Ousmane Sonko a promis de renégocier tous les contrats pétroliers, miniers et gaziers, s'il est élu président de la République. Mauvaise idée, selon Thaddée Seck, juriste d'affaires spécialisé en droit extractif et consultant en gouvernance des activités extractives. L'expert s'explique dans cet entretien avec Seneweb.
Ousmane Sonko prévoit, s'il est élu Président du Sénégal, de renégocier les contrats pétroliers, gaziers et miniers en cours. Est-ce une mesure réalisable ?
C'est absolument possible de renégocier les contrats. Cependant, dans le secteur extractif, nous sommes dans le cadre d'un arbitrage d'investissement. Et selon les dispositions des articles 33 et suivants des différents contrats qui ont été signés, le Sénégal, sur la base de la convention de New York signée dans les années 60, a accepté l'arbitrage comme moyen de résoudre les conflits pouvant exister entre l'investisseur et l'État d'accueil. Dans ce sens, quand il y aura contentieux, c'est-à-dire lorsque les entreprises ne seront pas d'accord sur les termes de la négociation, c'est le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) qui est compétent. C'est un organe de la Banque mondiale qui est chargé de trancher les différends en matières d'investissement.
Les États signataires sont-ils soumis aux décisions du Cirdi ?
La particularité de ce centre c'est que toutes ses décisions sont à appliquer. Les sentences arbitrales qu'il prend sont exécutoires, même si elles sont à l'encontre d'un État. En droit public, on dit que les biens de l'État en tant que personne morale ne peuvent pas être saisis. Mais dans le cadre d'un arbitrage d'investissement, tous ces principes sont ignorés et ce qui compte c'est de rembourser à l'investisseur tout ce que l'État lui doit.
"L'arbitrage est un mécanisme qui coûte excessivement cher. C'est un système qui ne protège pas les États, surtout ceux africains."
Dans le fond, que pensez-vous de la proposition de Sonko ?
La renégociation des contrats pétroliers est un pari qui est très risqué pour le Sénégal. Il y a, d'une part, beaucoup de contrats à renégocier, mais d'autre part je me demande si l'État du Sénégal aura les moyens de faire face à une tendance arbitrale qui lui serait défavorable. Je rappelle que l'arbitrage est un mécanisme qui coûte excessivement cher. Rien que pour l'enregistrement de la requête, vous pouvez arriver à 30 mille dollars (près de 20 millions de francs Cfa). Sans compter le paiement des frais des arbitres entre autres dépenses. Donc, c'est un système qui est totalement décrié. C'est un système qui ne protège pas les États, surtout ceux africains. Le pari est extrêmement risqué pour Ousmane Sonko. Ce n'est pas facile. Je le lui déconseillerais.
Comment devrait-il s'y prendre alors pour corriger les contrats qui seraient contre les intérêts du Sénégal ?
C'est inciter les entreprises à mieux intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans le cadre de leurs opérations. Ensuite, adopter une loi qui s'appliquera une fois que les permis attribués à ces entreprises, seront arrivés à terme. C'est-à-dire si en 2019, Ousmane Sonko prend le pouvoir, il peut adopter une loi qui modifie l'actuelle loi pétrolière. Il dira que tous les détenteurs de permis restent soumis à la loi de 1998 mais en cas d'expiration de leurs permis, que cela soit un permis de recherche ou un permis d'exploitation, ils seront directement soumis à la nouvelle loi. C'est le conseil que je lui donnerais. Mais aller dans le sens d'une renégociation je ne le conseille à aucun État.
100 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2018 (08:31 AM)Anonime
En Septembre, 2018 (08:38 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (08:39 AM)Le jour où un gouvernement manifestera une volonté SINCERE d'améliorer l'équilibre contractuel, il sera soutenu par des gens patriotes et pas zélés, qui comprennent comment marche le monde.
