Si Mahawa Sémou Diouf a ignoré royalement l’ex-président de la République dont la propriété sur les chèques trouvés avec Alioune Aïdara Sylla ne souffre d’aucune contestation, il faut aller chercher la réponse dans les déclarations même du Président de la République. L’obs rappelle que le 15 octobre dernier, sur le plateau de la télévision française «France 24», le chef de l’Etat avait soutenu que son intention «n’est pas d’envisager une quelconque poursuite contre le président Abdoulaye Wade surtout qu’il bénéficie d’une immunité». Il ajoutait qu’excepté son prédécesseur, toutes les autres personnalités concernées par des enquêtes répondront de leurs actes.
Mme Aminata Touré, Garde des sceaux, ministre de la Justice, semble s’inscrire dans cette logique, poursuit l’Obs. Elle qui, réagissant au mois de mai dernier suite à la conférence de presse d’Abdoulaye Wade suite à une plainte déposée contre son épouse Viviane Wade, présidente de la fondation «Education et Santé», soutenait que l’ancien chef de l’Etat «est un ancien Président et une personne âgée (85 ans)». Faisant ainsi prévaloir son statut d’ancien chef d’Etat et de personne âgée.
9 Commentaires
Doro
En Janvier, 2013 (08:27 AM)Its bubbling up every day and we should not only get to the bottom of that but we should also look to strengthen our
judicial system in a way that such things wont happen again.
Shame on you Wade! Looking back, I now realize that We were all delusional to bet on you for a better tomorrow.
You mortgaged our children's future and bankrupted our government.
Shame on you and let the law of the land prevail.
Bruce
En Janvier, 2013 (08:28 AM)Sammuel
En Janvier, 2013 (08:31 AM)Sass
En Janvier, 2013 (08:38 AM)Tass
En Janvier, 2013 (09:09 AM)Aliou Aïdara Sylla, un remarquable homme politique, homme d’affaires, chef d’entreprise au parcours exceptionnel. Ceux qui le connaissent, savent parfaitement de quoi nous parlons. Il est bien implanté politiquement dans la région de Thiès depuis plus de 20 ans.
Jusqu’à présent, en réalité, c’est lui qui tient la corde dans les localités de Mékhé, Pékesse, Niakhène, Thilmakha Mbacol. Il est bien aimé et adulé dans toute la communauté rurale de Thilmakha.
Par l’entregent de monsieur Sylla, depuis quelques années, ce dernier bénéficie d’infrastructures : un lycée et une gendarmerie pour rassurer les populations victimes d’insécurité. C’est un poids lourd politique qu’il faut absolument abattre sans état d’âme, tant qu’il n’adhère pas à la transhumance démesurée de « l’apérisme » suffocant.
De quoi s’agit-il ? Mr Aidara Sylla, détenait par devers lui, une procuration spéciale de l’ancien président de la république Abdoulaye Wade, l'habilitant à agir en son nom, dans des opérations de retrait bancaire. En effet, d'après une certaine presse, Abdoulaye Wade avait recueilli et logé d'importantes sommes d'argent dans un compte à Dubaï, dont ses amis chefs d'Etat et autres donateurs l'avaient gratifié. Indisponible présentement, il avait jugé utile de recourir à son homme de confiance qui se trouve être Mr Sylla, pour faire des mouvements sur ce compte...
Cela peut-il être un délit ? Ridicule ! Si monsieur Sylla est présumé coupable, comme l’écrit le chef d’accusation pour justifier son arrestation, pour autant, peuvent-ils arrêter Abdoulaye Wade ? Tout sauf ça ! C’est bien un règlement de compte qui ne dit pas son nom, faute d’atteindre le maître.
Au moment de son arrestation à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor à Dakar, l’homme avait entre ses mains, des documents compromettants. C’est la version politique pour accabler et détruire l’honorable homme d’affaires. Cette version ridicule n’est pas crédible. C’est un parrainage du plus haut de l’état. Manipulation, désinformation, chantage, abus de pouvoir. Affabulation qu’on tient à blanchir en vérité. Les pratiques peu orthodoxes de la gouvernance de Macky Sall consistent à arrêter arbitrairement des collaborateurs immédiats d’Abdoulaye wade, en triant au violet ceux qui sont repentis qu’il faut épargner de l’épée de Damoclès, c'est-à-dire la police politique, les audits audibles à haut débit, à géométrie variable, au service de l’homme du moment du palais.
