Les enfants de la rue sont assez révélateurs de l’échec de la société sénégalaise à garantir leurs droits, tels que proscrits dans les Conventions internationales. C’est la conviction de Cheikh Hamidou Kane, Pca du Parrer, qui a procédé hier, à une signature de partenariat avec l’Unicef, pour les besoins de ces enfants encore dans les rues. Cheikh Hamidou Kane demeure convaincu que le ver de la mendicité au Sénégal est toujours dans le fruit de la société. Celle-ci pas encore préoccupée par le devenir des enfants de la rue, de plus en plus suspendus entre le marteau de la mendicité au quotidien et l’enclume des sévices corporels dont ils sont victimes dans les écoles coraniques.
L’écrivain et président du Conseil d’administration du Partenariat pour le retrait et la réinsertion des enfants de la rue (Parrer) résume ainsi cette spécificité sénégalaise comme «un signe de l’échec de la société». Certes, il n’a jamais cessé de le répéter, mais c’est le moment choisi hier, pour le réaffirmer qui est symbolique à plus d’un titre. Devant la représentante résidente de l’Unicef au Sénégal, Giovanna Barberis et quelques représentants des ministères de la Justice, de la Petite enfance et de l’Education, M. Kane a mis les familles au banc des accusés, tout en ne disculpant pas les maîtres coraniques qui soumettent à ces enfants un rythme effréné et infernal à la recherche d’argent, à travers les artères de Dakar et certaines villes du pays.
Mais s’est-il réjoui de l’initiative de l’Etat, en partenariat avec des partenaires américains, de moderniser les daaras au sein desquels, il sera possible d’enseigner le Coran, l’informatique et surtout des métiers, pour assurer aux enfants, un avenir professionnel. De ce point de vue, indique-t-il, la puissance publique est en train de réussir sa mission et c’est le mieux qu’elle pouvait faire, vu le développement du phénomène des enfants de la rue au Sénégal. C’est en marge de la cérémonie de signature de protocole d’accord entre le Parrer et l’Unicef hier à Dakar, qu’il a tenu ce propos, tout en rappelant la nécessité de poursuivre la communication de communauté, pour le changement de comportement, à travers l’élaboration d’une stratégie locale et nationale. Déjà, rappelle-t-il, en termes d’activités porteuses d’espoir, le Parrer a pu identifier 1 129 familles à risque dans les zones pourvoyeuses d’enfants de la rue.
L’institution a également pu identifier 5 160 enfants talibés et 759 écoles coraniques bénéficiaires de ses projets dans ces mêmes zones. Aussi, s’est-il félicité de la réalisation de plus de 400 séances de sensibilisation dans les communautés pourvoyeuses d’enfants mendiants à Kolda, Kaolack, Ziguinchor et Thiès. A propos de cette signature de convention, l’Unicef a salué ce partenariat formel avec le Parrer, qui s’inscrit dans une dynamique de rationnaliser les nouveaux axes d’intervention. Pour le moment, précise Giovanna Barberis, ces axes ne sont pas encore totalement définis ni budgétisés, mais le fait de nouer ce partenariat est assez illustratif de l’engagement de l’Unicef et du Parrer à tirer les enfants des rues où ils n’ont pas leur place.
18 Commentaires
Kenzo34
En Octobre, 2011 (18:29 PM)Louyt
En Octobre, 2011 (19:04 PM)Ts
En Octobre, 2011 (19:13 PM)Passant-lecteur
En Octobre, 2011 (19:28 PM)Peuls,
En Octobre, 2011 (20:06 PM)Vasco De Gamma
En Octobre, 2011 (20:11 PM)Pour éradiquer ce fléau, il faut mettre en place une politique rigoureuse de limitation des naissances, encourager par la prise en charge partielle des mono-gammes ayant au PLUS deux enfants. Il faut interdire la polygamie dans toutes ces formes, par une sanction financière très élevée. Construire des écoles (française) partout au Sénégal de gré ou de force (même à touba.)