Anonyme
En Septembre, 2018 (08:45 AM)Julio
En Septembre, 2018 (08:47 AM)"M. Morales avait annoncé à la surprise générale la nationalisation du secteur des hydrocarbures. « A partir de cette date, les entreprises pétrolières doivent remettre le contrôle de la production à l’entreprise d’Etat YPFB », indiquait le décret, dont la promulgation a été suivie par l’intervention de l’armée sur différents sites pétroliers. Salué par la population, ce décret a contraint les entreprises à payer 50 % d’impôts, contre 18 % auparavant, et à renégocier un contrat à l’avantage de l’Etat."
Autrement dit, Morales a envoyé l'armée chez les pétroliers pour les déloger et les obliger à renégocier les contrats. Tout a été renégocier et les entreprises de pétrole sont restés en Bolivie parce qu'elles ont des intêrets dans ce pays.
Huit ans après, la grande majorité des entreprises qui opéraient en Bolivie comme Total, Repsol ou Petrobras sont toujours là. Elles ont signé un nouveau contrat avec l’Etat bolivien et les investissements directs étrangers continuent d’arriver dans le secteur. « Les entreprises payent entre 70 et 75 % d’impôts à l’Etat ».
« Finalement, l’Etat n’a pris le contrôle que de deux entreprises, en rachetant une majorité de leurs actions, ce qui lui donne le contrôle de seulement 20 % de la production nationale de gaz », souligne le chercheur Marco Gandarillas du Centre de documentation et d’information sur la Bolivie (Cedib).
Botta Fuggu
En Septembre, 2018 (08:48 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (08:51 AM)En plus arrêtons la jalousie . Sinon on va continuer à resté parmi les 25 pays les plus pauvre.
Le souci c'est pourquoi l'Etat du Sénégal à signer pareil au détriment du Sénégal.
Alibaba
En Septembre, 2018 (08:53 AM)Ca sera pas facile mais nous y ariverons, meme si pour cela nous devrions manger du Sable.
Ce neo-colonialisme ne peux plus continuer.
Plus que Jamais le Senegal ou la Mort.
Anonyme
En Septembre, 2018 (09:03 AM)Barakuda
En Septembre, 2018 (09:15 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (09:19 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (09:27 AM)seneweb fait de la censure et supprime les posts qui contredisent ses publications
seneweb fait de la censure et supprime les posts qui contredisent ses publications
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Deug Rék
En Septembre, 2018 (09:27 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (09:35 AM)macky
Citoyen
En Septembre, 2018 (09:37 AM)MORALES avait promis aux boliviens qu'il allait tout renégocié et il l'a fait dès son arrivée au pouvoir. Il a envoyé l'armée bolivienne chez les pétroliers pour les obliger à tout renégocier.
Morales a contraint les entreprises à payer 50 % d’impôts, contre 18 % auparavant, et à renégocier un contrat à l’avantage de l’Etat bolivien.
Aucune entreprise du pétrole n'a quitté la Bolivie car il y' avait leurs intêrets et il y'avait beaucoup d'autres entreprises qui attendaient sur la touche.
Et aujourd'hui les entreprises payent entre 70 et 75 % d’impôts à l’Etat bolivien.
Si Sonko arrive au pouvoir, il peut s'inspirer du cas Bolivien.
L'avantage est à l'état du Sénégal car il y'a beaucoup d'entreprises du Pétrol qui attendent sur la touche pour signer de nouveaux contrats.
Mr Seck , ce soit disant spécialiste a donné son avis que nous sénégalais ne partageons pas car il ne nous avantage pas.
Anonyme
En Septembre, 2018 (09:37 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (09:39 AM)MORALES avait promis aux boliviens qu'il allait tout renégocié et il l'a fait dès son arrivée au pouvoir. Il a envoyé l'armée bolivienne chez les pétroliers pour les obliger à tout renégocier.
Morales a contraint les entreprises à payer 50 % d’impôts, contre 18 % auparavant, et à renégocier un contrat à l’avantage de l’Etat bolivien.
