C’est une histoire de pédophilie qui a secoué Saly «Niax niaxal», la semaine dernière. Elle continue de livrer ses petits secrets. Le principal mis en cause, le présumé pédophile, Franco Iorio et le grand père entremetteur, Mamadou Ndiaye sont entre les mains de la Justice.
C’est dans une ruelle perdue de quartier de «Niax Niaxal» qu’habite la famille de Mamadou Ndiaye. A l’angle de la rue, est érigée une grande bâtisse de couleur jaune avec ses toitures en zinc, construite sur une partie de la maison qui fait environ 500m2. A l’intérieur, la chape est faite en carreaux, payées gracieusement par Franco Iorio, selon la grand-mère Penda Sarr, originaire comme son mari du Nord du pays. Et c’est lui également qui a fait une partie de la clôture de la maison des Ndiaye. Franco Iorio devait même construire, sur l’autre partie de la maison, un grand bâtiment au profit de son mari. A quel titre Franco Iorio faisait-il tout cela pour Mamadou Ndiaye ? La grand-mère dit ignorer la raison mais affirme que les deux septuagénaires avaient une complicité sans pareille. Elle jure que si elle avait une seule fois deviné l’esprit malsain du toubab, les choses ne se seraient pas passées comme ça. Elle demande, en conséquence à son mari d’assumer ses responsabilités.
Un mariage de raison qui date de 20 ans
Franco Iorio et Mamadou Ndiaye se connaissent depuis environ vingt ans lorsque ce dernier était un gardien dans une auberge. Depuis lors ils ont tissé des relations et chaque fois que Franco venait au Sénégal, ils ne cessaient de se fréquenter. En 1999, n’acquit la petite fille de Mamadou Ndiaye, K.N. Mais sa mère perdit la vie à l’accouchement. Le père de l’enfant, natif du Saloum ne s’était jamais soucié de la petite qui a été prise en charge par sa famille maternelle. Au bout de quelques années, la petite K.N est inscrite dans plusieurs écoles primaires, mais peine à réussir. Sur demande du grand père, Franco accepte de prendre en charge la fille, en devenant son parrain. Elle est finalement inscrite à l’Institution René Merceron de Saly où à 13 ans elle fait la classe de CE1. Sur le plan scolaire et vestimentaire, Franco prend en charge la fille et l’embarque quand il veut à des destinations inconnues, sans que les parents ne s’inquiètent des absences répétées de la petite-fille du foyer. En réalité la faisait jouer le jeu des grands. La gamine passait même la nuit chez le pédophile sous le couvert du parrainage durant les neufs mois que Franco séjournait au Sénégal.
Le pot au rose découvert par l’enseignant
Le 14 Mai dernier, une enseignante de l’école étudie la fillette constate que cette dernière souffrait de maux de ventre et de tête, et dormait en classe. Elle s’en ouvre au directeur qui, aussitôt, l’achemine au centre de santé. Après l’avoir ausculté, la sage-femme avait conclu que la fille avait perdu depuis belle lurette sa virginité et les maux dont elle soufffrait était due à des pénétrations vaginales. Après cette découverte, le personnel était tombé des nues, car aucun enseignant ne pouvait prévoir ce scénario. Le directeur de l’établissement prend les choses en main et se confie aux pandores de Saly qui, à leur tour, acheminent la gamine vers l’hôpital de Mbour et la gynécologue a fait le même constat. Interrogée d’abord par les enseignants sur l’auteur de ces actes et par les enquêteurs, la fille réitère les mêmes accusations, indexant son parrain et son grand père qui a préféré taire la situation, de peur de perdre les avantages que lui faisait Franco et s’est permis de dire à la petite fille de ne rien dire à personne. Au domicile des parents de la fille, ils ont affirmés qu’aucun membre de la famille ne s’est déplacé pour rendre visite à Mamadou Ndiaye en prison. Dans le voisinage, les habitants sont sidérés du comportement du grand-père quand ils ont appris que c’est ce dernier qui a mis sa petite fille dans la gueule du loup. Pour d’autres, ce cas est isolé par rapport à d’autres et s’interrogent sur le nombre croissant, à Saly, de faux parrains qui font la même pratique que Franco, avec la complicité des parents.
15 Commentaires
Foutaise
En Mai, 2012 (17:21 PM)Atiome
En Mai, 2012 (17:31 PM)Une Passante
En Mai, 2012 (17:43 PM)Sai
En Mai, 2012 (17:46 PM)Nnk
En Mai, 2012 (18:17 PM)yalla nalene yalla ray té lakléne
Gate
En Mai, 2012 (18:20 PM)Gayra
En Mai, 2012 (19:05 PM)Mle
En Mai, 2012 (19:53 PM)Tapalapa
En Mai, 2012 (20:58 PM)Bravo pour la pub pour le Sénégal ! En outre ce type d'articles développe la haine et la xénophobie, c'est grave ce généralisme qui fait croire que cette réalité est permanente voir normale alors que c'est de l'exception et évidement éminament condamnable. Vu les commentaires du site on constate que les petits esprits s'enflamment et tombent dans le panneau.
Eben
En Mai, 2012 (23:49 PM)Senewebien24764
En Mai, 2012 (04:28 AM)Autorep
En Mai, 2012 (04:46 AM)Flopaty
En Mai, 2012 (13:07 PM)Moustapha Ndiaye
En Mai, 2012 (17:05 PM)Étoile
En Juin, 2012 (04:38 AM)J'ai lu plusieurs commentaires que les gens font sur sénéweb et je vois régulièrement qu'il y a une grande haine envers nous les toubabs et je trouve cela triste, quand j'entends que le toubab en général est pervert et vicieux, je trouve que le jugement est hâtif et qu,il ne faut pas généraliser. Des perverts, des détraquer il va y en avoir malheureusement dans tous les pays, dans toutes les cultures et partout dans le monde.... des gens malade il y en a partout... Au canada le problème de prostitution, d'abus est présent aussi (blanc, noir, chinois...etc..) c'est juste que c'est fait sous une autre forme, je ne veux pas banaliser le problème mais faire valoir que des perverts il y en a partout.
Je dois avoué que je visiterai le Sénégal dans un mois et j'ai un peu peur et certaines craintes, de plus en plus je me demande à quoi m'attendre....
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