Tidjane Thiam reçoit un prix aux Etats-Unis
Le PDCI-RDA et son président, honorés aux Etats-Unis. Le parti d’opposition ivoirien et son chef ont reçu le Prix Bush-Thatcher pour la liberté.
Cette récompense décernée par l’Union internationale pour la démocratie (Ujd) à Washington, le jeudi 04 décembre dernier, rend justice à l’engagement de Tidjane Thiam et de sa formation politique , « en faveur de la démocratie, de l’Etat de droit et des libertés politiques » en Côte d’Ivoire.
« Les coups d’Etat ont refait surface »
Dans le discours prononcé à l'occasion, le président Thiam a déclaré que c’était un « immense privilège et un immense honneur » pour lui de recevoir ce prix, alors que la sous-région ouest-africaine est confrontée à un affaiblissement des normes constitutionnelles.
« Les coups d’Etats ont refait surface. Les opposants politiques sont emprisonnés ou en exil. Les citoyens qui aspirent à l’équité et à la justice sont confrontés à la violence et à la répression » a souligné l’homme politique ivoirien, tout en invitant la communauté internationale à s’exprimer avec « courage et à agir avec conviction pour défendre les principes de la liberté ».
Au « nom du peuple ivoirien » il appelle enfin la communauté internationale, à soutenir « ceux qui défendent pacifiquement la démocratie, qui réclament la transparence et qui croient que les élections doivent refléter la volonté du peuple ».
Commentaires (4)
Félicitations
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Ce prétentieux, Thiam, celui qui a fait couler le Crédit Suisse se targue de transparence, mais il a tout de même reçu son parachute doré de 350'000 francs suisse pour qu'il dégage ce délinquant financier. S'il arrive à la présidence du pays, merci la corruption aggravée.
Une question clef depuis notre accession à l'indépendance qui mérite de retenir vivement l'attention de tous.. Saluons la reconnaissance des efforts de ceux qui luttent en Afrique contre les crises politiques et démocratiques. Hélas nous continuons encore et encore à assister à des manipulations et abus constitutionnels enfreignant la limite de mandats présidentiels à strictement Deux; Encore subsistent des relents ethnicistes et tribalistes, la mauvaise gouvernance, la fraude électorale, la gestion dictatoriale, mauvaise gouvernance, instabilité et insécurité, outre les facteurs structurels et socioéconomiques. Nous devrions encourager et soutenir ceux qui luttent avec courage et détermination contre ces abus multiformes éhontés, freins à la paix, à la bonne gouvernance et à la stabilité
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