La Transe Immense...(par Ousseynou Nar G....
Mardi 28 Avril, 2015
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Avant d’être de son pays, on est d'abord le produit de son enfance. Je suis fils d'opposant avant d'être fils de président. Je suis Karim, fils de père Laye. J’ai grandi ‘‘fils d’opposant’’, pour ne devenir ‘‘fils de Président’’ qu’à l’âge adulte, quand on n’est plus redevable qu'à son enfance et que les hochets de la maturité ne peuvent plus vous faire oublier les manques des temps qui sont censés avoir été ceux de l’innocence. Mon père a été Président de la République de Sunugaal, troisième du nom.
Je suis âgé de 43 années. Durant ces quarante-trois années de vie, personne ne l’a vraiment su, mais j’aurai passé 26 ans en prison, soit la moitié des années d’une existence qui en compte le double. Il n’y eut pas de hauts murs infranchissables, pas de barreaux à mes fenêtres, ni de menottes, encore moins de bracelet électronique à mon bras. Pourtant, cette longue incarcération fait de moi le plus ancien prisonnier politique d’Afrique, après Nelson Rohlilala Madiba Mandela, qui a été emprisonné durant 27 années, soit seulement douze mois de plus que moi.
Le père Nelson, il a eu l’avantage d’être incarcéré au vu et au su du monde entier, d’avoir des geôliers qui avaient un visage et un nom, d’être l’époux de Winnie Madikizela qui avait le redoutable honneur d'être la mère de la Nation, de loger sur Robben Island où ses déambulations insulaires avaient pour témoins des détenus comme lui et des gardiens de prison, c'est-à-dire des prisonniers tous autant qu'ils sont ; il eut le privilège d’être né dans une démocratie élective d’Afrique où le droit de vote devait se gagner au prix du sang versé et non au motif d'un héritage-des-quatre-communes-où-l'on-vote-depuis-1848; il lui fut donné de vivre dans un bagne à ciel ouvert à l'échelle d'un pays où on ne s’embarrassait pas de pointer d’un doigt rose les citoyens de seconde zone qu’étaient les basanés ; et que sais-je d’autre encore ? Oui, il en eut bien de la chance...
Mes fers m’ont été posés par des gens qui n’ont pas vraiment de visage, dont les noms impersonnels et multiples sont le pouvoir, les autorités, la majorité, les forces de l’ordre, l’administration, l’Etat, le Parti-Etat, l'opposition, les camarades socialistes, les frères libéraux, le système...
26 années durant, mon père fut le leader de l’opposition sunugalaise. 26 années au cours desquelles ma liberté fut conditionnelle, mes résidences toujours surveillées, et ma vie, pour tout dire, une prison qui n’eut rien de dorée et dont j’eus le douteux sacerdoce d’être le garde pénitentiaire, à qui vint la parole rare et le sourire parcimonieux. Durant 26 années, Laye Walaye, mon père eut 7 vies. Durant ces 7 vies, je vécus des années de chien, dont tout le monde sait que chacune compte comme 7 années de la vie d’un homme.
L’Opposant, mon père, fait souvent de la prison, ça lui fait des vacances. Il sait jusqu’où ne pas aller trop loin. Alors, il y va, juste un peu trop loin. La rue publique entre en effervescence. La démocratie est menacée, décrète-t-on aussitôt e haut lieu! La magistrature debout est sur le cul, la magistrature assise ne tient plus sur son séant. Le rituel est immuable. Sa valise est préparée à l’avance, par ma mère que je soupçonne d’avoir été prise dans les rets du fatalisme ambiant, devant les foucades révolutionnaires de son époux.
