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Religion

Ainsi parlait Al Amine, il y a 33 ans

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Ainsi parlait Al Amine, il y a 33 ans

Nous devons ce texte à Amadou Lamine Sall, poète, lauréat des Grands Prix de l'Académie française. Il s'agit d'un entretien de Debra Boyd-Buggs des États-Unis d'Amérique, réalisé le 23 février 1984, avec l'actuel Khalife général des Tidjane, Abdoul Aziz Sy Al Amine. Entretien publié dans le n°148 de la revue Présence Africaine, revue culturelle du monde noir.

«Cette prise de parole d'Al Amine est courageuse, osée comme toujours, lucide, moderne parce que critique, en un temps du monde où nous semblons presque oublier l'ancrage au travail, à la vertu surtout, au respect du savoir, encore moins», commente le poète.

«Au Sénégal, il y a marabout et marabout»

«Le problème du marabout est un problème complexe au Sénégal parce qu'il y a «marabout» et marabout, les vrais marabouts, les vrais mystiques, et les faux marabouts. Ce n'est qu'ici qu'on voit des hommes qui ne savent rien et qui ont la prétention de guider spirituellement les gens. Nous acceptons cette situation parce que nous sommes dans un pays démocratique, un État laïque où chacun exprime librement ses pensées. Quelles que soient vos pensées, vous êtes libre. C'est pourquoi le problème du marabout est d'abord un problème qui nous concerne, nous les marabouts.

C'est un problème important pour nous. Parce que ceux qui ont créé les différentes confréries n'avaient pas voulu ce qui se passe actuellement. Les fondateurs des confréries étaient des savants, des hommes de culture qui avaient un idéal. Cet idéal consistait à conduire l'homme à la place idéale que lui réserve le Créateur, Dieu de toute l'éternité. Les fondateurs des confréries sont des sauveurs d'hommes.

L'être humain se compose en effet de deux natures : la nature matérielle et la nature spirituelle. Comme le médecin dans le sens occidental est là pour guérir le corps, les chefs des confréries sont là pour guérir l'âme de ses imperfections, de ses déficiences afin qu'elle atteigne la pureté qui lui permette d'approcher le Créateur, Dieu. Leur méthode consistait d'abord à créer de grandes écoles où l'on enseignait au peuple, aux musulmans, la voie droite telle que l'a désignée et tracée Mohamed, le Prophète de l'islam.

Les trois dimensions de l'Islam

«L'islam se compose de trois dimensions : «iman», la foi, «islam», la soumission, «Irsan», signifie agir avec sincérité, avec pureté, agir en conformité avec la foi en Dieu le plus purement possible. «Irsan», c'est faire tout ce que Dieu vous recommande de faire et de s'abstenir de tout ce que Dieu vous interdit de faire. Voilà le cadre de l'«Irsan».

On a posé la question de savoir ce qu'est l'«Irsan». Le Prophète a dit que c'est très simple : c'est agir comme si on voyait Dieu parce que si vous ne Le voyez pas, Lui vous voit à chaque moment. Donc on a accès à cette dimension. C'est une dimension d'autocontrôle, de maîtrise de soi. On se surveille parce qu'on se sait surveillé par Celui qui vous a créé. Et ça, c'est la dimension supérieure, la dimension de la proximité. Et à ce moment là, parvenu à cette troisième dimension «Irsan», on devient l'ami de Dieu.

Parce que Dieu l'a dit dans le Coran : «Ceux qui se sont abstenus de toutes mes interdictions, ceux qui pratiquent toutes mes recommandations, ceux-là, je les aime.»

Le propos des chefs des confréries était précisément de conduire les croyants à cette troisième dimension, «Isran», parce qu'eux ont atteint cette dimension-là par leur travail et par leur pratique. Parvenu à cette dimension, il ne s'agit pas seulement de s'y maintenir mais d'y conduire aussi les autres. C'est pour cela qu'ils ont créé des écoles mystiques. On appelle ces gens-là marabouts ou serignes.

Quelque temps après, des étrangers, des gens qui n'avaient rien à voir avec les mystiques sont venus s'y intégrer. Ils ont créé des écoles parallèles. Et ils ne l'ont fait que pour la recherche de la popularité et pour exploiter les gens. On assistait au déclin de la tradition. Ces faux marabouts, ces faux mystiques, ont eu tout de suite comme premiers adeptes, comme premiers disciples, ceux-là qui gravitaient dans la cour des anciens rois. Et puisque c'étaient des courtisans, ils ont tout de suite transformé l'esprit initial de ces écoles. (…) Et c'est là que provient cette confusion que nous voyions entre les véritables mystiques et les faux mystiques.

