Le rapporteur général de la commission de rédaction de l’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours, a mis à nu les ‘’erreurs’ relevées dans les 5 volumes sur 25 déjà parus. Lesquels ont suscité beaucoup de polémiques. Invité sur Rfm, le Professeur Mamadou Fall « évoque le manque de moyens et de désengagement de certaines personnes ressources qui avaient pourtant promis de leur apporter des corpus ».
«Dès le départ, nous n’avons exclu personne. Nous les avons invités pour leur dire que nous sommes des universitaires et nous ne pouvons pas écrire l’histoire du Sénégal, tout seul. Sinon, nous avons aussi prévu de les retrouver à travers les séminaires régionaux que nous allons organiser. On en a déjà fait 3 et nous comptons couvrir l’ensemble des régions du Sénégal, mais les moyens n’ont pas suivi. C’est cela le quiproquo », a-t-il reconnu.
« On a un programme théorique mais on n’a pas un programme assis sur des finances »
Tout en soulignant que toutes les familles religieuses avaient été approchées dans ce projet. « Nous avons commencé le travail au niveau académique. Nous avons attendu les conclusions des familles religieuses, des communicateurs traditionnels et pour l’essentiel, ils n’ont pas réagi. La seule contribution qui nous a été livrée, est celle de Amadou Sèye sur le Walo et plus tard d’autres sont venus nous proposer leurs textes. Mais la majorité attendait qu’on vienne les voir parce que c’est ce qui était prévu dans le programme », a expliqué le rapporteur général de ladite commission.
Le Pr Mamadou Diouf de renseigner : « On a un programme théorique mais on n’a pas un programme assis sur des finances. On a beau avoir les meilleures intentions du monde mais si on n’a pas les moyens, on ne peut pas les réaliser ».
Plus loin, il fait savoir : « Ce programme est en cours et il faut rappeler au public que les 5 volumes qui sont sorties ne sont que des introductions à l’histoire du Sénégal. Il y encore plus de 30 volumes qui concernent la série ‘’Etude et documents’’. Dans ces volumes, tout le monde peut intervenir même si leurs textes ne répondent pas aux normes académiques. Tant que ce corpus a un intérêt pour l’histoire du Sénégal, nous allons les publier dans cette série. Mais le cœur du travail reste un travail universitaire et de scientifique fondé sur des normes reconnues et approuvées. Donc, il n’y a pas d’équivoque !».
8 Commentaires
Universitaires Condescendants
En Septembre, 2019 (17:59 PM)Non ! avec une méthodologie aussi nulle, une démarche non inclusive et non participative, c'est tout sauf un travail scientifique ! Quand la méthodologie est mauvaise les résultats ne peuvent être fiables ! La précipitation et la condescendance sont les failles de votre étude ! ET VOUS OSEZ EDITER DES VOLUMES SANS QUE VOTRE TRAVAIL NE SOIT VALIDE PAR LES POPULATIONS CIBLE DONT VOUS ETIEZ SENSES NARRER LEUR HISTOIRE !!!! Il n y a pas plus nuls que ces soi disants universitaires qui n'ont fait que des compilations des travaux de leurs étudiants mais qui ont perdu tout leur sens critique pour faire une recherche digne de ce nom !
Khalil
En Septembre, 2019 (18:49 PM)Soyons sérieux, Monsieur Der Thiam s’est distingué plus par son OPPORTUNISME politique, son LARBINISME systémique que par ses prétendus qualités d’historien ces 40 dernières années.
Voilà un homme avec des hameçons qu’il fait mordre à chaque nouveau président élu, juste pour défendre ses propres intérêts.
Avec Abdou Diouf, son hameçon c’était « Mouvement Abdo Niou Doy ».
Avec Abdoulaye Wade, son hameçon s’appelait « CAP 21 » avec à la clé 3 milliards 330 millions cumulés. Il a publiquement avoué que chaque parti de son ‘’hameçon’’ « cap21 » recevait 300.000/mois au moins.
Avec Macky, il prend toute l’histoire du Sénégal comme hameçon pour entrer dans les grâces de Macky avec minimum 250 millions de financement à la clé.
Iba Der, on ne lui connait aucun acte de courage politique à part ses interminables lettres au gouvernement toujours classées sans suite.
Il fut son ministre de 83 à 88. Il a donc appliqué aveuglément les politiques d’ajustement structurel dans le secteur éducatif.
Iba Der était là en tant que premier vice Président de l’Assemblé quand le couperet de l’Assemblée nationale tombait sur la tête de Macky.
Iba der Thiam c’est aussi le 23 juin. Il était là, prêt à voter le quart bloquant et le ticket gagnant.
Der la science c’est encore lui qui en grand politicien et soutien inconditionnel de Wade pour un 3e mandat qui accusa le Pr Madani Sy de propos contradictoires dans son livre « Les régimes politiques sénégalais de l'indépendance à l'alternance politique (1960-2008) » Réponse du Professeur : « pour un livre publié en 2009 comment voulez-vous que je parle de ça dans mon livre alors que le président Wade n’avait pas encore fait état de sa candidature » ?
Iba der c’est le même qui a traité Wade de « Diable sorti de sa boite » avant de chanter publiquement la « Wade formula ».
N’est-ce pas le même Der qui voulait empêchait à Abdoulaye Bathily d’être nommé Maitre de conférence sous prétexte qu’il avait fait sa thèse en Angleterre. Raison pour laquelle, Abdou Diouf, le traita d’hypocrite dans ses mémoires.
C’est pour dire que seul un noble (pas au sens ethno-social mais au sens axiologique) peut faire ce travail et non un politicien qui a prit gout avec les deniers publics. On ne peut s’accommoder du ribba et dire la vérité. C'est impossible. Oui, les fonds politiques que recevait la CAP 21 c’était du Riiba. Der est indigne pour rédiger notre histoire. Bon oublions tout ça, celui qui nous dirige et qui l’a nommé est pire que lui !
Abdoulaye Fall
En Septembre, 2019 (19:06 PM)Diouf-fall
En Septembre, 2019 (21:13 PM)Vous ‘êtes aussi nuls que les rédacteurs de cette HGS.
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