Alors qu'il ne lui restait à purger que 6 mois, le détenu de confiance Adama Ndiaye s’est mis dans de sales draps. Ayant tenté d'abuser d'une jeune domestique, après s'être fait passer pour un policier auprès d'elle, il risque encore 5 ans ferme si le tribunal suit la logique du parquet.
Condamné en 2009 à deux ans ferme pour trafic de drogue, Adama Ndiaye qui a déjà purgé les trois-quarts de sa peine et qui devait recouvrer dans 6 mois la liberté vient d'aggraver son cas. Transféré au Camp pénal de Liberté 6 pour y purger sa peine de 2 ans, Adama qui était parvenu par sa bonne conduite à bénéficier du statut de détenu de confiance vient ainsi d'anéantir toutes ses chances de humer l'air de la liberté avant peu. Ceci après avoir tenté d'abuser d'une jeune domestique, en se faisant passer pour un policier. Jugé hier pour attentat à la pudeur et usurpation de fonction, il encourt 5 ans ferme requis à son encontre par le parquet. Qualifiant de «très grave» le comportement du détenu de confiance qui apparemment «n'est pas prêt à faire amende honorable», le représentant du ministère public a démontré la constance des faits, balayant ainsi le tissu de mensonges servi à la barre par Adama Ndiaye. Pour avoir gagné la confiance de ses gardiens de l'Administration pénitentiaire, il était autorisé à sortir de la prison pour effectuer des corvées au camp Sékou Mballo du Groupement mobile d’intervention (Gmi), puis de regagner sa cellule avant le crépuscule. C'est donc dans ces circonstances que, dans la journée du 3 novembre dernier, il a jeté son dévolu sur une domestique de 17 ans qui passait dans les parages. Et dès qu’il s’est aperçu qu’il avait affaire à une domestique, il n'a pas hésité à se faire passer pour un policier, avant de lui proposer du travail et un meilleur salaire. Un subterfuge pour la conduire dans le foyer du camp en partie vide. «Il m'a demandé de l'embrasser et lorsque j'ai refusé, il m'a giflée avant de tenter d'enlever ma jupe, mais en vain», a narré la fille. Il faut dire que cette dernière qui s'était retrouvée au sol n'a dû son salut qu’à ses cris. Interrogé à son tour, Adama Ndiaye a soutenu pour se tirer d'affaire que la domestique était sa copine et qu'elle était consentante à l'acte sexuel, même si à la police il avait buté sur le nom de la jeune fille. «Elle m'a demandé de l'embrasser, mais j'ai refusé», a soutenu Adama Ndiaye, soulevant du coup l'ire de toute la salle. Suffisant pour que l'un des assesseurs lui lance : «tu es en prison depuis longtemps et j'imagine que tu ne vas pas repousser une fille qui demande à t'embrasser»? Confondu, le prévenu a, pour toute réponse, baissé la tête. Le verdict du procès sera connu le 11 novembre prochain.
12 Commentaires
Biitankaa
En Novembre, 2010 (13:00 PM)Graw
En Novembre, 2010 (13:01 PM)Chiwie
En Novembre, 2010 (13:05 PM)Femme_delombre
En Novembre, 2010 (13:06 PM)Benn Grand
En Novembre, 2010 (13:06 PM)Yams
En Novembre, 2010 (13:08 PM)Lebouc
En Novembre, 2010 (13:08 PM)Adjja
En Novembre, 2010 (13:09 PM)Dawoul Bagar
En Novembre, 2010 (13:38 PM)Wakh Wakhaty
En Novembre, 2010 (14:22 PM)Uroy
En Novembre, 2010 (14:52 PM)Chevalier Errant
En Novembre, 2010 (15:10 PM)Participer à la Discussion