Vivent les étudiants, à bas la répression !

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Vivent les étudiants, à bas la répression !

L’avenir a toujours été le produit de l’imagination de la jeunesse, de son audace, de son courage et de son impatience. Dis moi comment tu traites ta jeunesse, je te dirai quel avenir tu auras !

On ne peut pas continuer à faire comme si de rien n’était, comme si la répression contre les étudiants était acceptable.

Ceux qui n’ont jamais fréquenté l’université, qui n’ont jamais participé aux combats de rue ne peuvent pas comprendre ce qui pousse les étudiants à descendre dans la rue et à affronter à mains nues les forces de répression.

La vérité, c’est que les autorités ne s’empressent de résoudre les problèmes que lorsqu’il y a des drames ou que les grondements des grenades lacrymogènes rendent la ville irrespirable et dangereuse pour les tenants du pouvoir.

Aussi longtemps que les affrontements entre étudiants et policiers ou gendarmes resteront la seule alternative pour que les autorités accordent leur attention aux revendications estudiantines, aussi longtemps les étudiants, à juste raison, descendront dans la rue pour dire leur inquiétude.

Envers et contre tout.

Et c’est une erreur de croire que l’on puisse faire peur à des jeunes qui n’ont plus que l’énergie du désespoir comme raison d’être.

Les étudiants ne sont pas des jeunes irresponsables, le penser, tout simplement, c’est faire preuve d’irresponsabilités ou d’ignorances graves.

La vérité c’est que le rôle actuel et futur des étudiants est mal compris, sinon on ne les traiterait pas avec si peu de considération.

Comment l’état peut-il rester à regarder les conflits s’éterniser sur le campus universitaire au point que les acteurs soient obligés de sortir dans la rue pour exprimer leur ras le bol?

Comment l’état peut-il mobiliser des milliards pour réprimer les manifestants et ne pas pouvoir mobiliser quelques millions pour résoudre les crises et conflits dont il est, pour une bonne part, le principal instigateur?

Or, la répression policière n’est pas seulement un acte barbare et cruel commis contre des êtres humains, c’est, à n’en pas douter, un acte de trahison du peuple qui paye pour que l’état soit un etat protecteur et qui doit, dans le même temps, vivre en spectateur impuissant devant les matraques et les godasses de jeunes policiers contre de jeunes étudiants.

Imagine-t-on, un seul instant, quels souvenirs un jeune ayant vécu le traumatisme de la répression pourra -t-il garder et comment il pourra les utiliser s’il devenait demain le commandeur de cette armée de brutes ?

Un pays ne se construit pas dans la palabre, ni par la répression, il se construit dans le respect mutuel, dans le dialogue et en vouant un profond respect aux étudiants, futurs dirigeants de nos cités, de notre pays. Pensons-y, pensons-y, tout le temps.

Vivent les étudiants, les étudiants combattifs et déraisonnables.


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Boy Harlem - #1

Hi My Bro ! J'approuve Votre Message. C'est Vraiment Dommage De Voir Toujours Que Ce Sont Les Memes Problemes Que Les Etudiants Rencontrent Depuis Des Decennies Decennies. Nos Autorites Sont Tous Des Laches Et Traites Car Leurs Enfants Etudient Ici Aux Usa Ou Dans Certains Pays Developpes. Et Les Enfants Des Pauvres Sont Dans Nos Universites Males Equipees Avec Des Classes Plethoriques Accompagnees Par Des Greves Cycliques Reprimees Par Des Gouniafiers De Soit Disant Forces De L'ordre. J'ai Vraiment Mal Au Coeur Quand Je Vois Comment Nos Dirigeants Se Foutent Pas Mal De Notre Jeunesse. Nos Pays Sont Pris En Otage Par Ces Politiciens Corrompus, Vereux Et Pas Patriotiques. Le Senegal Ou L'afrique Nene Se Developpera Jamais Avec Ce Genre De Dirigeants.

le Vendredi 20 Mai, 2016 à 02:03:07RépondreAlerter

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