Les travailleurs de l’Aéroport de Dakar, des Ads, de l’Asecna,
principaux acteurs en service sur les plateformes aéroportuaires ne
veulent pas de la réduction des redevances "passager et sûreté".
Dans un communiqué envoyé à Seneweb, ces travailleurs réunis au sein
d’un intersyndical, précisent qu’ils seront «intraitables sur
(quelques) revendications minimales». Des revendications qui sont,
entre autres, relatives à l’«organisation immédiate des Assises du
secteur aérien, du tourisme avec tous les professionnels et usagers du
secteur pour mettre à la disposition du président de la République un
diagnostic sincère et un plan de relance intégré , la suspension de
toute décision de réduction des redevances aéronautiques, le maintien
et consolidation de nos avantages acquis notamment du Protocole de
Saly et de celui de l’harmonisation du traitement salarial dans tout
le secteur, la préservation de la péréquation au bénéfice des
aérodromes intérieurs».
Par cette déclaration d’entame, ladite formation syndicale dit lancer
«un appel à tous les cadres du secteur, les travailleurs et tous les
secteurs en lutte à la mobilisation pour la défense des intérêts
vitaux de notre secteur et notre pays».
Les travailleurs sonnent le glas, pour dire qu’ils ne vont pas
accepter que «l’Agence des aéroports du Sénégal, somme de (leurs)
efforts de plusieurs années soit disloquée pour quelques raisons
mercantiles ou pour faire plaisir à un quelconque «Capitaine
d’industrie» qui ne vit que de rentes et de prébendes, de régime en
régime. Le système aéronautique sénégalais est notre raison de vivre,
nous nous opposerons à quiconque s’engage à le détruire».
Ils nourrissent même des soupçons quant à la volonté qui sous-tende
cette décision de revoir en baisse le montant des redevances de 50%.
«Nous comprenons maintenant la léthargie notée au niveau des travaux
du comité de transfert, oui c’était pour nous endormir et permettre le
déroulement de ce plan machiavélique qui permet d’accélérer la mise à
mort de l’Agence des Aéroports du Sénégal au profit d’une «nébuleuse
Société Fraport-Sénégal» qui serait détenue par des Allemands, un
Fonds souverain Fonsis désargenté et une tout aussi nébuleuse Société
de Projet Aibd. Et tout cela, à l’exclusion programmée de l’Ads et des
travailleurs qui ont construits de leurs mains ces aéroports
disséminés aux quatre coins du pays et qui ont diligenté le
financement de Aibd sans garantie et hors budget de l’état ! Comment
concevoir la participation du Fonsis et de Aibd.sa qui n’ont jamais
géré un aéroport et ignorer l’Ads ? Quelle est cette politique
machiavélique à l’égard de ceux qui ont construit Aibd?» ?
s’interrogent-ils d’ailleurs.
3 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2015 (12:50 PM)Mackbookpro
En Mai, 2015 (12:53 PM)Si tout le monde se mettait à revendiquer une situation précaire, je crois que ce pays ne se lèverait pas un seul jour sans mouvement de grève. Allez travailler d'abord, respectez vos devoirs et ensuite revenez réclamer votre dû. Y en a marre finalement...
Anonyme
En Mai, 2015 (20:16 PM)Participer à la Discussion