L’Etat doit aller vers la publication des décrets d’application de la loi sur le droit d’auteur pour faire promouvoir des changements allant dans le sens d’améliorer les revenus des créateurs, a indiqué, jeudi à Dakar, Abdoulaye Coundoul, directeur du Projet de promotion des entreprises culturelles et créatives du Sénégal (PECCS).
'’L’Etat du Sénégal a fait un effort de voter une loi, mais on attend qu’il fasse plus en allant vers la publication des décrets d’application qui permettra de voir la nouvelle maison qui va remplacer le Bureau sénégalais des droits d’auteur (BSDA)’’, a dit M. Coundoul au cours d’un petit-déjeuner de presse, à la Maison de la culture Douta Seck.
Une rencontre organisée sous l’égide du PCCS et axée autour du thème : ''PECCS-FOMECC : un projet de développement culturel au service du développement durable''.
Le PECCS, qui en est à sa dernière année, est un projet d’accompagnement des entreprises culturelles du Sénégal, voire de l’Afrique.
En accompagnant la professionnalisation et la structuration des acteurs culturels, il contribue à la rencontre entre le public et les ‘’œuvres d’arts’’.
Son objectif vise à donner une nouvelle fonction à la culture afin que les valeurs de développement social et économique soient intégrées à son organisation, notamment par la création d’emplois et de la valeur ajoutée.
Selon Abdoulaye Coundoul, ‘’une entreprise culturelle a pour matière première la création humaine, l’inventivité’’. C’est pour cela que ‘’les droits d’auteurs et droits voisins sont une préoccupation et nous intéressent au plus haut niveau. Alors, s’il n’y a pas un environnement juridique pour protéger, ça fait anarchie’’, a-t-il ajouté.
Le directeur du (PECCS) a déclaré que ‘‘beaucoup de changements vont intervenir dans le sens de relever les revenus des créateurs parce que non seulement on parle de droits d’auteur, mais on parle également de droits voisins’’.
‘’Il y a aussi tout un travail qui a été fait pour que ceux qui utilisent la musique paient les droits pour, ensuite, qu’on puisse les redéployer’’, a-t-il indiqué.
‘’C’est une batterie de mesures qui, à la fin, verra un musicien aujourd’hui payé à cent francs CFA se retrouver avec cinq cent francs CFA. Quand on regarde la situation des artistes, il y a lieu de faire quelque chose pour eux’’, a-t-il plaidé.
Dressant le bilan et les perspectives de sa structure, M. Coundoul a indiqué que ‘’des sessions de formation gratuites en entreprenariat culturel ont été organisées, dont deux destinées uniquement aux femmes’’. Au total, huit sessions ont été organisées en quatre ans.
4 Commentaires
Mbus
En Décembre, 2012 (20:28 PM)de la part de konate
Artots
En Décembre, 2012 (22:00 PM)Boypai
En Décembre, 2012 (01:51 AM)Senmal
En Décembre, 2012 (19:48 PM)Participer à la Discussion