Aucune entreprise du pétrole n'a quitté la Bolivie car il y' avait leurs intêrets et il y'avait beaucoup d'autres entreprises qui attendaient sur la touche.
Et aujourd'hui les entreprises payent entre 70 et 75 % d’impôts à l’Etat bolivien.
Si Sonko arrive au pouvoir, il peut s'inspirer du cas Bolivien.
L'avantage est à l'état du Sénégal car il y'a beaucoup d'entreprises du Pétrol qui attendent sur la touche pour signer de nouveaux contrats.
Mr Seck , ce soit disant spécialiste a donné son avis que nous sénégalais ne partageons pas car il ne nous avantage pas.
Gr Mor
En Septembre, 2018 (09:41 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (09:46 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (09:47 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (09:48 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (09:49 AM)SONKO CECI CELA
HAHAHAHAHAHAHHAAHAHHA
Anonyme
En Septembre, 2018 (09:50 AM)Bouna
En Septembre, 2018 (09:53 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (09:59 AM)Snoopy125
En Septembre, 2018 (10:03 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (10:09 AM)cest trop demandé
Anonyme
En Septembre, 2018 (10:09 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (10:09 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (10:12 AM)le macky de 2012 et le macky de 2018 sont diametralement opposes
Anonyme
En Septembre, 2018 (10:16 AM)Anonyme Liya
En Septembre, 2018 (10:21 AM)la banque mondial que vous decrier fais partis des voleurs du continent...alors renger vos pensees.
Rémy
En Septembre, 2018 (10:23 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (10:31 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (10:31 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (10:35 AM)Pepe
En Septembre, 2018 (10:36 AM)Saliim
En Septembre, 2018 (10:43 AM)1- soit être poltron et suivre l'exemple des pays comme le Nigéria et vivre dans la pauvreté mal grès l'importance de nos ressources;
2- soit être courageux et suivre l'exemple des Arabes qui ont nationalisé leur pétrole et vivent maintenant dans l'opulence.
OU alors chercher une solution intermédiaire qui à long terme consiste à faire un transfert de technologie pour disposer des plates formes d'exploitation.
FAITES VOS CHOIX!
Anonyme
En Septembre, 2018 (10:47 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (10:49 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (10:51 AM)Paulmanafaible
En Septembre, 2018 (10:52 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (10:56 AM)A nous sénégalais, de ne plus se laisser faire Nous voulons un changement avec Gueum sa Boop en 2019
Anonyme
En Septembre, 2018 (10:56 AM)Il suffit juste de remettre le pays a un incompétent avéré.
Les multinationales ne rigolent pas. On a vu l'Angola, le Congo etc..
IL suffit juste de déstabiliser un pays comme la Gambie et c'est foutu.
En plus la Mauritanie en face ne va pas se laisser léser par un quelconque contrat.
Heureusement que cela ne se fera pas avant 2024.
Anonyme
En Septembre, 2018 (10:58 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (11:00 AM)Gueum Sa Bopp liguéye sénégal lanou wax.
Anonyme
En Septembre, 2018 (11:02 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (11:11 AM)il fait touts ces sotries pour se faire connaitre.
Anonyme
En Septembre, 2018 (11:22 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (11:24 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (11:24 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (11:29 AM)Bizarre
En Septembre, 2018 (11:29 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (11:30 AM)Frokh Thiaya
En Septembre, 2018 (12:05 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (12:06 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (12:11 PM)Voilà le type d'africain qui nous retarde. Macky est de la même trempe. Soumis jusqu'à la moelle des os à un système dont ils savent en âme et conscience qu'il nous est défavorable. Pensez vous qu'il sera signé à chicago, new york ou makka kolibantan une convention défavorable aux usa? Les accords de Paris n'ont ils pas était renégocié par les USA et même désengagés qd les industries américaines ne s'y sont plus retrouvées?