Etc
Etc;
la liste est longue, très longue.
Mais cela n'intéresse personne!! Car la pauvreté, la précarité, l'ignorance et surtout le sentiment d'insécurité sociale est un fond de commerce pour nos dirigeants politique (population très très corruptible et facilement manipulable) et aussi pour les chefs religieux (tous cette meute d'enfants sans lendemain sont des futures vrais talibés). Or, c'est eux qui pouvaient apporter des solutions face à ce fléau.
Donc, rien ne changera. 200ans après, le Sénégal restera au même niveau voir pire.
Le dernier espoir doit venir des femmes. Elles doivent exiger plus de considérations, moins de servitudes, moins d'enfants (elles ne sont pas des machines à faire des enfants), pas de polygamie et une participation active à la vie économique au même titre que les hommes (différent de la loi sur la parité qui n'est que politique). Pour cela, il faut qu'elles se contre-fichent un peu de la religion qui le menace contre une révolution....
Le problème, il faut le dire clairement, c'est la RELIGION (islam) et nos poli-tocards!!
Vasco de Gamma
Patisco
En Octobre, 2011 (21:11 PM)faite entre cette pratique et l’apprentissage du Coran. Pourtant, les deux ne sont pas
nécessairement liés. La mendicité est plutôt une pratique culturelle acceptée par la
majorité des Sénégalais.
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ndiaganiao
En Octobre, 2011 (21:12 PM)« La mendicité n’a pas de place dans l’Islam. Ça fait partie des choses les plus bannies
de l’Islam. On dit même qu’on ne doit pas donner de l’argent à ceux qui ont trop
l’habitude de mendier, parce que ceux qui mendient n’ont pas nécessairement de raisons
concrètes de le faire. L’Islam est une belle religion, c’est quelque chose de complet. Le
prophète était quelqu’un qui détestait la mendicité. C’est pourquoi, quand les Musulmans
ont été exilés à Médine, celui-ci a demandé à ceux qui avaient des biens de les diviser
en deux pour en donner à ceux qui n’en avaient pas. Par exemple, ceux qui avaient deux
femmes ou deux magasins devaient en donner un à celui qui était dans le besoin. Tout
cela s’est déroulé dans le but d’éviter qu’il y ait des mendiants. »
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Mbour
En Octobre, 2011 (21:14 PM)religion. Toutefois, plusieurs personnes sont convaincues qu’en donnant aux talibés qui
mendient dans les rues, elles posent un geste qui les rapproche d’Allah.
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ouza 2012
En Octobre, 2011 (21:16 PM)parcourent les rues de cette grande ville à la recherche de l’aumône, en tant que talibés
exemplaires qui ont accepté de dédier leur vie entière à Cheikh Amadou Bamba, c’est
pour que l’argent qu’ils récoltent soit distribué à ceux qui sont dans le besoin. Ainsi, ils
poussent les gens à faire une bonne action en leur remettant quelques pièces; une action
qu’Allah voudrait qu’ils posent
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Diallo 2012
En Octobre, 2011 (21:17 PM)d’aller mendier. Dans beaucoup d’autres pays musulmans, cette pratique ne s’observe
aucunement. Il s’agit donc avant tout d’un moyen de subsistance plus que d’une pratique
religieuse. Elle fait partie des pratiques sénégalaises, et non celles de tous les
Musulmans à l’échelle planétaire.
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Youssou 2012
En Octobre, 2011 (21:19 PM)Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ndour 2012
En Octobre, 2011 (21:21 PM)Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Never Talibé
En Octobre, 2011 (21:33 PM)Grrrrr
En Octobre, 2011 (05:00 AM)F.enda
En Octobre, 2011 (13:29 PM)Eh Oui
En Octobre, 2011 (17:50 PM)Osiris
En Octobre, 2011 (12:55 PM)Participer à la Discussion