Le Blogs de : Just ndiaye

Face à la situation actuelle au niveau de la sous-région marquée par des coup d’état, le Sénégal doit garder sa stabilité afin que nos ennemis ou d’autres ne puissent se servir d’une instabilité politique pour déstabiliser le pays ou nous faire changer de cap. Afin de se prémunir de toute éventualité instabilité, il nous faut un président légitime, un président qui aura derrière lui son peuple et non un président par défaut ou mis sur orbite qui ne sera pas écouté par son peuple. Un président mal aimé dans son pays est le maillon faible d’une nation, tout peut arriver parce qu’étant impopulaire. Un président légitime est mieux qu’un président légal, car très difficile de renverser un président légitime, les cas de Erdogen de Turquie et Bazoum du Niger en témoignent. En 2024, les sénégalais doivent être convaincu que le nouveau président élu sera le leur, car l’ayant mis à la tête du pays. A cet effet, la participation de tous, en particulier celle de Ousmane Sonko (chef de l’opposition) aux élections de 2024 est impératif afin que l’élection ne soit pas jugée tronquée.  Le Sénégal a besoin de stabilité et d’une union des cœurs pour faire face à ce qui guette notre pays ; et que seul un président légitime pourra assurer le rôle de fédérateur. « Qui peut de plus, peut de moins », si dans un souci de stabilité et d’apaisement, le gouvernement a fait de sorte que Khalifa et Karim puissent participer aux élections, donc il le peut pour Sonko. Un Etat ne doit pas personnaliser ses décisions, et la divergence entre Sonko et Macky ne doit pas aboutir à un problème crypto-personnel. Et pourtant que ce soit Khalifa ou Karim, quiconque aurait des militants aussi déterminés que ce ceux de Sonko, les appellerait à des manifestations pour ne pas être arrêté. Nous nous souvenons des menaces de Abdoulaye Wade pour faire libérer son fils, proférant des menaces de coup d’Etat, et ses appels à des manifestations qui n’ont malheureusement pas été suivis. Il en est de même pour Khalifa, ses appels aux manifestations n’ont pas eu d’écho auprès des militants. Les hommes politiques ont souvent utilisé le langage de va-t- en-guerre pour faire face au régime du pouvoir, mais ces menaces ne font pas d’eux des terroristes

Face au défi de développement de démocratie le Sénégal a plus que besoin d’une élection inclusive transparente. Ces crises actuelles de stabilité au niveau de la sous-région doivent nous contraindre à avoir un président légitime que seule une élection plurielle permettra de le déterminer.  Durant les années 80 alors que beaucoup de pays africains subissait de graves troubles suivis de coup d’état, le Sénégal a su assurer sa stabilité, non pas parce que le sénégalais est un peuple peureux ou non-violence, mais parce que les hommes politiques ont su être au-dessus de la mêlé en mettant la stabilité du pays en priorité. Nous espérons encore que le Sénégal sortira la tête haute face à cette crise qui secoue en Afrique francophone en particulier.

Enfin, empêcher Sonko à participer aux élections présidentielles par ces condamnations ne fait qu’accentuer le sentiment de mécontentement (même de haine) envers Macky pour certains. Et vouloir détruire l’espoir de toute une communauté, d’une importante partie de la population et « se la couler » tranquillement chez soi en tant que simple citoyen, ne semble pas être une bonne idée.

Une élection présidentielle inclusive et transparente avec la participation de tous les leaders est le meilleur choix en 2024