Nous, nous sommes les africains de Cheikh Anta Diop. Ceux sans réflexes de subordination et de soumission. Capables de faire ce qui nous arrange sans état d'âme. Toutes les mesures concourant à notre destin obeiront systématiquement à ces principes. La convention de Washington ak bou koulikoro leñ si yemalé. Elle nous arrange, très bien. Elle ne nous arrange pas, AU DIABLE !
En avant patriotes! Pas un seul pas en arrière! Le tigre en papier qu'est le système est paniqué. Discipline et courage, nous le décapiterons !
Anonyme
En Septembre, 2018 (12:15 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (12:19 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (12:20 PM)SONKO est encore trop limité pour gérer les affaires d'un pays. Un pays c'est du sérieux. Il a du talent pour parler devant les foules, mais cela s’arrête la. Son livre "SOLUTION" apparaît comme une revue de presse de toutes ces sorties passées.
Sa vision sur la monnaie est complètement fausse et dangereuse. Il fait trop de fixation sur les questions de pétrole et de gaz, comme s'il est le meilleur expert au monde.
Actuellement ce Sénégal est entrain de faire grands progrès sans les revenus du pétrole.
Ce pays n'est pas en crise. Mais un pays de chantiers. Regardez autour de vous et ayez l’honnêteté de critiquer à partir de toutes les realisations qui sortent de terre sur tout le pays.
En vous écoutant, effectivement entre les lignes vous etes d'accord que le pays bouge de gauche à droite et de haut en bas, mais que on s'endette. Tant mieux. Vous par contre à la place de l'endettement, c'est la voie fiscale, il faut expliquer davantage comment vous allez vous en sortir.
A LA presse maintenant de faire les débats entre experts.
SONKO vous avez du mérite par rapport aux partis d'oppositions adeptes de la rue.
Pour avancer aussi dans vos il faut vous séparer des extrémistes qui sont dans vos rangs: GUIS MAruis Sagna, yen marre, etc. il ne faut coller votre parti à leur image.
Anonyme
En Septembre, 2018 (13:01 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (13:03 PM)On envoie tout ce monde en justice...fin !
Nekk fi di théorie rekk ces pseudo experts en nada
Peew
En Septembre, 2018 (13:04 PM)Tout sera renegocie quelque soit le prix.
Sonko, tu as le soutien du peuple digne.
Falson
En Septembre, 2018 (13:09 PM)Si nous ratons cette période et occasion bénie de DIEU , nos enfants et les générations futures ne nous le pardonneront jamais. Nous avons aujourd'hui la responsabilité du devenir de ce pays. Soyons exigeant dans le choix des hommes et des femmes à qui nous allons confier le destiné de ce pays. Evitons l’ exemple de la Guinée Conakry qui malgré le fait de détenir les 3/5 des réserves de bauxite (aluminium) au monde , l'Etat guinéen ne perçoit que 1,2% des recettes de ces précieuses ressources naturelles . Cherchez dans google « HowTheRichKeepUsPoor/videos/ » et vous allez être élucidés
Cheikhoy Diakhate, Koungheul
En Septembre, 2018 (13:37 PM)Si l'arbitrage coûte cher, comparé aux innombrables désavantages (politiques, économiques, financiers et sociaux...) dans le long terme que ces contrats entraineraient tels que la subordination et l'extraversion, l'endettement chronique, les impacts environnementaux et sociaux, il devrait en valoir la peine selon la pensée de Sonko.
Et d'ailleurs les cas de Sabadola Sénégal ( où on a jamais vu la couleur de l'or encore moins sa destination), du Nigéria, du Ghana, du Cameroun... suffisent, si besoin en était, pour prouver que ces multinationales usent et abusent de moyens corrompus pour trouver des contrats dans le monde surtout en Afrique.
Elles ne sont pas des philanthropes donc ne faciliteront jamais à leurs états partenaires la transformation sur places des ces richesses extractives.
