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L’OMVG, au cœur du développement et de l’intégration régionale

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L’OMVG, au cœur du développement et de l’intégration régionale
L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG) est une institution sous-régionale créée en 1978 et qui réunit quatre Etats-membres la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et le Sénégal. Le Haut-Commissariat de l’OMVG est l’organe d’exécution des programmes de développement intégré mis en œuvre par les quatre pays membres pour une exploitation rationnelle et harmonieuse des ressources des bassins des fleuves Gambie, Kayanga Géba et Koliba-Corubal.

A l’issue du 1er Sommet Extraordinaire tenu le 29 janvier 2016 à Addis Abeba (Ethiopie), les Chefs d’État et de Gouvernement des États-membres ont restructuré l’Organisation et donné les orientations en vue du démarrage des travaux du Projet Energie, au regard de son importance stratégique pour nos Etats.

Le Projet Energie

Le lancement des travaux du Projet Energie a eu lieu à Kalétaen Guinée le 4 février 2017, sous la présidence effective des Chefs d’Etat de la Guinée, de la Gambie et de la Guinée-Bissau. Le Projet Energie comporte deux Composantes : l’Interconnexion et l’Aménagement Hydroélectrique de Sambangalou (AHES), communément appelé le Barrage de Sambangalou.
 
? L’Interconnexion

En Décembre 2023, l’Organisation a terminé la construction et la mise en service d’un réseau d’interconnexion électrique composé de 1677 Km de lignes 225 kV d’une capacité de transport de 800 MW, équipées de 36 paires de fibres optiques, 15 Postes électriques 225 kV et 2 Dispatching qui relient les 4 Etats-membres. Pour la réalisation de l’Interconnexion, l’OMVG a bénéficié de l’appui de 8 Partenaires Techniques et Financiers (AFD, BAD, BEI, BID, BM, BOAD, FKDEA et KfW) avec la contribution des États-membres et exécuté dans les meilleures conditions  18 Contrats commerciaux avec des Sociétés de renommée internationale (Eiffage/Elecnor, KEC International, VINCI/CEGELEC, SUMEC Xd, NCC, Siemens Belgique, GAUFF et AECOM). La réalisation de cette importante infrastructure a généré 4.230 emplois temporaires et laissera derrière elle 290 emplois permanents.

La mise en service de l’Interconnexion offre une mine d’opportunités aux Etats-membres

Développer les réseaux électriques nationaux

L’interconnexion offre aux Etats-membres de nombreuses opportunités de développement des réseaux nationaux d’approvisionnement électrique et permettra de s’interconnecter avec les réseaux de l’OMVS et de TRANSCO CLSG (Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée). Désormais, les Sociétés Nationales d’Electricité peuvent acheter et vendre de l’électricité aussi bien entre elles qu’avec les pays de la sous-région. Actuellement avec la mise en service du réseau OMVG, 15 pays de l’Afrique de l’Ouest sont interconnectés.

En plus de la desserte, la qualité et la stabilité de la fourniture ont déjà amélioré le quotidien de centaines de milliers d’habitants. Enfin, avec la disponibilité des infrastructures de l’Interconnexion de l’OMVG, les Etats-membres peuvent réaliser des infrastructures connexes nationales raccordées au réseau de l’OMVG, tel que le site de production photovoltaïque de Jabang en Gambie.

Electrification rurale à partir du réseau de l’Interconnexion

Grâce à l’Interconnexion, il est également prévu la mise en œuvre d’un programme d’électrification rurale à partir des lignes et des Postes. L’OMVG, sur financements de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement, a conduit des études d’électrification de localités autour des postes sources de l’OMVG et le long de la ligne d’interconnexion. Ces études ont été achevées et les localités devant en bénéficier dans les 4 Etats ont été identifiées. Le projet d’accès à l’électricité autour des postes sources est financé par la Banque Mondiale. C’est ainsi qu’au titre des études financées par la BM, la Gambie et la Guinée-Bissau ont bénéficié d’un financement, dans le cadre de la 1ère phase du projet régional d’accès à l’électricité de la CEDEAO, respectivement de 66 millions USD et 60 millions USD.