Ceux qui ont emprunté la voie des véritables mystiques se distinguent des autres parce qu'il y a des signes qui témoignent que telle personne est un homme de Dieu. Dans leur comportement, dans leur façon de parler, même dans leur façon de manger, on voit qu'ils ont reçu une éducation mystique. Ils agissent conformément à la volonté divine.

D'où vient la confrérie Tidjane ?

«Tout le monde accepte que parmi ces purs mystiques figurent ceux qui ont fondé et qui ont dirigé la confrérie tidjaniyya. Ce tidjanisme n'est pas d'origine sénégalaise, c'est africain, c'est marocain, c'est algérien. Celui qui l'a créé est un Algérien qui s'est installé au Maroc. Le fondateur de la confrérie tidjaniyya était Maghrébin. La secte tidianiyya porte d'ailleurs son nom : Cheikh Mohamed Tidjane (…)

Il y a parmi ces premiers adeptes Cheikh Amadou Ali. A la mort de Cheikh Mohamed Tidjane, ce dernier a quitté le Maghreb et est allé vivre à Médine, en Arabie Saoudite. Un africain nommé Cheikh Omar Foutiyou est allé le rejoindre à pied d'ici jusqu'à Médine pour recevoir une initiation à l'éducation mystique de Cheikh Amadou Ali.

Cheikh Omar était un Africain, un Sénégalais, un homme extraordinaire à tout point de vue. Il était cultivé : c'était un homme de culture. Il a écrit plus de vingt-sept livres. Il a dirigé cent guerres, cent combats. Il a converti à l'islam soixante-dix rois. Il parlait cent treize dialectes. Pendant seize ans, il a parcouru toute la région. Il était le premier Sénégalais à être converti à la confrérie tidjane. Les Blancs ont beaucoup écrit sur lui. Mais ils ont mal écrit sur lui. Ils ont médit de lui parce que c'était un ennemi de leurs projets, parce que les Blancs à cette époque ne pouvaient pas comprendre un mystique qui était homme d'action et qui avait une si forte personnalité. Ils lui ont tendu beaucoup de pièges, mais il n'est jamais tombé dans leurs pièges ; et c'est en défendant ses principes, ses idéaux qu'il est mort.

Les Blancs ont falsifié son histoire. Parce que dans leur conception occidentale, le mystique devait être un homme léger qui vivait plus ou moins d'aumône mais ne disposant pas d'une aussi forte personnalité. Après Cheikh Omar, il y a eu El Hadji Malik Sy. Il a appris l'enseignement de Cheikh Omar Tall. Ils ne se sont jamais vus. Cheikh Omar, avant de mourir, a reçu l'oncle maternel d'El Hadj Malik Sy qui était un disciple et un moqadem ou dignitaire d'Omar Foutiyou. Cheikh Omar lui avait prédit ceci : «Naîtra de ta chambre, c'est à dire de ta maison, de ta propre famille, un grand mystique. Il s'appellera Malik et c'est celui-là qui sera mon successeur; le travail qui me reste à parfaire en Occident, c'est lui qui le fera».

Lorsque El Malick Sy a voulu rester à Médine

«El Hadj Omar donna à l'oncle d'El Hadj Malick un «papier», c'est-à-dire là où est conservé le secret de la confrérie. Il lui dit : « Gardes-le. Quand il viendra, quand Malik viendra, tu lui remettras ce document. Malick est né pour prêcher pour moi.»

Il porte le nom du professeur de son père qui s'appelait Malick Sow. Quand l'oncle maternel a vu les dispositions du jeune Malick, il s'est souvenu de ce que Cheikh Omar Tall lui avait dit, et il lui a remis la boîte contenant le secret. Il avait remis la boîte à la mère de Malick en lui disant : «C'est son héritage spirituel; c'est à lui».

El Hadj Malick était curieux d'esprit. Il a appris un peu partout. Il a appris le Coran et les différentes disciplines de l'islam. Il a été au Fouta; il a été un véritable intellectuel dans le sens d'un homme de culture parfait. Il a beaucoup écrit sur l'islam. Il a formulé beaucoup de critiques sur nos attitudes à nous Sénégalais, nous Noirs, nos attitudes mystiques et religieuses. Il a fait beaucoup de choses.

C'est Serigne Malick qui est venu s'installer à Tivaouane et il s'est comporté en véritable mystique, en véritable professeur. Pendant toute sa vie, il n'a cessé d'enseigner gratuitement. C'était un être désintéressé en toute chose. C'est lui qui a diffusé le tidjanisme ici au Sénégal. Il a formé des hommes de culture à son école. Il a formé de véritables mystiques. Il a placé chacun de ses mystiques dans une région déterminée du Sénégal et ceux-là avaient mission de sauver ses habitants.

