Les tendances actuelles de la cybercriminalité liée aux services de mobile money sont au cœur des préoccupations des opérateurs de mobile money au Sénégal. Dans un contexte de croissance exponentielle des transactions financières via les plateformes de mobile money, particulièrement en Afrique de l’Ouest et spécifiquement au Sénégal, Wave mobile money, en collaboration avec la Police nationale, a organisé, ce mercredi 14 février 2024, à Dakar, un atelier de partage de connaissances pour le renforcement des capacités des services d’enquête et de lutte contre la cybercriminalité.
« Aligner les compétences des services d’enquête sur les spécificités des activités financières en ligne »
Cette rencontre de deux jours (14 et 15 février), qui prend une importance stratégique, vise à « aligner les compétences » des services d’enquête sur les spécificités des activités financières en ligne, tout en reconnaissant le rôle central du mobile money dans ce paysage économique en mutation. Il s’agit donc de partager des connaissances approfondies sur les tendances actuelles de la cybercriminalité liée aux services de mobile money et à renforcer les compétences des enquêteurs pour mener des investigations efficaces dans ce domaine spécifique. Ce, à travers : l’identification des schémas criminels et des tendances émergentes ; développement d’outils et de méthodologies spécifiques ; sensibilisation aux enjeux juridiques et réglementaires ; élaboration d’un plan d’action conjoint ; développement de mécanismes de signalement et de coopération rapides ; et enfin, évaluation continue de la coopération.
L’atelier est destiné aux enquêteurs spécialisés dans la cybercriminalité, aux analystes de données et aux experts des plateformes de mobile money et aux professionnels des forces de l’ordre impliqués dans la lutte contre les crimes liés aux services de mobile money. Il se déroule sous forme de sessions interactives comprenant des présentations magistrales, des études de cas pratiques et des panels de discussions. Ici, des experts internes et externes sont invités à partager leurs connaissances et leur expérience. Les participants vont se pencher sur les fraudes, le blanchiment de capitaux, le financement d’activités illicites et transactions douteuses.
La nécessité de veiller sur la sécurité et la fiabilité des services proposés par les opérateurs
Selon la directrice régionale de Wave digitale finance, il y a nécessité de veiller aujourd’hui sur la sécurité et la fiabilité des services proposés par les opérateurs. « Des solutions digitales des opérateurs bancaires et non bancaires permettent aujourd’hui à des millions de Sénégalais usagers, représentant une écrasante majorité de la population sénégalaise, d’effectuer des transactions financières à partir de leur téléphone mobile, grâce à des applications innovantes. Ce haut d’utilisation doit nous amener à veiller sur un paramètre qui me parait très important : la sécurité et la fiabilité des services proposés par les opérateurs. Il demeure plus que nécessaire, compte tenu du volume important des transactions enregistrées, des ambitions d’inclusion financière et sociale à réaliser dans la zone et des enjeux de sécurité, de veiller à ce que le facteur de la confiance soit renforcé à tous les niveaux », a souligné Mme Coura Sène.
Prenant le cas de Wave mobile money, Mme Sène révèle que Wave, avec près de 12 000 milliards de volume de transaction enregistrés en 2022 au Sénégal, prend très au sérieux la sécurité, et a mis en place tout un dispositif de surveillance, de traitement et de réponse qui a permis de maintenir le taux de fraude à 0,00056% des volumes.
« Nos unités d’enquête sont confrontés à d’énormes affaires multiples, complexes et variées aussi bien au niveau de la police nationale qu’au niveau de la gendarmerie »
Présidant la cérémonie d’ouverture des travaux au nom du Directeur général de la Police nationale, le directeur de la Police judiciaire du Sénégal, Idrissa Cissé, a soutenu que ses unités d’enquête sont confrontés à d’énormes affaires multiples, complexes et variées aussi bien au niveau de la police nationale qu’au niveau de la gendarmerie. D’où l’impératif pour lui, de tenir une telle rencontre afin de partager les « bonnes expériences » qui ont été vécues jusqu’ici.
Pour traquer les réseaux criminels de toutes sortes, M. Idrissa Cissé estime qu’il faut un travail de collaboration et de coopération aussi bien au plan national qu’international.
Un important lot de matériels d’appui au dispositif remis à la police
A l’issue de la cérémonie d’ouverture des travaux, la directrice régionale de Wave digitale finance, Mme Coura Sène, a remis un important de matériels d’appui au dispositif au directeur de la police judiciaire.
A noter que la rencontre a également enregistré la présence du Secrétaire permanent de la Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) du Sénégal, Pr Mamadou Niane, du représentant de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), du représentant de l’ Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), de Orange mobile Sénégal, Free money Sénégal, E-money, Kpay, entre autres.
« Aligner les compétences des services d’enquête sur les spécificités des activités financières en ligne »
Cette rencontre de deux jours (14 et 15 février), qui prend une importance stratégique, vise à « aligner les compétences » des services d’enquête sur les spécificités des activités financières en ligne, tout en reconnaissant le rôle central du mobile money dans ce paysage économique en mutation. Il s’agit donc de partager des connaissances approfondies sur les tendances actuelles de la cybercriminalité liée aux services de mobile money et à renforcer les compétences des enquêteurs pour mener des investigations efficaces dans ce domaine spécifique. Ce, à travers : l’identification des schémas criminels et des tendances émergentes ; développement d’outils et de méthodologies spécifiques ; sensibilisation aux enjeux juridiques et réglementaires ; élaboration d’un plan d’action conjoint ; développement de mécanismes de signalement et de coopération rapides ; et enfin, évaluation continue de la coopération.
