L’annonce de sa démission de l’Assemblée nationale et 24 heures après celle de la création de son mouvement ‘’Libéral ci kanaam’’ (Lck) faite par Me Ousmane Ngom, le vendredi dernier, dans sa ville natale, Saint Louis, a fait l’effet d’une bombe. Son rapprochement avec le camp présidentiel fait encore couler beaucoup de salive, tant du côté de l’Apr que de l’opposition. Toutefois, l’ancien ministre de l’Intérieur, sous le régime libéral, dit rester zen, car mu par l’intérêt de la Nation.
«(…). Si les actes que j’ai posés avaient laissé de marbre aussi bien les milieux du pouvoir que ceux de l’opposition, j’aurais compris qu’il ne me reste plus qu’à prendre ma retraite. Tel n’est pas le cas, fort heureusement, car la secousse a été perçue des deux côtés. Cela accroît, par conséquent, mes responsabilités et mon devoir de m’engager davantage pour le progrès et le bien-être de mon pays, comme m’y invite M. le président. Vous savez, tous ceux qui poussent des cris d’orfraie ou essaient de réveiller des cadavres dans les placards, savent pertinemment que le président Macky Sall, en tant que Chef de l’Etat, est mieux informé qu’eux et il ne peut, dès lors, ignorer rien de ce qui me concerne. Alors pourquoi essayer de manipuler l’opinion ou de l’intoxiquer avec des «crimes imaginaires» qu’on veut vaille que vaille me mettre sur le dos ?». Telle est, la question que se pose Me Ngom, en réponse aux attaques de tout bord dont il dit faire l’objet.
L'ancien cadre du Pds, Me Ousmane Ngom d'ajouter dans une interview accordée à L’Observateur : «Lorsque le président Abdou Diouf disait de j’étais son meilleur ministre de la Santé, nous n’étions pas du même parti. Lorsque, en tant que ministre du travail, j’ai conduit la délégation pour la participation du Sénégal à la reconstruction du Koweït, après la Guerre du Golf, ce qui a consacré le décollage de toutes les grandes entreprises de bâtiment du pays (Cse, Cde, Egecap, Coselec et j’en passe, où étaient ces pourfendeurs ? Qui a élaboré le premier Répertoire national des Ressources minières du Sénégal et conduit la politique minière qui a fait entrer le Sénégal dans le cercle restreint des producteurs d’or, dans le peloton de tête des producteurs de phosphate, demain Zircon et autres minerais rares ?», a-t-il demandé.
« J’aurais pu continuer, mais ils vont dire que je fais du narcissisme ! Ils ont le droit de ne pas m’aimer ou « d’appeler au secours » quand je sors la tête, mais qu’ils aient, au moins un minimum d’objectivité, en reconnaissant que j’ai fait un tout petit peu de bien pour mon pays. Cela rendrait plus crédibles leurs diatribes», conclut-il.
Politique
11 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2016 (09:12 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (09:20 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (09:28 AM)Salisto
En Mars, 2016 (09:31 AM)Mbidou
En Mars, 2016 (09:36 AM)Nous autres petits-petits là en avons tellement peur que nous ne volerons point et resterons des petits-petits comme-çà.
Salisto
En Mars, 2016 (09:36 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (10:26 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (10:35 AM)L'anonyme
En Mars, 2016 (11:21 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (11:28 AM)Birima Sobel
En Mars, 2016 (14:00 PM)Participer à la Discussion