Il alla aussi à La Mecque comme Cheikh Omar l'avait fait à l'âge de trente ans. Il est resté longtemps en Arabie Saoudite, dans le monde arabe, en Égypte. Il a interrogé les hommes de culture, les grands mystiques de ce temps-là. Finalement, il a voulu vivre définitivement à Médine, à côté du mausolée de Mohamed Rassoulah, le Prophète d'Allah, parce que, se disait-il: «Mais enfin moi, tout ce que je fais, je le fais en son nom; puisqu'il est là, je veux rester à ses côtés.»

Il y avait un vieil homme de culture, qu'il avait connu à Médine. Après une prière du matin dans la mosquée de Médine, le vieil homme l'a invité à déjeuner chez lui. Le vieil homme lui a posé des questions et lui a dit : «J'ai l'impression que vous ne voulez plus retourner chez vous.» Et Malick lui a répondu : «Oui, c'est juste. Mon seul amour est le Prophète de l'islam et parce qu'il est là, je veux habiter ici pour toujours. Le pays d'où je viens est un pays où les hommes sont légers. C'est un travail difficile de vouloir les sauver par l'islam. Moi, je préfère rester ici jusqu'à ma mort.»

Le vieux mystique alors lui dit : « Rester aux environs du mausolée du Prophète, c'est une bonne chose, mais retourner chez vous est mieux et comporte beaucoup plus de mérite. Même si vous convertissiez trois personnes seulement, cela vaut beaucoup plus de mérite. Je vous conseille donc de retourner dans votre pays.» Malick était habitué à tenir compte des conseils qu'on lui donnait et son registre intellectuel le poussait à reconnaître tout bon conseil et il est revenu au Sénégal.

Il s'est installé dans un village près de Tivaouane et c'est là qu'il a fondé sa première sa première école. C'était du temps de la colonisation. On est allé le calomnier auprès du gouverneur du Sénégal en disant qu'El Hadj Malick était en train d'éveiller la conscience des gens. Il y a une pratique, la pratique spirituelle des Tidjane qu'on appelle «Wasifa». C'est-à-dire, le Tidjane se met devant un tapis blanc ou un drap blanc après la prière, il s'agenouille devant Dieu et glorifie Son saint Nom. Ils ont dit au gouverneur : «El Hadj Malik est en train de réunir les gens autour de ce drap blanc.» Et cette pratique n'est pas connue, même le Coran ne la mentionne pas.

Le gouverneur le convoque alors à Saint-Louis. Il a essayé de l'intimider. Puis ils ont appelé des personnes, des personnalités qui ont témoigné favorablement sur lui; ils se sont rendus compte alors qu'il n'était suspect en rien et ils l'ont laissé partir. Un homme âgé lui donna un conseil; c'était en même temps un homme de culture qui vivait à Saint-Louis. Cet homme faisait partie de ceux qui aidaient El Hadj Malick dans son jeune âge quand il cherchait les éléments de sa culture. Il avait même épousé l'une de ses filles. C'est cet homme qui lui a dit : «Écoute, il faudra que tu habites une grande ville et non pas un village isolé. Parce que dans une grande ville tu auras moins de soucis.»

«Le Tidianisme : ni club ni passe-temps»

«Le travail de Malick consistait à diffuser cette voie spéciale de l'islam : la Tidianiyya. C'est à partir de son œuvre qu'il a été possible de construire toutes ces mosquées que vous voyez au Sénégal. Son fils aîné qui lui a succédé s'appelait Babacar Sy. C'est un Saint-Louisien, sa mère est Saint-Louisienne. Il a hérité du califat et il est devenu le Calife général des Tidjanes, c'est-à-dire, le remplaçant de Cheikh Ahmed Tidiane au Sénégal de 1922 à 1957. C'est un véritable imam qui a donné à la confrérie Tidianiyya sa grande dimension au Sénégal. C'était un homme d'action, un homme pur, quelqu'un de très intelligent, qui savait toujours exactement ce qu'il fallait faire. Il n'a jamais cessé d'être un «phénomène» pour les colonialistes. Ils ont tout fait mais ils n'ont jamais pu avoir prise sur lui. Ils ont du reste écrit ce témoignage: «Voilà, c'est une malle qu'on a pas ouverte.»