Professeur, aidez nous a sortir de la crise en proposant quelque chose de nouveaux au lieu de décourager les visionnaires qui font un don de soi pour la Souveraineté nationale. La crise commence "quand le vieux meurt et que le nouveau hésite a naître" dixit Gramsci
Anonyme
En Septembre, 2018 (13:42 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (13:50 PM)Shemsuanta
En Septembre, 2018 (14:16 PM)La Bolivie, un pays d’Amérique latine d’environ 10 millions d’habitants situé entre le Brésil, l’Argentine, le Chili, le Pérou et le Paraguay, est un exemple parfait concernant la renégociation des contrats pétroliers et gaziers entre un Etat et des multinationales étrangères.
Evo Morales, après son accession à la magistrature suprême en Bolivie, signe un décret de nationalisation des réserves de pétrole et de gaz le 1er mai 2006 avec comme mesure corollaire l’occupation des sites d’extraction et d’exportation par l’armée nationale.
Ce décret donne 6 mois aux compagnies exploitantes et exportatrices pétrolières et gazières pour renégocier les contrats avec le gouvernement, délai au-delà duquel elles devront quitter le pays avec leurs propriétés et leurs avoirs confisqués. L’Etat Bolivien soutenant dans la négociation « qu’un retour sur investissement de 15% à 18% serait juste vis-à-vis des entreprises d’extraction et d’exportation, et que l’équilibre des profits et revenus devait profiter au peuple Bolivien ». Le slogan politique et la maxime populaire étaient que « le pillage doit cesser ».
Au 1er novembre 2006, donc à la fin du délai fixé par le gouvernement, les compagnies étrangères telles que Total, Pétrobras, Repsol… donnent leur accord à la proposition de l’Etat Bolivien, contraintes et forcées devant la fermeté de la puissance publique et la pression populaire. Les nouveaux contrats donnent à la Bolivie entre 50% et 82% des revenus nets de l’exploitation des hydrocarbures. Ils contraignent, dorénavant, les entreprises étrangères à payer entre 70% et 75% d’impôts à l’Etat contre 18% auparavant.
L’économie Bolivienne enregistre, depuis, la croissance la plus forte en Amérique latine. Le pays a multiplié par 3 ses PIB et PIB par tête d’habitant selon les indices même du FMI.
La mesure de 2006 n’est pas une nationalisation au sens strict du terme mais une renégociation de contrats favorable à l’Etat et profitable au peuple. C’est le symbole même de la réappropriation des ressources naturelles par le peuple par le biais d’un Etat défendant ses intérêts.
Contrairement aux allégations de notre expert, la seule volonté politique suffit. L’Etat souverain et régalien dispose de la légalité et de la légitimité sur son territoire et ses ressources, surtout accompagné d’un soutien massif du peuple malgré les pressions des organismes internationaux (BM, FMI (CIRDI), OMC (ORD)…) qui sont instrumentalisés par les Etats impérialistes occidentaux, des compagnies multinationales étrangères et des expertises orientées.
Nous soutenons toute initiative au Sénégal et en Afrique allant dans le sens de l’exemple bolivien en ce qui concerne la renégociation des contrats pétroliers, gaziers, miniers…
Shemsu Anta
Analyste juridique et politique panafricaniste
Anonyme
En Septembre, 2018 (14:20 PM)seneweb
banissez-moi puisque celà vous fait du bien, cependant vous ne m' empêcherez jamais de dénoncer vos boss qui évoluent aux antipodes de la décence!!!!
-maané: botta fuggu fait parti des sénégalais béni oui-oui!!!!
Shemsu Anta
En Septembre, 2018 (14:20 PM)La Bolivie, un pays d’Amérique latine d’environ 10 millions d’habitants situé entre le Brésil, l’Argentine, le Chili, le Pérou et le Paraguay, est un exemple parfait concernant la renégociation des contrats pétroliers et gaziers entre un Etat et des multinationales étrangères.
Evo Morales, après son accession à la magistrature suprême en Bolivie, signe un décret de nationalisation des réserves de pétrole et de gaz le 1er mai 2006 avec comme mesure corollaire l’occupation des sites d’extraction et d’exportation par l’armée nationale.
