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Le résume de l'actualité économique de ce vendredi 31 octobre 2014

Auteur: SenewebNews

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-NEW YORK- Wall Street a emmené le Dow Jones et le S&P 500 à des niveaux record vendredi, dopée par de bons indicateurs américains et des mesures de relance monétaire au Japon: ces indices vedettes ont grimpé de 1,13% et 1,17% respectivement.
Selon les résultats à la clôture, le Dow Jones Industrial Average s'est envolé de 195,10 points, à 17.390,52 points, au-delà de son dernier sommet historique en clôture (17.279,74 points) atteint le 19 septembre.
L'indice élargi S&P 500 s'est adjugé 23,40 points à 2.018,05 points, également au-dessus de son dernier record de 2.011,36 points, datant du 18 septembre.
Le Nasdaq s'est apprécié de 1,41%, ou 64,60 points, à 4.630,74 points.
Dès l'ouverture, les indices new-yorkais se sont dirigés vers les sommets. Que demander de mieux pour les marchés américains que du stimulus monétaire à l'étranger, et de bons indicateurs chez eux qui montrent que l'économie américaine va mieux et n'a plus besoin de l'aide de la Fed, a relevé Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a cessé son programme de soutien monétaire exceptionnel mercredi en se montrant plus optimiste sur la conjoncture.

-LONDRES- L'euro et le yen baissaient nettement vendredi face à un dollar toujours soutenu par les récents commentaires et décisions de la Réserve fédérale américaine (Fed), la monnaie nippone souffrant en outre de l'assouplissement inattendu de la politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ).
Vers 17H00 GMT, la monnaie unique européenne valait 1,2536 dollar contre 1,2612 dollar jeudi vers 21H00 GMT. Elle est tombée vendredi vers 13H30 GMT à 1,2486 dollar, son niveau le plus faible depuis fin août 2012.
L'euro se renforçait face à la monnaie nippone, à 140,35 yens - après avoir atteint vers 11H20 GMT 140,71 yens, son plus haut niveau depuis le 19 septembre - contre 137,75 yens jeudi.
Le dollar aussi montait nettement face à la devise japonaise, à 111,96 yens - montant même vers 14H45 GMT à 112,48 yens, son niveau le plus élevé depuis fin 2007 - contre 109,22 yens la veille.
"Le dollar s'est apprécié face à l'euro, au yen, ainsi que face aux monnaies des pays émergents, alors que la Fed se dirige lentement mais sûrement vers une hausse de ses taux en 2015", commentait Nick Stamenkovic, analyste chez RIA Capital Markets.
Ainsi, il s'agit "plus d'un épisode de force du dollar que de faiblesse de l'euro", expliquait l'analyste.

-CHICAGO- Les cours du soja, du maïs et du blé ont profité cette semaine à Chicago d'inquiétudes liées à des craintes sur l'offre étroite en oléagineux aux Etats-Unis, s'ajoutant à des problèmes d'acheminement des graines de soja, face à une demande record.
"Les cours agricoles ont très clairement été portés à la hausse par la solidité du marché physique du soja et des tourteaux de soja", a relevé Mike Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting.
En effet, du fait de réserves très étroites en produits oléagineux issus des dernières récoltes et du retard pris par les nouvelles en raison de pluies, et d'un encombrement des réseaux ferroviaires notamment pour acheminer les cultures, l'approvisionnement en soja a connu beaucoup de difficultés cette semaine.
Les usines américaines de trituration du soja "ont ainsi bien du mal à mettre la main sur la matière première dont elles ont besoin pour fonctionner", a poursuivi M. Zuzolo.
Les problèmes ferroviaires étaient attribués par une partie du marché au boom du pétrole issu du schiste aux Etats-Unis, dont l'exploitation frénétique ces dernières années tend à se traduire par un pic de circulation sur le rail, faute d'oléoducs et d'infrastructures suffisantes pour écouler le brut.

-PARIS- Les Bourses européennes ont terminé en forte hausse vendredi, dopées par l'annonce de nouvelles mesures de relance monétaire au Japon et de bons indicateurs américains.
"L'effet Japon est le catalyseur majeur pour les marchés", a relevé Alexandre Baradez, analyste de IG France.
La Banque du Japon (BoJ) a décidé dans la nuit d'augmenter ses rachats d'actifs alors même que son homologue américaine, la Réserve fédérale américaine (Fed), avait annoncé la veille l'arrêt de son programme.
Autre -relative- bonne nouvelle du jour, l'inflation en zone euro est légèrement repartie en avant en octobre, atteignant 0,4% après 0,3% en septembre, ce qui n'éloigne toutefois pas les craintes de déflation en Europe.
Côté américain, plusieurs indicateurs, dont une hausse du moral des ménages et de l'activité économique de la région de Chicago en octobre, ont contribué à l'enthousiasme des investisseurs.

