent, chez chacun des partenaires, l’idée que l’on est aimé. Les préliminaires, avant la copulation, prennent donc tous leurs sens : plus ils sont longs, plus il y a de satisfaction mutuelle, plus chacun a le sentiment de vivre l’amour. Les frustrations dans une relation sexuelle consentie viennent, presque toujours, du fait que l’un des partenaires a eu le sentiment qu’il n’était pas aimé, que l’autre ne le voyait qu’un objet et non un être humain. Ce n’est donc pas de la perversisté, loin s’en faut, mais un acte d’affection pure, d’amour que de faire durer, par divers préliminaires raisonnables ou déraisonnables, la pratique sexuelle. La conclusion de tout acte sexuel est, pour ceux qui en sont capables, de jouir, de prendre son pied. L’extase sexuel est unique, indescriptible, elle vous inonde d’une joie, d’un bien être physique à nulle autre pareille. La vertu de la jouissance réside, justement, dans le fait qu’elle vous met en harmonie avec vous-même, l’orgasme fait vibrer le corps, ouvre les canaux sanguins bouchés et excite les nerfs inactifs et vous révèle, en un fugace instant, hélas, que vous existez, que la vie vaut la peine d’être vécue. Les gens qui pratiquent, plus souvent, l’acte sexuel sont donc, souvent, ceux qui ont une vie meilleure, une vie plus harmonieuse qui ont plus de chance de se réaliser, en société et de construire leur légende personnelle. Certes il y a le contre exemple du savant anglais Isaac Newton, le père de la physique classique qui n’aurait, jamais couché avec une femme, mais il y a, aussi, l’exemple du jeune mathématicien Evariste Galois, tué en duel à l’âge de 21 ans, par un mari qu’il a rendu cocu. Au demeurant, le fait que nous soyons, tous, attirés, par le sexe et son évocation ne veut pas dire que nous sommes tous mauvais ou de sales petits vicieux, cela veut dire, qu’inconsciemment ou non, nous savons que le sexe et sa pratique sont indispensables pour chacun de nous et pour l’équilibre intérieur de chacun de nous.
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