Ce décret donne 6 mois aux compagnies exploitantes et exportatrices pétrolières et gazières pour renégocier les contrats avec le gouvernement, délai au-delà duquel elles devront quitter le pays avec leurs propriétés et leurs avoirs confisqués. L’Etat Bolivien soutenant dans la négociation « qu’un retour sur investissement de 15% à 18% serait juste vis-à-vis des entreprises d’extraction et d’exportation, et que l’équilibre des profits et revenus devait profiter au peuple Bolivien ». Le slogan politique et la maxime populaire étaient que « le pillage doit cesser ».
Au 1er novembre 2006, donc à la fin du délai fixé par le gouvernement, les compagnies étrangères telles que Total, Pétrobras, Repsol… donnent leur accord à la proposition de l’Etat Bolivien, contraintes et forcées devant la fermeté de la puissance publique et la pression populaire. Les nouveaux contrats donnent à la Bolivie entre 50% et 82% des revenus nets de l’exploitation des hydrocarbures. Ils contraignent, dorénavant, les entreprises étrangères à payer entre 70% et 75% d’impôts à l’Etat contre 18% auparavant.
L’économie Bolivienne enregistre, depuis, la croissance la plus forte en Amérique latine. Le pays a multiplié par 3 ses PIB et PIB par tête d’habitant selon les indices même du FMI.
La mesure de 2006 n’est pas une nationalisation au sens strict du terme mais une renégociation de contrats favorable à l’Etat et profitable au peuple. C’est le symbole même de la réappropriation des ressources naturelles par le peuple par le biais d’un Etat défendant ses intérêts.
Contrairement aux allégations de notre expert, la seule volonté politique suffit. L’Etat souverain et régalien dispose de la légalité et de la légitimité sur son territoire et ses ressources, surtout accompagné d’un soutien massif du peuple malgré les pressions des organismes internationaux (BM, FMI (CIRDI), OMC (ORD)…) qui sont instrumentalisés par les Etats impérialistes occidentaux, des compagnies multinationales étrangères et des expertises orientées.
Nous soutenons toute initiative au Sénégal et en Afrique allant dans le sens de l’exemple bolivien en ce qui concerne la renégociation des contrats pétroliers, gaziers, miniers…
Shemsu Anta
Analyste juridique et politique panafricaniste
Anonyme
En Septembre, 2018 (14:21 PM)l
Anonyme
En Septembre, 2018 (14:57 PM)Ce sont ces genres de faux penseurs qui nous retardent.Quand un peuple veut Dieu veut ce que veut ce peuple.
Moi j'encourage Sonko ou tout autre futur président de renégocier tous les contrats petroliers et infrastructuriers :on peut tout avoir dans la bonne humeur so on sait combien on vaut.
Anonyme
En Septembre, 2018 (15:02 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (15:44 PM)Soit on prend nos responsabilités pour élire Sonko et là le peuple y gagnerait soit on laisse Macky continuer sa gestion nébuleuse et les jeunes vont continuer à braver la mer pour se rendre en Europe et nos femmes vont mourir en donnant la vie par manque de structures sanitaires.
je suis pas politique mais Sonko est un leader et il est véridique au moins avec lui nous rompre avec ses prédateurs de l'argent public
Anonyme
En Septembre, 2018 (15:45 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (16:36 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (16:48 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (16:51 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (17:13 PM)Moi
En Septembre, 2018 (17:38 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (18:22 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (18:32 PM)Vérité
En Septembre, 2018 (18:53 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (19:22 PM)Deug
En Septembre, 2018 (19:24 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (21:23 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (21:23 PM)No Name
En Septembre, 2018 (21:34 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (21:36 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (21:37 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (21:37 PM)Cheikhna
En Septembre, 2018 (22:37 PM)Rootblog
En Septembre, 2018 (00:23 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (00:30 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (01:15 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (07:58 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (08:09 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (21:33 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (20:58 PM)Participer à la Discussion