C'était un homme extraordinaire de par son éducation, sa culture, sa méthode et sa pédagogie. On a même dit qu'il vivait à une époque qui n'était pas la sienne. Les colonialistes ont dit que c'était un homme sage. Ils ont préparé un éloge funèbre très émouvant à sa mort, après avoir essayé de le malmener, de l'intimider. Ils lui ont tendu beaucoup de pièges. Mais ils ont reconnu à sa mort qu'il était d'une grande dimension qui dépassait véritablement les limites du Sénégal. Ils ont parlé de ses qualités et de son envergure exceptionnelle. Tel est le droit divin de la voie Tidjane.

Il y a naturellement des gens comme des faux mystiques qui sont venus de l'extérieur et qui essayent de s'y intégrer. Le Tidjanisme n'est pas un club. Ce n'est pas, non plus, un passe-temps. Ce n'est pas un passe-temps où on vient par fanatisme et pour en sortir quand on veut. C'est autre chose. Le Tidjanisme n'est pas non plus un moyen d'exploitation des masses. Ses fondateurs ont eu pour but d'éduquer l'être humain de telle sorte qu'il réponde à l'appel de Dieu son Créateur. C'est-à-dire qu'il ait cette dignité que de toute éternité Dieu lui a reconnue, car Dieu l'aime. C'est-à-dire rejoindre à partir de son humanité son Dieu Créateur. Voilà le but du Tidjanisme. C'est pourquoi depuis que la confrérie existe, elle n'a été dirigée que par des hommes de culture. Il faut être absolument un homme de culture pour être un guide des Tidjanes. C'est une nécessité.

«Au Sénégal il y a plus de cent mille marabouts»

«Dans les anciennes écoles, vous trouverez encore des personnes vertueuses, sincères. Mais elles sont en petit nombre maintenant. Et les marabouts ont eu aussi la naïveté d'accepter cette perversion de la ligne parce que maintenant au Sénégal, il y a une rivalité entre les assemblées, une rivalité pour la possession de la plus grande assemblée. Et cette rivalité fait que la sincérité même n'existe plus.

Le marabout qui est attaché aux valeurs spirituelles n'ose plus dire la vérité de peur précisément de perdre des adeptes. Beaucoup de marabouts vivent d'intrigues. Ils réunissent des gens qui parlent en leurs noms, qui ont la prétention de réagir en leurs noms, qui vivent d'intrigue politique et voilà, maintenant, à quoi on a ramené cette pureté initiale. Et, naturellement, il y a des hommes de pouvoir que cela arrange.

Cette perversion de la religion, de la ligne pure, arrange les hommes. Parce que c'est ce qui leur permet de se distinguer et c'est ce qui met à leur disposition une clientèle bon marché. Maintenant au Sénégal, il y a plus de cent mille marabouts. Ils ont la prétention de dire : «Je suis le champion, je suis le meilleur, je suis le seul.» La ligne pure s'est dégradée.

«Avoir des amulettes ne fait pas partie de l'islam pur»

«À (la) question de savoir si l'islam pratiqué par les Tidiane incorpore des éléments traditionnels, ma réponse est un «non» catégorique. Le fait d'avoir des amulettes ne fait pas partie de l'islam pur. C'est hérité précisément des religions traditionnelles. Et El Hadj Malick a écrit beaucoup sur ces pratiques, telles que les amulettes. Il n'était pas d'accord. Il les a interdites. Mais c'est une tradition enracinée profondément dans le peuple sénégalais et les gens y croient profondément. Et celui qui les interdit devient leur ennemi. Mais ce n'est pas de l'islam pur.

Le prophète de l'islam ne l'a pas fait et c'est lui que nous imitons. Et ceux qui ont imité le prophète Mohamed de son enseignement pur rejettent ces pratiques. Ce que nous savons, c'est que l'islam nous enseigne que ce qui compte, c'est la prière adressée à Dieu.

«Pas de différence entre Tidianisme et Mouridisme»

«À (la) question de savoir quelle est la différence entre la philosophie Tidjane, le Tidjanisme et une confrérie comme celle des Mourides et le Mouridisme, je réponds qu'on n'a pas besoin d'aller loin pour voir la différence. Celui qui a créé le Mouridisme, comme celui qui a créé le Tidjanisme, n'avait qu'un seul but, conduire les gens à Dieu. Ce sont les méthodes qui diffèrent dans les prières et dans les pratiques culturelles. C'est la même culture et tous imitent le Prophète.

Mais ce sont les héritiers de ces fondateurs qui ont amené des changements. Ils ont perverti, ils ont ajouté à ces lignes pures des choses contraires. Et ce sont ces héritiers qui ont amené des rivalités qui séparent les deux confréries. Parce que la rivalité est une tradition fortement ancrée chez le peuple sénégalais à cause de l'influence des anciens rois. Et donc quand ils sont venus vers les religions, vers les différentes confréries, ils ont transporté cet héritage-là.

