Depuis l’annonce par le président de la République de leur regroupement en une seule entité, l’Ajeb, l’Anej et le Fnpj, les jeunes travailleurs qui avaient trouvé le moyen de sortir de la spirale du chômage, ne savent plus à quel saint se fier. Certaines de ces structures peinent à honorer les salaires des employés.
Depuis leur siège, le râle des travailleurs des agences est parvenu à la rédaction de L’Observateur.
Ils éprouvent du mal à toucher leur salaire. A l’Agence pour l’emploi des jeunes des banlieues (Ajeb), les salaires ne sont pas payés depuis deux mois. Joint au téléphone, Pape Gorgui Ndong, le directeur de l’agence, confirme et ajoute que «c’est tout simplement un problème de déficit budgétaire.
Lorsqu’on s’est installé, on a hérité de l’Ofejban (ancienne appellation de l’Ajeb sous Wade) des problèmes d’arriérés de salaires de 6 mois.
On a pu réduire cela à 2. Des mesures ont été adoptées et ces désagréments devaient prendre fin cette année». A l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej), les salaires du mois de décembre ne sont pas encore payés. Ce qui n’a jamais été le cas depuis la création de cette agence.
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