Commercialisation de la fibre optique

L’Interconnexion est équipée de 36 paires de fibre optique. Quatre (4) paires sont utilisées pour le fonctionnement du réseau, les 32 paires restantes seront commercialisées. A cet effet, l’OMVG envisage de s’adjoindre les services d’un Conseil pour l’assister dans le processus de recrutement d’un Opérateur de la Fibre Optique.

La prise en charge des impacts sociaux et environnementaux des travaux de l’Interconnexion

La réalisation de l’Interconnexion a occasionné quelques pertes temporaires et de rares pertes définitives. Aussi, d’importantes initiatives ont été menées pour compenser les différentes catégories de Personnes Affectées par le Projet (PAP). Plus de 5000 PAP dont les terres se situent dans le corridor de la ligne et dans l’emprise des postes ont reçu des indemnisations de près de 6,5 milliards de Fcfa. 85 habitations et autres structures ont été reconstruites pour un coût global de presque 800 millions de Fcfa.

Près de 10 000 femmes vivant sur l’axe de la ligne ont bénéficié de financements d’un montant de 146 millions de FCFA pour des activités génératrices de revenus et 130 acteursdu Projet et des représentants des Etats formés à la prise en charge des violences basées sur le genre dans les chantiers et administrations du Projet. Toujours au chapitre des indemnisations, 371 000 têtes de bétail ont été vaccinées pour compenser les pertes fourragères sous le corridor de la ligne.

Enfin au plan environnemental, plus de 342 000 plantsd’arbres sélectionnés ont été mis en terre sur 790 ha pour restaurer les habitats des chimpanzés et les déboisements occasionnés par les travaux.
 
? L’Aménagement Hydroélectrique de Sambangalou(AHES)

Le Barrage de Sambangalou est la deuxième Composante du Projet Energie de l’OMVG. Il est situé dans le village éponyme, à 25 kilomètres de la ville de Kédougou à la frontière entre le Sénégal et la Guinée.

Avec ses 108,3 mètres de haut, bâti à la côte de 196 m, il aura une longueur de 540 m créant ainsi un réservoir de 3,8 milliards m3 sur une superficie de 188 km², à cheval entre le Sénégal (18%) et la Guinée (82%). La centrale électrique qui sera construite au pied du barrage aura une puissance installée de 128 MW et produira annuellement 394,3 gigawattheures (GWH) d’énergie propre et renouvelable. Cette énergie sera partagée entre les quatre pays membres de l’OMVG. Le réservoir permettra l’irrigation de 90 000 ha de terres agricoles (50 000 ha en Gambie et 40 000 ha au Sénégal) ainsi que l’approvisionnement en eau potable des localités environnantes sans oublier les retombées environnementales tel que le recul de la langue salée du fleuve sur 100 Km, la régularisation des apports du fleuve Gambie. A l’issue du chantier, la station de traitement d’eau potable installée dans le cadre du projet sera cédée aux populations locales. La création du réservoir entraînera le déplacement de 13 villages dont 10 villages en Guinée et 3 villages au Sénégal, pour un total de 1400 personnes à déplacer.

A son pic d’activité, le chantier emploiera presque 1200 personnes recrutées et formées localement. De plus, les ingénieurs du Groupement adjudicataire dispenseront des formations au lycée technique de Kédougou.

Comment est financé le Barrage de Sambangalou ?