-LONDRES- Les cours du pétrole poursuivaient leur recul vendredi en fin d'échanges européens, plombés par le net renforcement du dollar dans la foulée de l'annonce des nouvelles mesures de relance monétaire au Japon. Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 85,13 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,11 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 99 cents, à 80,13 dollars. Les prix du pétrole ont chuté comme la plupart des matières premières alors que le dollar se renforçait, expliquait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
L'actuelle hausse du dollar, enclenchée mercredi après l'annonce de la fin des rachats d'actifs de la Réserve fédérale américaine (Fed), s'est accentuée vendredi suite au nouvel assouplissement monétaire décidé contre toute attente par la Banque du Japon (BoJ).
La devise américaine évoluait ainsi vendredi à des niveaux inconnus depuis août 2012 face à l'euro et décembre 2007 face au yen.
Or, un billet vert plus fort tend à rendre moins intéressants les achats de matières premières, dont le pétrole, pour les investisseurs munis d'autres devises, et ainsi à peser sur la demande.
Hormis le dollar plus fort, une offre plus qu'abondante continue de peser sur les prix du pétrole, ajoutaient les analystes de Commerzbank.

-TOKYO- La Banque du Japon (BoJ) a contre toute attente décidé vendredi d'assouplir davantage sa politique monétaire, en augmentant son programme de rachat d'actifs, dans l'espoir de donner un coup de fouet à une économie chancelante. Cette annonce, qui survient deux jours après une démarche inverse de la Réserve fédérale américaine (Fed), a instantanément propulsé la Bourse de Tokyo et le dollar à des niveaux inédits depuis près de sept ans.
-BRUXELLES- Le taux de chômage est resté stable en septembre dans la zone euro par rapport à août, à 11,5%. Il y avait 18,34 millions de chômeurs en septembre dans la zone euro, soit 19'000 de moins que le mois précédent et 826'000 de moins qu'il y a un an. Il y a tout juste un an, en septembre 2013, le taux de chômage atteignait 12%.

-LONDRES- L'or et l'argent ont chuté vendredi à des niveaux inconnus depuis 2010, les investisseurs délaissant ces métaux précieux devenus plus coûteux avec la hausse du dollar et moins utiles comme valeur refuge face à la progression des marchés d'actions.
"Pour un certain nombre de raisons, les prix des métaux précieux sont sous sévère pression (vendredi). Les chiffres étonnement robustes de la croissance américaine (jeudi) ont confirmé les perspectives plus optimistes de la Fed (Réserve fédérale américaine) et indirectement sapé la demande pour l'or comme valeur refuge", ont expliqué les analystes de Commerzbank.
"Avec le dollar et les marchés d'actions en progression, les investisseurs ont du mal à garder une valeur refuge telle que l'or, un actif qui non seulement coûte de l'argent à stocker mais aussi ne donne aucun intérêt ou dividende", a abondé Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
L'or dégringole ainsi depuis mercredi, jour où la Fed a annoncé la fin de son programme de rachats d'actifs et a laissé entendre qu'elle pourrait resserrer ses taux plus rapidement que prévu si les progrès de l'inflation et de l'emploi s'accéléraient aux États-Unis.
De plus, "l'augmentation massive des rachats d'actifs de la banque centrale japonaise a renforcé l'appréciation du dollar, mettant donc la pression sur l'or", a-t-on poursuivi chez Commerzbank.
La forte hausse du dollar (qui évoluait vendredi à des niveaux inconnus depuis août 2012 face à l'euro et décembre 2007 face au yen) pénalise les matières premières libellées dans la devise américaine, en les rendant plus chères pour les investisseurs munis d'autres monnaies.
L'or est ainsi tombé vendredi à son plus bas niveau depuis fin juillet 2010, à 1161,16 USD l'once.
L'argent, considéré comme une alternative bon marché à l'or, a lui aussi fortement chuté, tombant vendredi à 15,76 USD l'once, un minimum depuis février 2010.
Les métaux platinoïdes ont également été entraîné par l'or, notamment le platine, qui a marqué vendredi un plus bas depuis début octobre (à 1.220,55 USD l'once).

Auteur: SenewebNews
Publié le: Vendredi 31 Octobre 2014

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