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L’heure du choix historique : la continuité d’un système (Amadou BA) ou la rupture définitive (Bassirou Diomaye FAYE) (Par un collectif)

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L’heure du choix historique : la continuité d’un système (Amadou BA) ou la rupture définitive (Bassirou Diomaye FAYE) (Par un collectif)
Ce dimanche 24 mars 2024, les sénégalais éliront le prochain Président de la République ; une élection historique à plus d’un titre pour le Sénégal voire pour l’Afrique (francophone) en raison de la symbolique que représente le pays dans la région et les figures marquantes qu’il a offertes au continent. D’une part, c’est la première fois, en près de 64 ans d’indépendance, qu’un Président de la République sortant organise une élection présidentielle sans
y prendre part. D’autre part, les sénégalais devront choisir : entre la continuité d’un système marqué par la prédation et l’exclusion et la rupture définitive avec ce système, incarné pat le Projet de PASTEF afin d’ouvrir une nouvelle page de leur histoire.

Qu’est-ce que le système ?

Si la terminologie a tant envahi la scène politique locale au point de la rendre triviale, cela ne nous renseigne pour autant pas sur l’acception qu’il convient de lui conférer. Le système est un ensemble d’éléments interagissant entre eux selon certains règles ou principes. Il se manifeste par des pratiques organisées au service des intérêts d’un groupe, d’une minorité ou d’une classe politique. Le système est souvent incarné par une caste d’individus évoluant dans les milieux politique, économique et religieux, en lien parfois avec des intérêts étrangers. Bénéficiant d’une impunité totale, ces individus amassent des fortunes ou des privilèges dont ils ne peuvent justifier l’origine ou la légalité. Lorsque ses intérêts sont menacés, le système se mobilise et se ligue pour les défendre, écrasant par tous moyens, y compris non conventionnels, toute organisation ou personne souhaitant la remise en cause du « pseudo ordre préétabli ». Cette défense se traduit par le maintien du statu quo. Autrement dit, aucun changement, ni institutionnel, ni démocratique et encore moins socio-économique, n’est envisagé. C’est ce système qui a accouché du candidat Amadou BA cherchant à le perpétuer alors qu’il ne s’est jamais adressé aux sénégalais pour exprimer clairement sa volonté d’être Président de la République.

Dès lors, aux millions d’électeurs sénégalais convoqués dimanche prochain, deux questions essentielles se posent :
• Perpétueront-ils un système basé sur le dictat des lobbies et des partis politiques financés par une minorité, pour ne pas dire par une seule personne, aux origines financières douteuses ?
• Ou, privilégieront-ils un projet de société bâti et financé par une masse critique de contribuables sénégalais épris de justice et désintéressée de toute recherche d’intérêts privés ?

Amadou BA, le choix de la continuité d’un système

Candidat assumé de l’Occident et des milieux d’affaires étrangers mus par les intérêts mercantiles, affilié à des réseaux opaques et accusé d’avoir corrompu des membres du conseil constitutionnel, Amadou BA est résolument tourné vers l’extérieur. Voter pour Amadou BA c’est faire le choix de la continuité d’un système de préservation d’intérêts claniques et coloniaux, fidèle à une gestion gabégique, désorientée de nos valeurs socio-culturelles et ayant produit des résultats désastreux : l’économie extravertie, l’hyperprésidentialisme, la banalisation des dérives autoritaires, le matraquage systématique du peuple quand il exprime légitimement et légalement son désaccord, l’oppression institutionnalisée des opposants politiques, l’inadéquation totale entre politiques publiques et besoins prioritaires des sénégalais, la cherté de la vie qui s’intensifie d’année en année, l’abandon de la jeunesse qui est en perte totale d’espoir au point, parfois, de sacrifier sa vie à la recherche d’un avenir meilleur ailleurs. A titre d’illustration, notre pays a stagné, de 2012 à 2022, à la 169 ième place du classement mondial de l’indice de développement humain. Dans le même temps, le taux de chômage a presque doublé passant de 13% à 24%.

Bien que taxé de milliardaire, sans qu’il ne s’en défende, le camp d’Amadou BA a opposé un niet catégorique à l’appel du Président DIOMAYE FAYE de procéder à une déclaration de patrimoine. Certes, cette déclaration n’est pas, à ce stade, obligatoire. Néanmoins, il est préférable, compte tenu de la gravité de la situation où la transparence est au cœur de cette élection, que les sénégalais soient édifiés sur l’étendue de la richesse des prétendants à la magistrature suprême. Puisqu’ils demandent aux sénégalais de leurs confier la responsabilité de leurs deniers publics, il est nature que les candidats à ce scrutin présidentiel montrent « pattes blanches ». Il s’agit d’une question de moralité publique et de transparence de révéler l’étendue de son patrimoine et d’en justifier l’origine légale.

Cela devrait permettre de dissiper tous les doutes quant à l’honnêteté financière des candidats. Qu’adviendra-t-il si, une fois élu, on découvre des zones d’ombres sur le patrimoine du Président de la République ? Ne sera-t-il pas trop tard pour faire marche arrière ?

Bassirou Diomaye FAYE, la rupture définitive

A rebours d’Amadou BA se dresse Bassirou Diomaye FAYE. Les deux hommes sont tous sortis de la très prestigieuse Ecole Nationale d’Administration (ENA) et sont des produits de l’administration des impôts et domaines. Hormis ces deux faits, tout les oppose. La sobriété de FAYE contraste avec le faste ostentatoire d’Amadou BA dont la villa somptueuse des Almadies, estimée à plusieurs milliards de FCFA pour un fonctionnaire fait grincer des dents, même dans le camp présidentiel. Diomaye, en 17 ans de bons et loyaux services aux impôts et domaines, est de l’avis de tous un professionnel à la moralité, à l’intégrité et à la conscience irréprochables.