L’Etat du Sénégal a entièrement mobilisé le financement pour le compte des Etats-membres de l’OMVG. Le 8 avril 2018, un Contrat phasé a été signé avec le Groupement Vinci Construction Grands Projets/Andritz Hydro pour la réalisation de cet ouvrage. La phase 1 du Contrat phasé est financée par un prêt de la BPI France Financement, porté par l’État du Sénégal et sur fonds de l’OMVG. Cette phase1 a permis de démarrer les travaux préliminaires ainsi que des sondages géologiques, géotechniques et géophysiques complémentaires. Pour la phase 2 qui porte sur la réalisation effective du barrage, l’OMVG a signé le 2 décembre 2020 un additif au Contrat initial, avec le Groupement d’entreprises SAMVA, composé de VINCI Construction Grands Projets – VINCI Terrassement – AndritzHydro, pour un montant de 388,3 millions d’euros. Cette phase 2 fait suite aux phases d’études et de travaux préparatoires de 18 mois. Les conventions de prêt ont été signées le 26 novembre 2021 entre l’Etat du Sénégal et les Bailleurs. Le bouclage financier est intervenu le 25 juillet 2022.

Quel est l’état d’avancement des travaux du Barrage de Sambangalou ?

Les travaux ont démarré le 26 septembre 2022. L’avancement global est de 28% à fin janvier 2024. Le terrassement du barrage et de la piste est de 48,7%. Ce terrassement correspond à plus de 3 millions de m3 de terre et de roches à déplacer. La prochaine étape importante dans la réalisation des travaux porte sur la dérivation du fleuve, en juillet 2024, pour assécher la zone de construction du barrage.

Quelle est la part du Contenu local ?

Le personnel

A ce jour, 930 personnes travaillent sur le chantier de Sambangalou dont 832 hommes et 98 femmes. Le personnel des fournisseurs locaux avoisine 1 000 employés. C’est donc un total de près de 1 930 personnes.

Le contenu local

Plus d’une quarantaine de sous-traitants interviennent sur le chantier totalisant une part locale de plus de 35% pour un montant dépassant 100 millions d’euros. Près de 50 engins de chantier lourds, tels que bulldozers, excavateurs, camions bennes, compacteurs et autres ont été mobilisés.

Impacts socio-environnementaux positifs attendus du Barrage de Sambangalou

La réalisation du barrage de Sambangalou devra permettre le contrôle du débit du fleuve Gambie, l’irrigation des zones agricoles, le développement des ressources halieutiques dans les lacs de retenue, le développement touristique autour des lacs de retenue, le développement des industries et du tissu social (écoles, centres de santé, habitats, etc.) dans les zones desservies et la création d’emploi et d’activités génératrices de revenus en milieu rural et périurbain.

L’arrêt des travaux du barrage, une sérieuse menace

L’OMVG est confrontée à une sérieuse difficulté qui menace la réalisation du barrage. Il s’agit du risque de démobilisation du groupement SAMVA suite à des retards de paiements de plus de 5 mois. En effet, depuis janvier 2024, les paiements sont bloqués suite à un différend entre une Société du groupement SAMVA et un sous-traitant sénégalais. La démobilisation du groupement SAMVA va engendrer des conséquences sociales et financières désastreuses avec près de 930 employés qui seront mis en chômage, des retards importants dans les travaux qui vont occasionner un gap financier du projet et des pertes d’opportunités importantes pour nos Etats-membres.

Projets réalisés par l’OMVG

? Le Plan Directeur de Développement Intégré (PDDI)

Par souci de cohérence, et grâce à un partenariat avec l’UNCDF ou FENU (Fonds d’Equipement des Nations Unies) et la Coopération Suisse pour le Développement, l’OMVG s’est dotée d’un Plan Directeur de Développement Intégré (PDDI) en novembre 2023, reflétant la vision de l’Organisation à l’horizon 2040. Le PDDI a permis d’identifier les problématiques transfrontalières de l’espace OMVG, d’établir des schémas directeurs sectoriels, de définir une vision et une stratégie d’intervention. Ces schémas directeurs se déclinent en programmes du PDDI ainsi que dans un Plan d’Investissement Conjoint. L’objectif du PDDI est d’avoir un cadre cohérent pour la mise en œuvre des 180 projets et programmes que l’Organisation a planifiés sur les 20 prochaines années. Il sera un véritable outil de renforcement de l’intégration régionale et de lutte contre la pauvreté et l’émigration clandestine. L’OMVG va recourir aux marchés internationaux de capitaux pour le financement du PDDI par la mobilisation de financements innovants.

