Le Blogs de : Babacar DIARRA

ETATainment, la politique de l’évènementiel! C’est à cela que se résume le dessein du Sénégal. Comme une sonde de résignation, je ressens de la mélancolie à chaque fois que j’entends de la fente de leurs lèvres, le mot Emergence. Comment pourrons-nous l’être alors que les moutons que nous espérons acheter chaque année pour accomplir le Sacrifice d’Abraham (RTA), viennent du Mali? Et que le Sénégal ne cultive pas assez pour nourrir son bétail?

Ce n’est pas un hasard si on en est là! Un Etat planifie, cordonne, anticipe, potège, subventionne, gère les crises, apporte des solutions si ce n’est qu’il s’éparpille à savoir quel coup politique devra t-il porter pour déchoir ses citoyens leur double nationalité, quelle instituton factice mettra t-il en place pour récompenser les politiciens professionnels rhuminants “parolovores” ou encore comment développer un “divertissement party” géant à l’échelle national pour occulter la gestion du pétrole et des deniers publics et la soumission de la justice à la politique. En organisant un festival médiatique de dénigrement de la société civile.

Ce dont-il s’agit c’est de travail tout simplement. WADE prônait “Il faut travailler, beaucoup travailler, encore travailler, toujours travailler” hélas avec l’EMPEROR, il faut voler, beaucoup parler, encore tricher et toujours divertir. Et ce n’est pas Sir Moustapha DIAKHATE qui me contredira en s’attaquant à un compatriote et frère dont la probité ne fait aucun doute et surtout son équidistance vis-à-vis des partis politiques, a toujours été plus qu’honorable en l'occurrence Pape Alé Niang.

Car d’une déclaration vague, mais peu fortuite, le PR SALL eut reçu la froideur voir l’hostilité des experts dont le Respectable Moubarak LO avant qu’il n’eut ravalé sa bave, baissé son pantalon, se faire culbuter dans tous les sens et recevoir de dérrière le dernier coup de gratification qui restait à Macky dans sa manchette.

En effet comme avcec le bétail, le Sénégal doit chaque année importer plus de 700 000 tonnes de riz pour combler son gap déficitaire. En effet sur les 1,6 millions de tonnes nécessaires estimés seuls 450 000t (contrairement au 900 000 tonnes annoncéspar le PR Macky SALL le 31 Décembre)ont été produites pour plus de 175 milliards d’investissements !

Eléments de solution - Augmenter la surface des terres et aménagements agricoles : passer au minimum à 7000 ha contre 5000 ha actuellement selon PNAR (Programme National d’Autosuffisance en Riz)  - Randomiser la riziculture pour un rendement absolu positif : en adaptant les poyens de productions. Les investissements de 32 milliards, 54 ou 64 ou 71 milliards du CCID ou 7 milliards (147 miliards en réalité) du pont de l’émergence auraient pu servir à l’automatisation, mécanisation avec des tracteur modernes, moissonneuses, batteuses et décortiqueuses. - Abolir la culture saisonnière hivernale : j’avais personnellement écrit un projet de traitement des eaux usées et pluviales pour usage agricole que j’avais déposé au Ministère de l’Environnement (qui a été mis sûrement à la poubelle)mais si besoin et pourquoi pas en élaborer un meilleur, pour cultiver toute l’année. Rendement actuel : 60 sacs/ha  - ouvrir et simplifier l’accès au crédit pour les agriculteurs avec des taux préférentiels (taux 0 et des mesures subventionnelles)

Enfin rien ne remplace l’impédance de la consommation locale comme disait Thomas Sankara « Produire local, consommer local »

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