Ses emprisonnements sont annoncés par une coupure généralisée de la fourniture d’électricité, puis du téléphone, dans tout le quartier de Ponkk Eukk. Puis, arrive le fourgon pénitentiaire. Il faut éviter que les militants de l’opposant soient rameutés à l’embarquement. Cela n’en fait que plus de monde à sa sortie, devant le portail du quadrilatère parfait de Beussreu, la prison de Ndakkaru et ses cent mètres sur cent. Il sort, il lève les bras en V de la victoire, la foule hurle, le cortège s’ébranle vers Ponkk Eukk. C’est fini, jusqu’à ses prochaines vacances. Je n’eus jamais de vacances.
Quand la prison lui tarde, l’opposant choisit l’exil, cette autre forme d’aliénation de soi aux autres, tous ces autres dont il sait qu’il est l’élu des cœurs, pour une épiphanie qui peine à surgir et dont il doit varier les plaisirs de l’attente, qui est longue. La France est sa terre d’asile. Il y va et attend. Il passe des coups de téléphone. Il multiplie les rendez-vous. Il assiège les antichambres des cabinets ministériels. Il donne des interviews. Le peuple de la rue publique éteinte le réclame. Ses congénères de l’opposition se languissent du volcan qui est mon père. Alors, il reprend l’avion en sens inverse, survole le nid de coucous, atterrit sur le tarmac assiégé de l’aéroport de Ndakkaru et leur offre le V de la victoire. Les poitrines peuvent éclater d’un seul cri : changement. C’est mon père. Il ne changera pas. Non, ce n’est pas une vie.
Fils de l’Opposant, en Afrique à cette époque, cela n’a d’équivalent que le statut de prisonnier politique. La vie de fils de l’Opposant est une détention préventive, dans un cordon sanitaire qui éloigne de vos miasmes mortifères tous les camarades, amis et fréquentations que pourraient contaminer les gènes revendicateurs qui vous ont été transmis par l’homme que vous appelez ‘‘mon père’’ et que presque tous les autres appellent de ce nom qui sonne comme une condamnation, pis une damnation : « l’Opposant ». L’attente de votre jugement est longue, le verdict connu d’avance et le châtiment expié par anticipation. Pourquoi se donner la peine de vous traduire devant la barre ? Votre sentence ne put pas être une durée d’emprisonnement moindre que le temps que votre géniteur aura passé à contester l’infaillibilité du Calife de Sunugaal dont il veut prendre la place.
L’Opposant va en prison ? Me voilà ‘‘fils de délinquant’’. Il part en exil, me voilà ‘‘enfant de déserteur’’. Il entre au gouvernement ? Me voilà enfin promu à la suprême indignité de ‘‘fils de traître’’. Et plutôt deux fois qu’une !
Encarté de naissance. Je suis le premier militant encarté du Parti de la Demande Sociale sunugalaise ; j’ai mieux qu’une carte de militant pour le prouver, j’ai mon nom, qu’il fallut porter comme une croix, sur une carte d’identité, un passeport, une liste d’appel des élèves, un affichage de résultats d’examens scolaires, un visage. Autant de documents de papiers, où mon nom apposé valait de les transformer en cartes de militant actif de l’opposition.
Devant une administration quelconque, à l’embarquement des passagers d’un vol régulier au départ de Ndakkaru , dans une fête d’amis dont la famille appartient au seul bon camp – j’en eus bien quelques-uns – et dans la maisonnée desquels il est question que je passe la nuit, jusqu’à ce que leurs parents, soucieux de connaître l’identité des marmots qu’ils vont héberger sous leur toit le temps d’un sommeil qu’ils espèrent réparateur, ne se rendent comptent de qui je suis : ce sont là autant de guichets où ma condition de « fils de » me fut rappelée. Comme une tache d’opprobre, le couperet tomba, à chaque fois que j’avais entraperçu le bonheur simple d’être un jeune comme les autres.
Ma prison ne fut pas dorée ; pour cela il eut fallu qu’elle ait des murs. L’espace vital où il me fut consenti de me mouvoir, dans la géographie de la maison familiale de l’Opposant, n’a jamais été que les mètres carrés que les autres militants du Parti de la Demeure Sunugalaise me laissèrent. Le salon familial, la cour de la maison, mes terrains de jeux domestiques, furent toujours des lieux de meetings improvisés et de réunions sans fin pour la préparation du Grand Soir. L’Opposant était leur vie, ils en étaient oublieux qu’il put avoir une vie.
