Ils sont une demi-dizaine de responsables libéraux à devoir préparer leur système de défense pour justifier la licéité de leurs biens. En effet, Ousmane Ngom, Samuel Sarr, Abdoulaye Baldé, Madické Niang et Oumar Sarr recevront, incessamment, leur mise en demeure.
En cette période de vacances, les juges de la Cour de répression de l’enrichissement illicite n’ont pas le temps de la farniente. Occupés qu’ils sont à éplucher les dossiers des pontes du régime défait le 25 mars 2012 et qui ont eu, déjà à être cités par le Procureur spécial près la Crei. Selon une source qui s’est confiée à Wal Fadjri, leur passage devant les enquêteurs de la Caserne Samba Diéry Diallo ne serait plus qu’une question de jours. Dans le détail, la source renseigne que Ousmane Ngom, Samuel Sarr, Abdoulaye Baldé, Madické Niang et Oumar Sarr recevront, incessamment, leur mise en demeure. Ce qui survient après l’arrestation de Tahibou Ndiaye qui a bénéficié d’un retour de parquet, hier lundi (Voir par ailleurs). Avec Karim Wade, ils figurent dans le top 7 des dignitaires de l’ancien régime frappés d’une interdiction de voyage et seront sommés de justifier du caractère licite des biens dont ils sont supposés êtres les propriétaires. Donc, «après Tahibou Ndiaye et Karim Wade qui figurent sur la liste des sept dignitaires de l’ancien régime ayant fait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national, ces libéraux doivent préparer leurs valises», informe cette source judiciaire. «Dans un futur proche, ils deviendront des pensionnaires de la prison centrale, s’ils ne réussissent pas à convaincre de l’origine licite de leurs biens. Des mises en demeure leur seront servies dans les prochains jours.», ajoute-t-elle.
Ainsi, après l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, Tahibou Ndiaye, la deuxième personnalité de l’ancien régime à être arrêté pour le délit d’enrichissement illicite, ces cinq pontes de l’ancien régime sont dans le viseur de la Crei. Pour certains d’entre eux, d’ailleurs, qui exercent un mandat parlementaire, l’Assemblée nationale avait déjà eu à procéder à la levée de leur immunité. Une procédure qui entre dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis déclenchée par le nouveau pouvoir contre des dignitaires de l’ancien régime.
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