L’atelier est destiné aux enquêteurs spécialisés dans la cybercriminalité, aux analystes de données et aux experts des plateformes de mobile money et aux professionnels des forces de l’ordre impliqués dans la lutte contre les crimes liés aux services de mobile money. Il se déroule sous forme de sessions interactives comprenant des présentations magistrales, des études de cas pratiques et des panels de discussions. Ici, des experts internes et externes sont invités à partager leurs connaissances et leur expérience. Les participants vont se pencher sur les fraudes, le blanchiment de capitaux, le financement d’activités illicites et transactions douteuses.
La nécessité de veiller sur la sécurité et la fiabilité des services proposés par les opérateurs
Selon la directrice régionale de Wave digitale finance, il y a nécessité de veiller aujourd’hui sur la sécurité et la fiabilité des services proposés par les opérateurs. « Des solutions digitales des opérateurs bancaires et non bancaires permettent aujourd’hui à des millions de Sénégalais usagers, représentant une écrasante majorité de la population sénégalaise, d’effectuer des transactions financières à partir de leur téléphone mobile, grâce à des applications innovantes. Ce haut d’utilisation doit nous amener à veiller sur un paramètre qui me parait très important : la sécurité et la fiabilité des services proposés par les opérateurs. Il demeure plus que nécessaire, compte tenu du volume important des transactions enregistrées, des ambitions d’inclusion financière et sociale à réaliser dans la zone et des enjeux de sécurité, de veiller à ce que le facteur de la confiance soit renforcé à tous les niveaux », a souligné Mme Coura Sène.
Prenant le cas de Wave mobile money, Mme Sène révèle que Wave, avec près de 12 000 milliards de volume de transaction enregistrés en 2022 au Sénégal, prend très au sérieux la sécurité, et a mis en place tout un dispositif de surveillance, de traitement et de réponse qui a permis de maintenir le taux de fraude à 0,00056% des volumes.
« Nos unités d’enquête sont confrontés à d’énormes affaires multiples, complexes et variées aussi bien au niveau de la police nationale qu’au niveau de la gendarmerie »
Présidant la cérémonie d’ouverture des travaux au nom du Directeur général de la Police nationale, le directeur de la Police judiciaire du Sénégal, Idrissa Cissé, a soutenu que ses unités d’enquête sont confrontés à d’énormes affaires multiples, complexes et variées aussi bien au niveau de la police nationale qu’au niveau de la gendarmerie. D’où l’impératif pour lui, de tenir une telle rencontre afin de partager les « bonnes expériences » qui ont été vécues jusqu’ici.
Pour traquer les réseaux criminels de toutes sortes, M. Idrissa Cissé estime qu’il faut un travail de collaboration et de coopération aussi bien au plan national qu’international.
Un important lot de matériels d’appui au dispositif remis à la police
A l’issue de la cérémonie d’ouverture des travaux, la directrice régionale de Wave digitale finance, Mme Coura Sène, a remis un important de matériels d’appui au dispositif au directeur de la police judiciaire.
A noter que la rencontre a également enregistré la présence du Secrétaire permanent de la Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) du Sénégal, Pr Mamadou Niane, du représentant de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), du représentant de l’ Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), de Orange mobile Sénégal, Free money Sénégal, E-money, Kpay, entre autres.
3 Commentaires
Fan De Messi
En Février, 2024 (11:52 AM)C gravissime à mon sens et, je constate que depuis lors des gens acquièrent facilement des numéros tigo sans aucune procédé préalable de vérification d'identité . Mes réclamations auprès de Wave n'ont donné que des promesses de remboursement sans suite et ce depuis plus de deux ans .
vOUS AMENEZ TOUTE LA TECHNOLOGIE DU MONDE VOUS NE SAVEZ PAS A QUI APPARTIENT LE NUMERO C PEINE PERDUE . Depuis lors je m'en suis remis à Dieu
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Bonne suggestion. Dans ton cas meme si le numero free utilisé n'est pas identifié cela n'aurait pas du arreter la gendarmerie ou la police il y a des possibilités de retrouver l'utilisateur de téléphone mais il faut comprendre le flux des donnees au niveau des telecommunications. Si on a pas le nom de la personne, il y a de forte chance que l'on ait IMEI du telephone utilisé, le gars a également émis des appels...... Il faut reconnaitre qu'il y a un probleme de competence dans nos services police et de gendarmerie dans ce domaine. Il est étonnant de voir que la Sonatel ne puisse pas arreter la fraude commise sur son reseau.
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Signalier
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En Février, 2024 (15:01 PM)C'est la même manière utilisée quand vous combattez wari
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C'est parcequ'il y'avait la présence de l'ambassadeur de France dans cette rencontre C'est pourquoi
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Signalier
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En Février, 2024 (12:07 PM)Participer à la Discussion