El Hadj Malick Sy et Serigne Touba étaient des parents et des amis. Ils se rencontraient souvent même pour discuter de la religion. Ils discutaient même de leurs deux méthodologies en matière d'enseignement religieux. Et ils ont trouvé qu'en fait ils partageaient les mêmes idées. Mais les héritiers et les adeptes ont amené cette rivalité qui, au départ, n'y figurait pas.

Chaque fois qu'on amène un enseignement, on a tendance à pervertir cet enseignement au fil des années. Fondamentalement, il n'y a pas de différence. La seule chose est de conduire simplement le fidèle vers Dieu. Mais maintenant existent des problèmes. Il y a des marabouts qui sont des hommes de culture et des marabouts qui ne savent rien, qui sont des ignares et qui se méfient de ceux qui savent. Dieu les considère comme des ennemis; c'est normal. Ces marabouts qui ne savent rien ne voudraient pas rencontrer ni approcher les vrais marabouts parce que ce serait faire montre de leur ignorance, de leur manque de culture. Ce qui les arrange, c'est de se tenir à distance, de créer l'animosité entre les hommes pour pouvoir faire ainsi ce qu'ils veulent. C'est tout.»



28 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (21:15 PM)
    Khalifa Ro khaya Ndiaye



    Baa Bacar Sedikh
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (21:21 PM)
    Ikhsane ou irsane. Sy Malick Yalla na gna fi Yagga te werr. Daahira ya barri n'a gnou téyye wayé sa maame mo takhe.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (21:21 PM)
    Si tous le monde fait comme Mame Abdou ou serigne sidy, y aura jamais de problème.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (21:30 PM)
    Djara dieuf Sy Malick

    Que Dieu te donne longue vie
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (21:30 PM)
    Tout le drame du Sénégal, ce sont ses Marabouts!!!!!!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (21:32 PM)
    Khalifa Ro khaya Ndiaye



    Baa Bacar Sedikh

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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (21:36 PM)
    Marabouts yi barri na gnou, cheikh yi barri na gnou, gni djanga akke gni djangoule. Wayé Sy Malick djoulitte yi deugg khame n'a gnou. Yalla nga fi Yagga te wérr.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (21:36 PM)
    Avoir des amulettes ne fait pas parti de l'islam.

    Voilà qui est bien dit.
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    Auteur

    Anonyme Jony

    En Avril, 2017 (21:37 PM)
    Des érudits existent au Sénégal (mame Abdou , cheikh saliou etc..) des mare à bout des kon ( kara,tafa sy , Khalifa niass , bethio etc...) ils apportent absolument rien à l'islam
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (21:44 PM)
    Arretez d'endormir le peuple avec vos fables et contes de fées de "mystique".

    Sunna doy na niou seuk.

    bida'a aak shirk bii dafa doy!!!
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    Auteur

    Abm

    En Avril, 2017 (21:47 PM)
    100 guerres, 100 combats essentiellement des noirs qui avaient rien demandé à personne! On m'a dit "lakum dinnu kum waliyadiin" Faudrait un jour discuter du côté sanguinaire de Foutiyou au mm titre que nous rappelons son érudition incontestable et incontestée. :sunugaal: 
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    Auteur

    Lucifer666

    En Avril, 2017 (21:51 PM)
    Deux seules choses sont vraies ; on vient au monde tout seul et nu et on repart tout seul, tout le reste n'est que détails.

    Occupez vous de vos vies, personne sur terre ne peut le faire à votre place.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (21:54 PM)
    IHSAAN ET NON IRSAAN. C UNE PETITE ERREUR DE SAISIE
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    Auteur

    Thieyacine

    En Avril, 2017 (21:58 PM)
    Ils ne sont pas des marabouts , mais des truands deguises en marabouts , le mite du maraboutisme au senegal depasse nos frontieres.
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    Auteur

    Thiato Tchate

    En Avril, 2017 (22:01 PM)
    Les marabouts sont cancer du pays le religoon est opiem du peuple



    Il n'y a pas de dieu ni enfer ni paradis ,

    Sénégalais réveillez vous, regardée ce qui ce passe a daaka

    Comment un marabout qui peut même pas sauvée ses talibe sur le feu

    Et lui meme est sauvé la religion est cree par des hommes ,

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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (22:20 PM)
    La force de elh Malick c'est d avoir compris très tôt qu il fallait quitter l ethnie poular pour devenir wolof. Il a compris très tôt que rester poular c est s enfermer dans le moyen âge. Rester dans le fouta c est s enfermer dans une population qui ne connaît que la haine et la méchanceté. Alors il a choisi de wolofiser sa famille et de s installer à tivaouane.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (22:32 PM)
    Al Amin parle comme si Tivaoune était le seul centre de diffusion du Tidjiannisme et comme si l'hérédité avait une valeur en Islam.