A Ndakkaru , les meilleurs lycées étaient publics. Je ne pus aller dans un ces établissements scolaires, qui eut été l’arène d’une continuation des combats donquichottesques de mon père contre ceux du système, dont les fils occupaient les bancs du plus prestigieux des lycées publics en question. On m’exfiltra vers ma seconde patrie, l'Afrance. A 19 ans, j’y obtins mon bac. Ce n’était pas peu méritoire.
Apprendre ses leçons, réviser ses cahiers pour les examens, quand on a des solliciteurs permanents dont votre père est le répétiteur des rêves de révolution, ce n’est pas une enfance que je souhaite à mes pires ennemis. J’étais le premier militant, je devais comprendre mes camarades de partis, qui s’appelaient ‘‘frères’’ entre eux. ‘‘Camarade’’, le vocable précédent, était pris par les partisans conservateurs au pouvoir qui se réclamaient du socialisme sans jamais avoir contesté autre chose dans le système que la place qu’ils estimaient leur être due au sein de celui-ci. Mais peut-on comprendre que le temps de votre père vous est compté, quand on n’est qu’un adolescent ? Non, ce n’est pas une vie. J’avais beaucoup trop de ‘‘frères’’.
J’eus une enfance solitaire, ma mère fut ma seule véritable amie. J’eus une jeunesse tout aussi solitaire, autrement dit dépourvue de camarades de jeu, qu’il fallut bien combler par un animal de compagnie. J’optai pour faire du cheval, que l'on qualifie de plus noble conquête de l’homme. La fusion solitaire entre le cavalier et sa monture me plut. Les cercles d’équitation sont des lieux de fraternité bourrue, dont la diversité de provenance des sociétaires a quelque chose du service militaire, entre fils de gens d’armes, enfants de palefreniers, gosses de notabilités et gamins d’expatriés toubabs. Chacun peut y frayer avec la seule vérité des haies à sauter, juché sur le dos musculeux des équidés.
Je n’aurais pas pu avoir un chien ; on est à Sunugaal et le plus fidèle ami de l’homme eut trop fait toubab, c’était bien suffisant que l’épouse de mon père le fut. L’animal de compagnie fétiche de mes compatriotes n’est pas le chien, c’est bien le mouton.
Je n’aime pas les moutons, ils me rappellent trop les bipèdes qui reconduisaient, année après année, le système contre lequel mon père se battait, entreprise dont l’inanité finit de m’apparaitre comme certaine, lors de sa dernière tentative, qui s’avéra pourtant être la bonne. Plusieurs collaborations paternelles avec le gouvernement du système m’ont ôté tout espoir en sa victoire, que j’ai décidé illusoire. J’en fus surpris, mais heureux. Il ne faut pas désespérer des masses.
Ils me reprochent de ne pas parler le djoloffe, idiome national qui, dans l’espace des conquêtes publiques et des transactions privées, a relégué le butin de naguère qu’est la langue française à la portion congrue ? La belle affaire ! Pardon, le djoloffe est une langue, et belle avec ça. Mais ‘‘Sopi’’, ‘‘Sopi’’…‘‘Sopi ! ’’.
N’eût été ce mot, ces deux syllabes terrifiantes, je parlerais le djoloffe à la perfection ! Sopi, le ‘‘changement’’ ? Sait-on combien cette perspective fait peur à un enfant, au jeune adolescent que je fus et qui dut vivre avec ce mot, non seulement dans la rue, mais au sein même de notre maison ?
Sopi fut le cri scandé du scandale sans fin du projet de la foule en furie. Porter l’Opposant au minaret du palais présidentiel. L’incongruité du projet était sans pareille, de voir en maître d’une lignée de hauts serviteurs de l’Etat, un quidam qui n’en fut jamais le disciple !
