Le Blogs de : Herr zack

A écouter les logorrhée dithyrambiques débiter a longueur de journée sur toutes les radios de la bande fm, c'est à se demander s'il n'est pas plus simple de tout simplement conduire les condamnès au bord d'une falaise et de les y precipiter. Le président wade fut très courageux d'abolir définitivement la peine capitale pour notre pays en 2004. Bien que la loi était active bien des décennies avant l'abolition, aucun condamnè ne fut exécuté.

Comme l'a dit Assane Dioma Ndiaye, président de la ligue senegalaise des droits humains, "le droit international ne permet plus qu'on exécute des personnes au nom de la loi. Le Sénégal a ratifié des conventions internationales qui ne lui permettent plus d’intégrer à nouveau la peine de mort dans sa constitution. Il faut que les Sénégalais sachent qu’il est démontré de façon claire et nette qu’il n’y pas de corrélation entre la peine de mort et baisse de la criminalité. Le maintien ou l’existence de la peine de mort n’influe en rien sur la diminution de la criminalité"

Alors, au député seydi fall, géniteur de ce macabre projet de loi, nous disons, car ne sachant, à écouter les radios, à quelle ignominie vouer les condamnès, de bien méditer là-dessus pour choisir la méthode d'exécution pour son funèbre projet de loi.

Entre la pendaison, la décapitation, la roue, le bûcher, l'huile bouillante, l'écartèlement ou le peloton d'exécution. Parce que tuer n'est pas un droit, ensemble contre la peine de mort ! Mourir contre la peine de mort !

* Robert Badinter fut laureat du prix Keba Mbaye pour l'éthique.  Il est principalement connu pour son combat en faveur de la réinsertion des détenus et contre la peine de mort, dont il obtient l'abolition en France le 9 octobre 1981 en tant que garde des sceaux.