"Nous exigeons le recrutement et
l'affectation, avant la fin de novembre, de tous les sortants des écoles
de formation d'enseignants", a dit Samba Dang, coordinateur du
Collectif des diplômés de la FASTEF.
Les enseignants fraîchement sortis de la FASTEF et n'étant pas encore
recrutés dans la fonction publique sont au nombre de 1.554, a-t-il
précisé lors d'une marche de protestation contre le non-recrutement des
nouveaux diplômés par l'Etat.
Des leaders de syndicats d'enseignants ont soutenu les manifestants, qui
ont déroulé leur marche de protestation de la Place de l'obélisque à la
RTS.
Plusieurs centaines de personnes arborant des brassards rouges
soulevaient des pancartes sur lesquelles il était écrit : "Enseigne,
notre vocation, notre passion", "Affectation de tout le monde ou rien",
etc.
"L’éducation ne semble pas être la priorité du gouvernement", a dénoncé
Abdoulaye Ndoye, le porte-parole du Cadre unitaire et syndical des
enseignants du moyen et du secondaire (CUSEMS).
"Je suis professeur au lycée des Parcelles Assainie, dans la banlieue
dakaroise, où nous avons des classes pléthoriques, avec plus de 80
élèves. Et pourtant, l'effectif moyen d'une classe est de 45 élèves", a
souligné M. Ndoye, venu apporter aux manifestants le soutien du CUSEMS.
Le crédit horaire de certaines disciplines a été réduit, à cause du
déficit de professeurs, a-t-il dit, pour laisser entendre que l'Etat a
besoin des nouveaux diplômés de la FASTEF et de l'INSEPS.
"Le Premier ministre Aminata Touré a dit dans sa Déclaration de
politique générale qu’il faut recruter des enseignants et améliorer la
qualité de l’enseignement. [...] On ne peut pas le faire si on n’a pas
des enseignants formés, motivés et bien payés", a argué le porte-parole
du CUSEMS.
Le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du
moyen-secondaire du Sénégal (SAEMS), Mamadou Lamine Dianté, a assuré aux
enseignants protestataires le soutien de son syndicat, affirmant
qu’"ils ne seront jamais seuls dans ce combat".
Selon Samba Dang, une réunion des membres du collectif avec le ministre
de l'Education nationale, Serigne Mbaye Thaim, est prévue samedi à 16
heures, à la FASTEF.
Societe
Des diplômés de la FASTEF et de l'INSEPS exigent leur recrutement dans la fonction publique
Des diplômés de la Faculté des
sciences et technologies de l'éducation et de la formation (FASTEF) et
de l'Institut national supérieur de l'éducation populaire et du sport
(INSEPS) ont encore réclamé vendredi leur recrutement dans la fonction
publique.
16 Commentaires
P
En Novembre, 2013 (17:35 PM)C'est tous les senegalais qui ont droit au boulot.
Vous nous emmerdezzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Jang
En Novembre, 2013 (17:37 PM)Ex Sénégalais
En Novembre, 2013 (17:48 PM)Immeuble
En Novembre, 2013 (18:03 PM)Sbek
En Novembre, 2013 (18:39 PM)D abord ,il faut que les jeunes étudiants, au moment de l orientation post-bac, se renseignent plus sérieusement sur les débouches réels des filières qu ils vont emprunter. Après tout, c est de leur avenir qu il s agit et personne ne devrait se sentir plus concerné qu eux- mêmes. L' État a la responsabilité entiere de rendre cette information sur les debouches disponible et à jour. On ne doit pas jouer avec l avenir des enfants du Sénégal.
Ensuite, il faudrait que les jeunes diplômés comprennent quelque chose de bien simple : dans un pays où l'instruction ne peut encore être dispensée à tout le monde, recevoir une formation quasi-gratuite de l'Etat est déjà un privilège considérable. En retour, il faut avoir la décence de ne pas exiger un emploi de la Collectivité Nationale. Maintenant , c est à eux d imaginer ce qu'ils peuvent faire du don qu'ils ont reçu : créer des entreprises, rejoindre le secteur privé, saisir de opportunités en dehors de leur spécialité, vendre leur competnce à l étranger,...... Je ne dis pas que c'est simple et évident, mais il faut quand même que ce jeunes trouvent une autre option que d être fonctionnaires. Ils sont intelligents, capables, ils l ont prouvé en réussissant des études difficiles, je suis sûr qu ils peuvent aussi prendre en charge leur avenir à la place de l ' État.
Et de facon plus fondamentale, L État Senegalais n'a evidemment pas les moyens d offrir une éducation de qualité et un emploi de fonctionnaire à chaque sénégalais. Ce ne peut et ne doit être de ses ambitions. C est deja une injustice de réserver nos faibles moyens à seulement une fraction de la population et de laisser de milliers d niants au bord de la route . Privatiser le systeme educatif, ce serait responsabiliser tout le monde eleves comme enseignants. Cela marcherait pour autant que autant que lEtat assure un contrôle rigoureux des organismes de formation et qu'il reste maitre de la definition de notre politique d éducation. Il est temps de s'interroger sur la nécessité du désengagement de l'Etat du secteur éducatif. Il ne faut pas qu l y ait de tabous. Osons au moins imaginer que l État garderait la définition de la politique éducative, l organisation des filieres, le maillage du territoire national, la délivrance d agréments, l homogeneisation et la certification des programmes et des diplômes, la veille strategique et et l'information des acteurs et laisserait tout le resta au secteur marchand. Son engagemnt financier se limiterait aux subventions pour certaines filieres, à l attribution de bourses au mérite et de bourses aux très défavorisés.
Notre gouvernement de sensibilité libérale devrait oser en finir avec le systeme educatif hérité du regime socialiste .
Macky es- tu là ?
Question
En Novembre, 2013 (19:02 PM)Star Of David
En Novembre, 2013 (19:14 PM)Jsjs
En Novembre, 2013 (19:19 PM)Mama Goorgoolo
En Novembre, 2013 (19:24 PM)Star Of David
En Novembre, 2013 (19:27 PM)Charles Ins
En Novembre, 2013 (21:13 PM)Ancienne Fastéfienne
En Novembre, 2013 (21:41 PM)Citoyen Sénégalais
En Novembre, 2013 (11:20 AM)Ndongo Ucad
En Novembre, 2013 (13:56 PM)Merci
Bo
En Novembre, 2013 (15:30 PM)Baal
En Novembre, 2013 (12:11 PM)Participer à la Discussion