? Le Projet de Mise en Valeur et de Gestion des Ressources Naturelles (PMVGRN)

Le PMVGRN a permis d’améliorer durablement les conditions de vie des populations dans la zone d’exécution du projet par la réalisation d’infrastructures de base avec 117 km de pistes rurales, 98 forages villageois et pastoraux, 97 puits, 4 châteaux d’eau dotés d’équipements solaires et la mise en place de systèmes de crédits autogérés en faveur des populations démunies. 

? Le Projet d’Alimentation en Eau des Villages riverains des Bassins des fleuves sous juridiction de l’OMVG financé par la fondation Veolia Environnement

L’OMVG et la fondation VEOLIA ont engagé un partenariat pour l’accès à l’eau et à l’énergie au bénéfice des populations riveraines des bassins des fleuves sous juridiction de l’OMVG (Gambie, Kayanga/Géba et Koliba/Corubal). Un projet pilote d’accès à l’eau situé dans le bassin du fleuve Gambie a été exécuté à titre démonstratif avec la mise en place d’une unité de traitement des eaux dans le village de Sal, dans la région de Tambacounda au Sénégal. La possibilité d’étendre cette expérience à 10 sites présélectionnés dans tous les Etats membres de l’OMVG est en cours d’examen.

? Les études du Pont sur le Fleuve Gambie

L’OMVG a réalisé toutes les études de faisabilité et d’avant-projet détaillé et les études de facilitation des transports entre la Gambie et le Sénégal ainsi que les autres pays de la sous-région.

Projets en cours de préparation

? Les ouvrages de seconde génération du Projet Energie

-Les Aménagements hydroélectriques de Digan, Kourawel et Saltinho-Cussilinta

Ils sont partie intégrante des ouvrages de deuxième génération du programme énergétique de l’OMVG. Ce programme a pour objectif d’étendre le réseau électrique qui reliera la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie et le Sénégal et de contribuer à la satisfaction des besoins énergétiques des pays membres de l’OMVG. Les études d’Avant-Projets détaillés et l’élaboration des Dossiers d’Appel d’Offres (DAO) vont être réalisées avec le soutien financier de la BAD. Ces trois aménagements totalisent une puissance installée de 248,3 MW.

- L’Aménagement hydro-électrique et agricole de FelloSounga sur le fleuve Koliba/Corubal

Le financement des études de préinvestissement est en cours de mobilisation auprès de l’UNCDF. Ce site aura une capacité installée d’environ 82 MW et un réservoir de près de 1,7 milliard m3 et permettra d’irriguer des terres en Guinée et en Guinée-Bissau et d’augmenter le productible de Salthino en aval. L’OMVG envisage de développer ce projet aussi bien sur financements publics que sur financements en partenariat public privé (PPP).

 - Une ligne d’Interconnexion de 500 km

Cette ligne d’environ 500 km devra permettre de raccorder les centrales hydroélectriques de Digan, Fello-Sounga, Kourawelet Salthino ainsi que les postes de Soma (Gambie) et Tambacounda (Sénégal) via le poste de Bansang à construire.

? Le Projet de Gestion Intégrée des Ressources en Eau dans le bassin versant du Fleuve Kayanga-Geba (PGIRE K-G)

Les travaux de construction de l’Aménagement Hydro-agricole de Camposa (bassin du fleuve Kayanga/Géba) et les ouvrages connexes transfrontaliers sont estimés à 40 millions d’Euros. Les études de faisabilité et d’Avant-Projet Détaillé et les Demandes d’Appels d’Offres sont disponibles. Le programme d’investissement global du bassin du fleuve Kayanga/Géba sur une période de 20 ans s’élève à 417 millions d’Euros. L’OMVG est à la recherche de financement pour la réalisation de ce programme d’investissement.
 
