Prorogation du mandat présidentiel / Les partisans de Idrissa Seck sifflent la fin des « attaques injustifiées » contre leur mentor.

Les partisans du maire Idrissa Seck n’ont pas attendu pour apporter la réplique face aux attaques dont a fait l’objet, ces jours-ci, leur mentor. En effet, suite aux déclarations de certaines personnes notamment, fait savoir Lamine Diallo adjoint au maire de la commune d’arrondissement zone Nord, des responsables de Benno et d’autres constitutionnalistes, il est bon d’éclairer la lanterne des populations. Aussi, dira t-il, face à la presse hier, « Idrissa Seck est depuis quelques temps soumis à des attaques injustifiées de la part de Benno et même des responsables du Pds.

Pour des raisons qui ne s’expliquent aucunement et principalement sur la question de recevabilité de la candidature du président Wade et de la dévolution monarchique ». Sur ces deux questions, l’adjoint au maire répondra que ce n’est que pure incompréhension. Etant donné, explique t-il, qu’il ne s’est jamais agit du report des élections de 2012, ni de la prorogation du mandat présidentiel en 2014 comme ont cru comprendre certaines personnes « La proposition de Idrissa Seck est toute simple. Nous nous trouvons dans un imbroglio institutionnel avec la constitution de 2001 fixant la durée du mandat du président à 7 ans et la révision constitutionnel de 2008 le ramenant à 5 ans.

L’opposition et d’éminents constitutionnalistes soutiennent mordicus l’irrecevabilité de la candidature du président en 2012. Au moment où d’autres pensent le contraire. Face à cette crise politique qui se profile à l’horizon, le frère Idrissa Seck a eu à proposer qu’on en revienne à la constitution de 2001 qui permet à Wade de terminer son mandat en 2014 et à son issue, il ne pourra plus se représenter ». Malheureusement, de constater M. Diallo, il n’est point acceptable de voir que la coalition Benno Siggil Sénégal voudrait leur donner des leçons de morale, à plus forte raison, poursuit-il, Macky Sall qui, dira t-il, a été instrumentalisé pour lire un pré-rapport truffé de mensonge d’Etat devant le corps diplomatique, alors qu’il s’était opposé farouchement à la création de « Rewmi ».