Voter pour Bassirou DIOMAYE FAYE c’est faire le choix de la rupture définitive avec le système actuel de préservation des intérêts d’une minorité qui se protège en bénéficiant d’une impunité totale par une pratique de transhumance politique au gré de leurs intérêts et des circonstances politiques. A travers son programme, la coalition Diomaye propose, au peuple sénégalais, l’instauration d’un modèle endogène de développement social, économique et culturel. Ce modèle, soutenu par un peuple épris de justice, profondément ancré dans nos valeurs sénégalaises et panafricaines, vise à bâtir une démocratie participative dans laquelle les citoyens seront protégés contre toutes formes d’abus de pouvoir.

La coalition Diomaye prône, en rupture avec le système actuel, une totale transparence et une gestion irréprochable des deniers publics afin de mettre fin à l’impunité totale qui règne dans le pays depuis 2012. Par ailleurs, il promeut une politique décentralisée reposant sur les forces et opportunités de nos régions et terroirs dans un objectif de construction « bottom-up ». Les politiques publics envisagées, notamment en matière de santé, d’éducation, de formation et de programmes de R&D, sont axées sur nos besoins réels prioritaires et orientées vers la conquête d’une croissance endogène équilibrée. A cet égard, une priorité absolue est accordée non seulement à l’atteinte d’une souveraineté alimentaire effective mais aussi au développement de champions industriels nationaux capables de compétir sur le marché international. Ceci devrait permettre d’offrir des opportunités d’emploi aux jeunes et aux femmes. Par ailleurs, ce programme confère une place très importante à la question de l’inclusion sociale, notamment par la prise en compte structurelle des besoins de nos concitoyens en situation d’handicap et des couches sociales vulnérables.

Ce projet est porté par le candidat Bassirou Diomaye FAYE, membre fondateur du parti PASTEF et haut fonctionnaire de l’administration publique sénégalaise aux parcours professionnel et politique sans ombre. En effet, sa probité et son intégrité ne souffrent d’aucune contestation.

En définitive, vaut-il mieux confier ce pays à un homme compétent aux affiliations et pratiques douteuses et contesté par ses alliés naturels ou à un homme compétent, à la probité et à l’intégrité incontestables et unanimement soutenu par ses alliés naturels qui saura s’entourer de sénégalais compétents, intègres et conscients des défis très importants ?

Le 24 mars 2024, aux sénégalais de choisir !
*******
Kadialy NOBA
Membre du MONCAP Diaspora (France)
Thomas M. GUEYE
Membre du MONCAP Diaspora (France)



5 Commentaires

  1. Auteur

    En Mars, 2024 (13:26 PM)
    Vous me semblez bien naïfs, jeunes hommes !
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    • Auteur

      Rupture

      En Mars, 2024 (17:51 PM)
      Le leader Bougane est le plus constant et le plus déterminé dans cette mission contre le Système . Et cela il n’arrête pas de le prouver avec des actes hors du commun . Cependant le mot d’ordre reste le même pour Gueum Sa Bopp . Battre campagne avec une Opposition unie , solide et stratège pour dégager ce régime marionnette .
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  2. Auteur

    En Mars, 2024 (13:43 PM)
    Cette définition simpliste du Système peut s'appliquer en France mais pas dans nos pays.

    Chez nous, les frontières du Système sont très poreuses.

    Et la redistribution y est institutionnelle et profite à une grande partie du peuple.

    Je crois que ces 2 jeunes doivent vivre un peu loin de Ndoumbelane et depuis trop longtemps.
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    Auteur

    En Mars, 2024 (14:10 PM)
    Et que dire de Pastef qui sollicite l'appui du Dieu du Système PDS-BENNO en place depuis 24 ans?

    Ces gens se foutent de nous !
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    Auteur

    En Mars, 2024 (05:34 AM)
    Je vote IDY.

    Je trouve que les 2 jeunes aiment trop la bagarre avec leur gasta gasta comme ils disent.

    le Sénégal a besoin de paix. Nous avons toujours dans la paix. Et le discours de ces jeunes qui veulent être président leur discours n'est pas pacifique et je pense qu'ils ont besoin de grandir et avoir plus de sagesse.

    rien ne vaut la paix et la stabilité.

    je voterai pour un candidat qui prône la paix au Sénégal 
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    Auteur

    En Mars, 2024 (20:34 PM)
    Le senegal est archi FOUTOU!!! Maintenant personne ne viendra pleurer!!Diaomye, sonko et cie, sont une bandes d'incompétents, qui ne maitrisent aucun dossier, n'ont aucun charisme, ni stature de chef d'ÉTAT. ce sont une bande de pupulistes, nationalistes, extremistes islamistes (en lien avec le Hezbolah libanais) , qui ne rêvent que d'une chose: une République islamique du  Sénégal. 

    La majeur partie des élécteurs de Sonko, sont peu instruits, n'ont aucune culture, et de ce fait facilement manipulable par la propagande populiste de sonko, et diomaye. 

    Macky a tardé à libérer Diomaye. Il aurait dû sortir plutôt et faire campagne, pour que les sénégalais se rendent compte de ses nombreuses carances. On aurait pu organiser débats télévisés entre candidats, qu'on se rende compte à quel point diaomaye est un IGNARE!!!Ils vont isoler le Sénégal du reste du monde, et faire fuir tous les investisseurs. Eux qui dénoncent la corruption, seront pires vous verrez. le vrai foutoir va pouvoir commencer.
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