L’affaire Aliou Aïdara Sylla : règlement de compte politique, chantage pour transhumance, désinformation, manipulation, excès de zèle d’un totalitarisme rampant.
Re
En Janvier, 2013 (09:23 AM)Aliou Aïdara Sylla, un remarquable homme politique, homme d’affaires, chef d’entreprise au parcours exceptionnel. Ceux qui le connaissent, savent parfaitement de quoi nous parlons. Il est bien implanté politiquement dans la région de Thiès depuis plus de 20 ans.
Jusqu’à présent, en réalité, c’est lui qui tient la corde dans les localités de Mékhé, Pékesse, Niakhène, Thilmakha Mbacol. Il est bien aimé et adulé dans toute la communauté rurale de Thilmakha.
Par l’entregent de monsieur Sylla, depuis quelques années, ce dernier bénéficie d’infrastructures : un lycée et une gendarmerie pour rassurer les populations victimes d’insécurité. C’est un poids lourd politique qu’il faut absolument abattre sans état d’âme, tant qu’il n’adhère pas à la transhumance démesurée de « l’apérisme » suffocant.
De quoi s’agit-il ? Mr Aidara Sylla, détenait par devers lui, une procuration spéciale de l’ancien président de la république Abdoulaye Wade, l'habilitant à agir en son nom, dans des opérations de retrait bancaire. En effet, d'après une certaine presse, Abdoulaye Wade avait recueilli et logé d'importantes sommes d'argent dans un compte à Dubaï, dont ses amis chefs d'Etat et autres donateurs l'avaient gratifié. Indisponible présentement, il avait jugé utile de recourir à son homme de confiance qui se trouve être Mr Sylla, pour faire des mouvements sur ce compte...
Cela peut-il être un délit ? Ridicule ! Si monsieur Sylla est présumé coupable, comme l’écrit le chef d’accusation pour justifier son arrestation, pour autant, peuvent-ils arrêter Abdoulaye Wade ? Tout sauf ça ! C’est bien un règlement de compte qui ne dit pas son nom, faute d’atteindre le maître.
Au moment de son arrestation à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor à Dakar, l’homme avait entre ses mains, des documents compromettants. C’est la version politique pour accabler et détruire l’honorable homme d’affaires. Cette version ridicule n’est pas crédible. C’est un parrainage du plus haut de l’état. Manipulation, désinformation, chantage, abus de pouvoir. Affabulation qu’on tient à blanchir en vérité. Les pratiques peu orthodoxes de la gouvernance de Macky Sall consistent à arrêter arbitrairement des collaborateurs immédiats d’Abdoulaye wade, en triant au violet ceux qui sont repentis qu’il faut épargner de l’épée de Damoclès, c'est-à-dire la police politique, les audits audibles à haut débit, à géométrie variable, au service de l’homme du moment du palais.
L’affaire Aliou Aïdara Sylla : règlement de compte politique, chantage pour transhumance, désinformation, manipulation, excès de zèle d’un totalitarisme rampant.
Guindi
En Janvier, 2013 (09:30 AM)Tous les hommes sont égaux en responsabilité dans le bien comme dans le mal et répondront de leurs actes détail par détail devant le créateurs de tous (riche comme pauvre, homme de pouvoir comme simple citoyen) Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l'ordonne, fût-ce contre vous mêmes, contre vos père et mère ou proches parents. Qu'il s'agisse d'un riche ou d'un besogneux, Allah a priorité sur eux deux (et Il est plus connaisseur de leur intérêt que vous).
Real
En Janvier, 2013 (09:48 AM)Yatt
En Janvier, 2013 (09:58 AM)A lire l'article, on a l'impression que la justice reste, encore, là à attendre les orientations du Chef de l'Etat, qui, rappelons-le, est tout de même un justiciable, sous certaines conditions.
En écrivant "Si Mahawa Sémou Diouf a ignoré royalement l’ex-président de la République dont la propriété sur les chèques trouvés avec Alioune Aïdara Sylla ne souffre d’aucune contestation, il faut aller chercher la réponse dans les déclarations même du Président de la République", l'article désigne nommément un magistrat comme étant aux ordres du Chef de l'exécutif. Ceci est intolérable
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