    Le Tidjannisme fait son chemin mais tous devons reconnaitre l'apport décisif des autres et d'un homme en particulier. Veuillez me permettre de ne pas citer son nom!

    NANIOU BAYI SOUL DIEUF WAY

    La vérité historique c'est que, à partir de 1937, le tidjannisme s'est répandu en Afrique noire telle une trainée de poudre. Al Amin occulte de de dire celui qui en a eu l'insigne honneur mais se livre en lieu et place à son jeu favori, lancer des piques.

     :sunugaal: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (23:04 PM)
    Yaw ya meunn gnapp saday doule khamnga louy 500 millions
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (23:10 PM)
    Mdrrr saway kay daa coontane rek di wakh. Nii nanouy def di forcé. Gnoune khamnagn lepp
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (23:13 PM)
    Les sénégalais adorent les arabes. Pourquoi suivre un courant islamistes qui vient du Maroc alors que touba est si près. Geume lene sene bopp waye
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (23:18 PM)
    Ahh ils ont le complexe du teint clair mon cher. Ils preferent etre esclave des arabes. On sera tkrs des sobordonnés. C'est pas pour rien que Dieu a envoyé le prophete parmi eux. Reflechissez
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (23:40 PM)
    Encore une perle rare...Vive le Sénégal des penseurs pas des penseurs à grande vitesse (PGV)

    «Que [l’Autorité] se borne à être juste nous nous chargerons d’être heureux» Benjamin Constant

    Selon la Théogonie d’Hésiode, au commencement était le Chaos d’où sont issus le Ciel et la Terre, qui, en s’unissant, ont engendré le monstre Cronos. Cronos dévorait ses propres enfants après les avoir engendrés. Sa femme (qui était sa sœur), Rhéa, décida un jour de substituer à l’enfant nouveau-né une pierre emmaillotée. L’enfant sauvé de la voracité de son père n’était autre que Zeus qui finit par triompher de son père. Si Cronos est généralement interprété comme le symbole du temps (tout nait dans celui-ci et tout y devient caduc) il pourrait aussi être le symbole de l’histoire du président-politicien (selon l’expression de Mody Niang) et de la vanité de ses subterfuges. Il aura tout essayé ! Du chaos de 2011 à 2012 est née l’histoire tragique de la présidence (trop ordinaire) de Macky Sall, l’homme qui voulait réduire son opposition à sa plus simple expression en ne comptant que sur la manipulation des consciences et l’instrumentalisation de la justice.

    Du marchandage filmé du mouton de Tabaski à l’emprisonnement industriel d’opposants, c’est la même logique : à défaut de convaincre par une vision et une pratique politiques cohérentes et probantes, Macky a jeté son dévolu sur la fiction et l’affabulation. Fabriqué en grande partie par la presse, il croyait pouvoir gouverner les Sénégalais par la manipulation et par la peur. Le nombre impressionnant de journalistes, de communicants et de patrons de presse (ses amis !) dans le cabinet et dans le gouvernement Macky est symptomatique d’un penchant totalitariste du personnage. Pour assouvir ses desseins oligarchiques, Macky Sall et son clan ont effacé la frontière entre « informer » et « communiquer » : il suffit de regarder la RTS et une certaine télé privée pour s’en convaincre.

    Informer c’est porter à la connaissance d’autrui les faits tels qu’ils sont dans leur contexte et leur exhaustivité. Communiquer c’est mettre en forme, voire mettre en scène (dramatisation, exagération, caricature, « dé-contextualisation » et surtout, dé-conceptualisation). L’avantage de la dé-conceptualisation c’est de faciliter l’imitation par la masse d’une pensée stéréotypée, dépourvue de toute logique argumentative. « L’affirmation pure et simple, dégagée de tout raisonnement et de toute preuve, est un des plus sûrs moyens de faire pénétrer une idée dans l’esprit des foules. Plus l’affirmation est concise, plus elle est dépourvue de toute apparence de preuves et de démonstration, plus elle a d’autorité » disait Gustave le Bon dans ce sens. La frénésie avec laquelle Macky Sall s’est rué vers le contrôle de l’espace public, par le contrôle direct ou indirect des médias traduit sa foi en la toute-puissance de l’opinion publique.

