Yaya Jammeh est prévenu. Le président de la Commission de la Cedeao l'avertit que si la manière douce, que la communauté internationale emploie pour le raisonner, n’aboutissait pas, il aura droit à une méthode plus rugueuse. Ce, pour le déboulonner de la présidence gambienne et rendre le pouvoir au président élu, Adama Barrow.
«Nous privilégions la diplomatie préventive. Et c’est ce que nous sommes en train de faire avec la mission qui se rend là-bas. Et dans un deuxième temps, voir comment mettre la pression par le conseil de sécurité, par l’Union africaine, par la Cedeao pour ne pas aller vers des affrontements. Et enfin si tout ceci ne marche pas, on envisagera des décisions plus draconiennes», a déclaré l’officiel de la Cedeao sur les ondes de la Rfi. Décision que les chef d'Etats, qui seront en conclave à Abuja dès le 17 décembre prochain, seront amenés à prendre.
De Souza appelle Jammeh à respecter la décision des gambiens qui ont élu Adama Barrow lors de la présidentielle. «Nous lui demandons de respecter son engagement vis-à-vis de son peuple qui mérite qu’on respecte sa volonté», lance-t-il à Jammeh.
Youssouf SANE
13 Commentaires
Senegambia Mboka
En Décembre, 2016 (17:50 PM)les recours electoraux existent dans tous les pays democratiques du monde ,donc attendons de voir la position de la cour surpreme qui doit expliquer le pourquoi de cet ecart alors que les resultats avaient ete deja proclames par la commission electorale gambienne ,je ne suis ni un pro barrow ou pro jammeh ,mais il faut reconnaitre que la commission electorale independante gambienne a fait preuve d'un laxisme et d'une legerete incomprehensible ,aujourd'hui nous voyons le resultat ,c'est l'impasse electorale en gambie ............ dommage certains africains sont trop amateurs ................
S. Diouf
En Décembre, 2016 (18:02 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (18:03 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (18:06 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (18:09 PM)Non
En Décembre, 2016 (18:11 PM)Yaya avait libéré les prisonniers politiques.
Yaya voulais se consacrait à l'agriculture.
Seulement, dès qu'il a été question de revisiter sa gestion après 22ans au pouvoir avec un de ses collaborateurs arrêté à l'aéroport avec de l'argent, une peur énorme a secoué la poitrine de yaya malgré la foi et religion qu'il évoquait quand il félicitait Barrow.
Anonyme
En Décembre, 2016 (18:16 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (18:31 PM)He Or Family/yourlife
En Décembre, 2016 (19:00 PM)Jammeh or your Families/own lives?
No other choice ! Think about that seriously.
Just a friendly advice.
Anonyme. Bl.dia
En Décembre, 2016 (19:23 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (20:08 PM)Un Africain Qui Croie Encore à
En Décembre, 2016 (21:55 PM)Il faut aménager à Jammeh une porte de sortie c’est plus à l’honneur de l’Afrique qu’à son salut personnel. Convoquer au plus profond de nous-même le pardon s’en approprier et l’appliquer dans toute sa splendeur. Autrement dit offrir à Yaya Jammeh l’Amnesty par le fait de son statut d’ancien président en échange de leur non implication dans les affaires publiques de leur pays pendant au moins une durée de 15 ans. Et aller en toute vitesse pour combler le retard. Il faut encore s’inspirer des leçons de Mandela, ses vaillants compagnons et combattants de l’ANC qui n’est rien d’autre que la substance la plus enrichissante et la moins coûteuse « LE PARDON ». C’est effectivement ce mot plein de sens qui signifie entre autre victoire de l’esprit, de la responsabilité sur les pulsions du cœur sur la passion, sur (excusez-moi du terme) la « bêtise » autrement dit victoire de la personne sur son animalité. C’est ce sursaut qui sauve, qui préserve, qui enrichie et qui grandit les peuples sur la longue marche de l’histoire mouvementée devant le regard hostile des artificiers, détracteurs et assassins de la paix, de la concorde des peuples ou encore des nations. Il faut leur montrer que l’Afrique est devenue grande et majeure. Elle entend jouer sa partition dans le nouveau découpage économique mondiale. Et cette maturité s’exprime par l’intelligence et la volonté de ne plus accepté que ses propres fils qui bon gré mal gré ont eu à diriger leur peuples, leurs nations, leur Etat et à parler au nom de ces entités qu’ils estimaient défendre avec fierté. Je ne défends pas Yaya et son régime je me positionne du côté de la nécessité d’intégrer les peuples africains à commencer d’abord la consolidation et la concorde nationale qui ne passe pas sans penser les plaies de l’histoire par la douceur du pardon et non de vouloir soigner l’inflammation par des brûlures de troisième degré occasionnées par la haine et la vengeance. Lors de son interview par une presse de la place Jammeh lui-même disait au sujet de son refus de signer la sanction du Commonwealth à infliger au Nigéria que « les 3 ou 4 personnes tuées au nom des lois de leur pays et par la justice de ce pays ne doivent pas permettre de condamner et de compromettre la vie de 80 millions de citoyens de ce pays». Je croie fermement que cette vision est celle qui permettra de sortir la Gambie et le Sénégal de l’étau du gouffre. Le pardon ne déshonore pas les familles des victimes présumés.
Anonyme
En Décembre, 2016 (14:16 PM)Je rappelle que les résultats OFFICIELS des ELECTIONS gambiennes ne sont pas encore publiées à la date d'aujourd'hui : ces résultas officiels doivent être publiés (comme au Sénégal, au Bénin, en RCI, etc) par la Cour Suprême ou par le Conseil Constitutionnel !!!
C'est toute la difficulté qu'avait Jean PING au Gabon ! Bien que ces rigolos d'Européens attendent hier pour publier leur .... sur les Elections gabonaises ! Sacrés numéros ces gens-là ! Que pensent-ils des résultats des élections gambiennes ?
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