? Le Projet de Gestion Intégrée des Ressources en Eau dans les Bassins versants

du fleuve  Koliba-Corubal

Ce projet vise la gouvernance intégrée et durable des ressources en eau et naturelles et se focalise sur : l’élaboration d’instruments de mécanismes partagés de gouvernance des ressources en eau, le développement de projets pilotes de démonstration afin de résoudre l’ensemble des facteurs dedégradation des ressources en eau du bassin versant de Koliba/Corubal. Avec l’appui financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et un accompagnement technique de l’UICN, ce projet à un coût global de 6 300 000 $US pour une durée de 4 ans, et va bientôt démarrer.

? Le Projet de Gestion Intégrée des Ressources en Eau dans les Bassins versants des fleuves Gambie et Koliba-Corubal

Ce projet vise la mobilisation et la valorisation équilibrée et concertée des ressources en eau et naturelles dans le bassin versant des fleuves Gambie et Koliba/Corubal. Pour ce projet GIRE, une note conceptuelle et les termes de référence sont disponibles. L’OMVG est à la recherche de financement pour la réalisation des études et le processus est très avancé auprès de la Facilité Africaine de l’Eau de la BAD
 
? Le Projet d’Appui à l ’OMVG pour Développer la Gestion Intégrée et la Valorisation

Des Données

Ce Projet est mis en œuvre depuis Janvier 2021 sur financement de la Coopération Suisse, sous la coordination du Geneva Water Hub, avec l’assistance technique de l’OiEau et la collaboration des Etats membres de l’OMVG. Il vise le développement d’une plateforme de gestion partagée et de valorisation des données. Divers produits et services ont pu être générés en exploitant les données mises à disposition. L’ensemble des produits est consultable en ligne via le portail web https://www.aquacoope.org/gwh/.

La volonté politique fermement exprimée des Chefs d’État et de Gouvernement, les résultats obtenus depuis la relance des Programmes et Projets et l’appui précieux et constant des Partenaires Techniques et Financiers font aujourd’hui de l’OMVG un véritable instrument de renforcement de la coopération et de l’intégration sous-régionale, gage de développement économique et social, mais aussi de paix et de stabilité pour ses États-membres.

Considérant les brillants résultats obtenus ces dernières années avec la relance des projets structurants, le Conseil des Ministres de l’OMVG, en sa 11ème Session Extraordinaire tenue à Banjul le 06 janvier 2024, a décerné un Certificat de Satisfecit au Haut-Commissariat de l’OMVG.


3 Commentaires

  1. Auteur

    Dd

    En Mars, 2024 (13:32 PM)
    Un organisme à soutenir pour l'intégration sous régionale.
    Top Banner
  2. Auteur

    En Mars, 2024 (19:19 PM)
    Vive OMVG,mention spéciale au SG, M. Sow
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    Auteur

    En Mars, 2024 (12:54 PM)
    Études terminées en 2005/2006, la construction débute en 2023. Il faut qu on apprenne des erreurs. L Omvs c est un peu mieux mais cette gouvernance d amanagements technique pose un problème fondamental: 1 les décisions sont trop lentes 2. Il est très difficile d avoir un consensus 3. Le financement dépend des bailleurs. Pourquoi ne pas laisser des prives sous ppa construire et gérer ces barrages. Quand aux réseaux, ils doivent revenir dans le giron de l État concerne. Enfin il Faust discuter et benchmarker avec ce qui se fait un peu partout. Mais il y a une grosse réflexion a mener sur l électricité dans cette région. Le Sénégal une pointe de 800 MW, les autres des centaines de MW. Dans d autre régions du monde c est la demande d un complexe gas/Alu avec sa petite ville. On fait de l incremental au gré des financements au lieu d avoir une vue holistique et penser/organiser intelligemment nos systèmes électriques.
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