''Sopi'' et je sursaute, les militants, mes trop nombreux ''frères'', sont à Ponkk Eukk, devant la maison. ''Sopi'', et je tressaille, on m’a reconnu en fils d’opposant dans la rue. ''Sopi'', et j'en suffoque car l’opposant va en vacances, enfin…en prison, je veux dire. ''Sopi'' au fronton d’un journal bientôt interdit, et mon père sera entendu et mis en garde en vue. ''Sopi'', et ma mère n’en dort plus. ''Sopi'', et des attentats sont commis, des étudiants ne valident pas leurs examens, des pneus calcinés ornent les chaussées. Non, le djoloffe a trop parlé à mes entrailles pour devenir la langue de mon cœur. Ma langue s’y est refusé, mon corps s’est trop figé d’entendre ces deux syllabes, qui portèrent longtemps odeurs de gaz lacrymogène, sons de matraques de policiers, et parfum d’absences.
Je suis Karim Meïssa Wade, fils d'opposant et de président. Et j’ambitionne d’être, un jour lointain ou proche, Président de la République.
Parce que je fus le deuxième plus ancien prisonnier politique d’Afrique. Parce que je suis le plus ancien prisonnier politique de Sunugaal. Parce que le combat politique est dans les gènes qui m’ont été légués et qu'il me faut l'assumer. Parce que la démocratie à Sunugaal est la soeur jumelle en compagnie de laquelle je suis né, au terme d’une parturition au forceps qui dura 26 ans.
(Texte publié pour la première fois en juillet 2011)
Mardi 28 Avril, 2015
Mercredi 05 Novembre, 2014
Vendredi 08 Août, 2014
Vendredi 27 Décembre, 2013
Non.mandela En Prison.c'était Politique.donc Un Prisonnier Politique.pour Des Questions De Sous,ce N'est Plus Politique.nous Connaissons Au Sénégal Ce Qu'est Un Prisonnier Politique.a Bon Entendeur.
C'est Winny Mandella Qui A Plus De Merite Que Mandella;, Qui A Passé Tout Son Temps En Prison, Elle Par Contre En Tant Que Femme Et Mére Des Enfants Mandella A Du Elever Seule Ses Enfants, Et Milliter Activement Ausein De L'anc, Sans Jamais Baisser Les Bras , Cette Femme Mérite Toutes Considérations.
Karim Une Fois De Plus Tu N Es Pas Un Detenu Polique Tu Es Un Voleur C Tre Different May Wakh Mouy Oute Beuz Oh Aux Voleurs
Qui Daffa Doff Inconnu Tu Es Et Resteras ,wade Pere A Voulu Se Comparaitre A Cet Homme Et Constate Qu'il Ne Lui Arrive Pas A La Cheville .toi Tu N'es Rien ,arrive Dans Les Bagages De Papa Et Retour Avec Ton Papa Dans L'oubli N'en Deplaise A Tes Souteneurs Tu N'as Aucun Carisme Aucun Merite .vil Tu Es Et Resteras
Texte D'une Rare Subtilité Qui Dénote D'une Intelligence Raffinée. Ainsi Donc,la Prison De Jouvence à Ciel Ouvert S' Est Transmuée En Une Réalité Carcéral Aux Murs Infranchissable. Si Votre Rêve Se Réalise Une Autre Prison Vous Attend, Celle Qu'impose La Servitude De Président. Vous êtes Né Pour La Prison Sous Toutes Ses Formes. Triste Et Noble Destin.