    Quant à la dé-contextualisation, elle permet de semer le doute et de dissiper la frontière entre la vérité et le mensonge. Car le mensonge, c’est connu, pour opérer avec succès, a toujours besoin d’une dose minimale de vérité. Ainsi, C’est plus vrai et plus sensé de parler de la « caisse noire » et de fonds politiques du Président que d’affirmer qu’il a levé le voile sur son salaire qui est de 5millions. Dire que Wade a été rejeté par 65% des électeurs sénégalais est plus vrai que répéter que Macky Sall à été élu avec 65%. Dire que Karim Wade a été condamné à 7ans de prisons pour enrichissement illicite est plus exact que dire qu’il été condamné parce qu’il a volé ou détourné des deniers publics. Bref, la communication est l’action d’établir une relation avec d’autres personnes, voire de produire une action. La communication est idéologique, elle n’est jamais ingénue, neutre, car elle vise un impact : c’est pourquoi on parle d’art ou de technique de communication.

    Macky Sall et ses spin-doctors croient fermement au « manufacturing consent » (la fabrique de l’opinion) dont parle Naom Chomsky : la convoitise effrénée du clergé intellectuel (hommes de média, universitaires, leaders d’opinion) et des artistes obéit à cette logique de fabrique d’opinion. L’homme politique moderne compense son déficit de leadership par la « peopleisation » ou vedettisation : il incarne la posture de star. Et comme star, il a besoin de faire le buzz, d’habiter dans les consciences, de communiquer de façon industrielle. Le politicien de métier est celui chez qui il n’y aucune espèce de différence entre politique et communication : il est persuadé que l’opinion peut être fabriquée. Il faut dire qu’il n a pas tout à fait tort de penser de la sorte, car la psychologie, la psychosociologie et la sociologie nous ont appris que l’imitation est un des principaux vecteurs de la socialisation de l’individu. Gustave le Bon explique que les idées et les sentiments sont aussi contagieux que les maladies : « C’est surtout par le mécanisme de la contagion, jamais par celui du raisonnement, que se propagent les opinions et les croyances des foules ». Le rejet des dérives de fin de règne de Wade a été très mal exploité par la classe politique : on a tout simplement attisé la haine contre lui au lieu de travailler à asseoir une alternative politique crédible et porteuse d’un sursaut citoyen capable de mener avec abnégation le combat pour le développement. On a sciemment noyé dans l’océan des sentiments anti-Wade le débat sur la crédibilité des hommes et leur programme.

    Le résultat pitoyable auquel on a abouti aujourd’hui c’est que notre pays est sous le règne d’une médiocrité jamais égalée dans l’histoire du Sénégal. Un endettement inutile et aveugle, des projets loufoques et des plans électoralistes : tout ce brouhaha est juste entretenu pour cacher l’incapacité de Macky Sall en prendre en charge les aspirations profondes du peuple. Pour occulter leur médiocrité historique, les tenants du régime ont sournoisement investi les partis d’opposition et les médias. Dans tous les partis ils ont leurs pions qu’ils entretiennent à coup de millions ; même les retraités de luxe du M23 reçoivent leur part des dividendes de leur engagement ou plutôt de leur désengagement citoyen. Les partis d’opposition sont infestés de taupes qui travaillent sournoisement pour le régime oligarchique de Macky Sall. Dans les médias, ils pèsent non par la qualité de leurs arguments (ils sont incapables de débattre, ils reproduisent des schémas intellectuels) mais par leur force de pression. Tous les médias en ligne, la presse écrite ou parlée et la télévision subissent des pressions : ils veulent contrôler les médias soit par la publicité, soit par l’introduction d’un ver dans le fruit. Une certaine presse en ligne est devenue un organe voire, une officine de publicité pour les activités du gouvernement.

    Le rêve puéril de ces apprentis politiciens était de contrôler les consciences par l’entremise des médias. Mais il y a une donne qu’ils avaient oubliée : l’opinion publique est aussi volatile que l’essence. Le mensonge, la corruption, la pression, l’organisation d’une spirale du silence (par le choix des sujets débats et d’actualité Elisabeth Noëlle-Neumann) ne suffisent pas à dompter l’opinion publique précisément parce qu’elle ne pense pas ; elle est plus émotionnelle que rationnelle. Ils ont oublié que les médias parallèles, appelés de façon générique les réseaux sociaux, étaient de puissants contre-pouvoir de la presse traditionnelle. Puisque la presse a, en partie, déserté son rôle de contre-pouvoir pour flirter avec le pouvoir, sa place a été occupée par les réseaux sociaux qui appartiennent, non à des lobbyistes sournois (qui prétendent parler au nom du peuple pour assouvir leur dessein) mais aux citoyens.

