"OUI" POUR CONFIRMER L’OBSCURANTISME ET "NON" POUR LAVER L’AFFRONT

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  • Article ajouté le : 11 Vendredi, 2016 à 07h03
  • Author: Mouhamadou Ba

"OUI" POUR CONFIRMER L’OBSCURANTISME ET "NON" POUR LAVER L’AFFRONT

La constitution est uniquement définie par le peuple et pour le peuple et tout président élu démocratiquement au suffrage universel a l’ultime responsabilité et mission de s’assurer que cette dernière serve le peuple et non une élite, le pluralisme et non l’oligarchie, et enfin la souveraineté et non la sujétion. Suivant les récents événements au pays de Léopold Sedar Senghor qui vont de l’imposture sans précédent de la réduction d’un mandat à l’achat pire et simple d’un referendum pour un OUI, en passant par un sabotage évident des principes démocratiques pour l’organisation d’un referendum que personne ne trouve opportun, il est à demander dans quelle Afrique le Sénégal peut il être le miroir ou le prototype de la démocratie telle que criée et chantée par la communauté internationale, les organisations internationales et les alliées. Cela n’est possible que dans une Afrique où le Sénégal se mesure à des pays riverains qui souffrent à s’appliquer des fondamentaux de la démocratie comme la Gambie, la Mauritanie, les deux Guinées, et le Mali mais également de l’adhésion de notre pays à la politique France- Afrique qui lui vaut de mériter cette complaisance basée sur la tricherie, la fra maçonnerie,  l’antipatriotisme et la tromperie.

Par rapport au model de démocratie que l’hémisphère du nord se satisfait et vante, le Sénégal et tous ces pays africains au même ratio démocratique se suffisent et se leurrent d’être une république ou des républiques qui ne garantissent même pas l’organisation d’élections apaisées, justes et transparentes. Comment soutenir et défendre être une grande démocratie quand l’opposition de notre pays qui représente les 35% (chiffre élection présidentielle 2012) de ceux qui n’ont pas voté pour l’actuel président sont ignorés, leurs droits bafoués, et leurs participations citoyennes obstruées. Le président de la république est le président de tous les sénégalais et non seulement juste ces sénégalais qui l’ont portés au pouvoir. Les grands chefs d’états sont ceux qui savent discerner le poste de chef du parti et le poste de président de la république qui sous-entend la prise de hauteur, la transparence, et l’équité dans le traitement des affaires publiques et administratives. Il est inadmissible, immature et illogique qu’un referendum de cette importance et magnitude à l’époque de sa substance originale soit l’affaire seule de Benno Bok Yakaar. C’est dommage que le régime actuel est plus fermé et autocrate  que celui des années passées qui était plus ouvert et coopératif au dialogue même si les méthodes et pratiques souvent utilisées des uns et des autres ont toujours été des sujets à polémiques.                    

Les sénégalais ne sont pas au bout de leurs peines, il faudrait encore batailler pour se débarrasser de ces spécimens vraies causes de la démence de notre république, de la malnutrition de notre être, de la limitation de notre potentialité intellectuelle et énergétique, et du retard de notre développement humain. Ces régimes qui passent et se ressemblent ont tous en commun l’exploitation sans pitié de notre être, de l’aggravation de notre misère, et de l’agitation de notre conscience qui les motivent à créer une société malade et aux aguets conséquemment preneuse de pratiques inouïes et malencontreuses. Il est important de noter que cette carte représente notre dignité, notre équilibre, notre force et notre influence pour contenir les parasites pollueurs et ravageurs de notre avenir et de l’avenir des générations a venir. Il est de notre devoir de s’assurer que le monde où vivent et vivront nos enfants et les enfants de leurs enfants ne soit déterminé par des politiques politiciennes, des politiques partisanes, et des politiques monarchistes mais plutôt par des politiques institutionnelles consolidant et fortes.

Ce président n’inspire plus la confiance, la sobriété, la lucidité et la transparence requises pour traiter des points aussi dynamiques comme l’exploitation des ressources minières, des questions aussi complexes que sont la laïcité et la nomination de deux juges au conseil constitutionnel par le président de l’assemblée qui est partisan. Viens le 20 Mars 2016, les sénégalais voteront un « OUI » pour garder l’hypocrisie, l’absurdité, l’incompétence et la monotonie ou un « NON » pour envoyer un message et signal forts au régime et à ses alliés comment cette vie désastreuse qu’ils nous proposent et nous consacrent nous coupent le souffle. VIVE LE SENEGAL, VIVE LA REPUBLIQUE ET VIVE LE NON                                                 

Lavoixdupeuple

Mouhamadou Ba

[email protected]   

                                                     


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