Eh Oui Cest Ta Raison A Toi .je Te Le Concede Avec Beaucoup De Respect . Cependant Sache Que La Vie Politique De Ton Cher Papa N Est Pas Ce Que Les Gens Pensent .figure Stoi Que Que Ton Papa A Connu 4 Bonnes Annees De Contribution Avec Senghor .est Lui Qui L Avait Dit En 1974 .ila Ensuite Connu Quelques Autres 3 Annees Dans Le Gouvernement D Union De Diouf Apres Des Negociations Que L Interet Personnel Motivait Donc Au Moins Ces Sept Annees Ne Peuvent Etre Comptabilisees Dans Une Opposition Qui D Ailleurs Ne L Est Que De Nom .s Il Ya Dans Ce Pays Des Amnesiques Il Ya Aussi Des Gens Qui Reflechissent Qui Ne Sont Pas Des Demeures . Tiens Jeune Homme Nous Autres Nous Savons Que Desormais Ce Pays Sera Diriges Par Des Hommes Bien Nes Et Vertueux
Karim Mounial Lep Di Na Bakh Inchallah,wa Kebemer Yep Nio Ngui Lay Nianal
Karim Mounial Lep Di Na Bakh Inchallah Wa Kebemer Yep Nio Ngui Lay Nianal
Karim Mounial Lep Di Na Bakh Inchallah Wa Kebemer Yep Nio Ngui Lay Nianal
Rotten In Prison You Mother@ucker Neve Ever Ever Compare Yourself Again To Mandela. Mandela Fought For The Freedom Of His People For Years And Years And Your Sorry Ass Was Put To Prison For Stealing Money. You And Your Family Go To Hell.
26 Ans D'opposant De Luxe !!!!!! Car Abdoulaye Wade N'a Jamais été Un Homme Honnête Puisque "opposant Le Jour Et Corrompus La Nuit". Il Allait Chaque Nuit Au Palais Pour Rencontrer Les Conseillers De Diouf Qui Lui Remettaient Des Malettes D'argents.une Fois Les Malettes D'argents Dans Sa Poche, Wade Rentrait à Paris Laissant Les Pauvres Sénégalais Dans La Misére. Ensuite, Dès Qu'il Se Retrouvait Sans Sous à Paris, Il Rentrait Au Sénégal Et Organisait Une Manifestation Et Faisait Donc Descendre La Jeunesse Dans La Rue. Et Rebelotte, Les Conseillers De Diouf Le Convoquait La Nuit Au Palais Pour Lui Remettre Des Malettes D'argent Et Rebelotte, Il Mettait Fin Aux Manifestations Et Empochait Son Argent Et Reprenait Le Premier Vol Pour Paris Jusqu'à Ce Que Ses économies Se Tarissaient Et Ainsi De Suite. Les Jeunes Sénégalais Qu'ils Utilisaient En Les Faisant Faire Des Gréves, Des Années Blanches N'avaient Malheureusement Rien Compris à Son Jeu. Wade N'a Jamais été Un Vrai Opposant Comme Il Le Revendique, Il A Toujours été Un Arriviste Interssé Seulement Par L'argent Et Le Pouvoir. Donc Comparé Wade Ou Karim Wade A Mandela Est Une Insulte Faire Aux Africains !!!!
Mais Ki Moye Domou Raam. Mandela Moy Moroommam. Asshole Bou Melna Mom. Mandela A Contribue A L'humanite D'une Maniere Positive. Lui Et Son Pere Sont Des Salauds De Voleurs. Non Mais Quel Culot!!
C'est à Croire Que La Prison L'a Rendu Fou. Oser Se Comparer à Mandela Alors Qu'il Est Accusé D'avoir Vol De L'argent Des Pauvres Sénégalais.
Quel Culot Et Prétention Fausse Que De Vouloir Se Comparer A Mandella ; Celui Ci A Lutté Toute Sa Vie Durant à S'opposer De Toute Injustice, Tandis Que Karim A Passé Tout Son Temps à Appauvrir Les Sénégalais En Dilapidant Leurs Biens.
Ali Baba Tais Toi Mandela N'est Même Pas L égal De Ton Papa T Trop Prétentieux Rends Nous Nos Milliards Ta Pas Honte.t Le Plus Grand Voleur De Tous Les Temps Oui. T Pire Que Les Braqueur De Banque.
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