    Comme Cronos, Macky le dévoreur de libertés et de carrières politiques sera dévoré par son insatiable appétit du pouvoir. Un proverbe sérère a dit que l’arbuste qui deviendra l’arbre à palabre du village grandit à l’insu du bûcheron : il échappe à la hache faucheuse de ce dernier parce qu’il ne le verra pas. Alors Macky peut emprisonner qui il veut et même toute l’opposition ; il peut acheter des opposants sans dignité et quelques journalistes véreux, mais il ne pourra pas résister à l’éveil du peuple qui sera forcément brutal. Car plus le peuple est faussement attaché à des chimères et à des idoles, plus son rejet de celles-ci sera violent. Ruminant son erreur ou la crédulité qui l’a exposé à la roublardise des lobbies, le peuple voudra à la fois se libérer du joug du menteur et venger la violence de l’imposture qui l’a autant aveuglé.

    Alassane K. KITANE

    Professeur au Lycée Serigne Ahmadou Ndack Seck de Thiès

    Secrétaire général du Mouvement citoyen LABEL-Sénégal

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    Auteur

    Anonymepatali

    En Avril, 2017 (06:22 AM)
    La place de khalif est réservée aux sages, dieu ne se trompe pas. Cette analyse qui date de plus de trente ans montre la sagesse et la dimension de cette Homme. Un homme loyal à tout point de vue. C'est maintenant qu'on découvre l'homme.  :sunugaal: 
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    Auteur

    Foulbés!

    En Avril, 2017 (06:30 AM)
    Il y a, d'une part-à-part

    (les pseudos religieux de là-bas- & là-bas-là-bas),

    leurs paroles, bavardages, cris, ruses, astuces, fanfaronnades, exhibitions, mensonges, falsifications, triches, usurpations, ajouts, rajouts, surajouts, charcutages, greffages, manoeuvres, manipulations, combines-complots-pactes diaboliques,

    d'autre-part-à-part-entièrement-à-part

    (les mêmes pseudos religieux cités d'emblée)

    leurs faits-démarches-actes-actions-démarches concrétement concrets qui sont totalement aux antipodes de l'Islam authentique,

    Celui de Dieu, du Prophète Muhammad, les Principes fondamentaux des sains-saints Textes & Contextes (Coran de Dieu).

    Un religieux sincérement-honnêtement-dignement religieux,

    a autre chose à faire que de s'immiscer dans les affaires d'une République plurielle, laïque, démocratique, sociale d'un Sénégal éternellement archi-pluriel en tout de tout de TOUT en TOUT,

    de combiner-comploter-pactiser pour des funestes desseins, de s'adonner à l'exploitation sordide de la Foi religieuse à des fins purement mercantilistes, de bouffer insatiablement-inlassablement des tonnes et des tonnes de harams-ribas,

    de parrainer des corrompus-prédateurs-trafiquants-magouilleurs-mafieux-criminels-assassins-menteurs-falsificateurs-tricheurs-usurpateurs-incompétents-incapables-paresseux-oisifs-fainéants-malhonnêtes-traitres-méchants-envieux-haineux-racistes déguisés.

    Qui a entendu, ne serait-ce qu'une seule fois,

    les "religieux" de là-bas & là-bas-là-bas faire publiquement référence au Fouta Toro, saine-sainte Terre, qui a donné la Vie à Thierno Malick Sy, Thierno Amadou Bâ (falsifié ba-m-ba)?

    Nombreux étrangers se limitent à avaler goulûment les torrentiels torrents de bobards-foutaises-mensonges-falsifications-usurpations-triches que ces "religieux" éjectent en permanence, n'importe quand, n'importe où, face à n'importe

    pour masquer-déguiser-truquer-camoufler les réalités réellement réelles du Senegal éternellement archi-pluriel de tout en tout de tout en TOUT de TOUT depuis les nuits de tous les temps et pour l'éternité éternelle.

    Pourtant c'est archi-simple de décrypter les tonnes de bobards que ces cruels fléaux-parasites insatiables déversent en permanence, sans vergogne, sans scrupules.

    Certains-es-certainement-certains-es....?

    Pauvre & triste Sénégal!

    FOULBES!!!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (07:28 AM)
    Merci Mr KITANE, pour cette contribution limpide, sans fioritures.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (13:20 PM)
    Pour moi si ts les musulmans mm si on a d différent vision sur le coran suivaient seulma le prophète psl et pas un autr le senegal n'aurait pa c blem wahdji moy serign si sen Talibé yi gnofiy def lou nek lou yalla di terer donc c koi leurs contribution j m demande
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (20:57 PM)
    DIEURADIEUF . MASHALLA
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (01:04 AM)
    serignemoustaphasy



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