Kemi Seba : « Nous ne pouvons jamais nous élever en soumettant l’avenir de nos peuples au diktat (du FMI et de…) »
Dans un post publié récemment sur son compte X, Kemi Seba fait le procès du « développementalisme ». L’activiste trouve que ce « concept tant vanté par les tyrans africains sponsorisés par l’Occident constitue la colonne vertébrale du néocolonialisme ». Il sert à « légitimer une dépendance systémique de nos peuples vis-à-vis du (monde occidental), à travers la dette, les programmes d’ajustements structurels, et leur pseudo-aide » affirme le patron d’Urgences panafricanistes.
Pour lui, l’Afrique ne réussira jamais à sortir la tête de l’eau, si elle reste dans l’engrenage du développementalisme et de ses institutions qui accordent des prêts et imposent des réformes économiques, à l’instar du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. « Nous ne pourrons jamais nous élever en soumettant l’avenir de nos peuples au diktat des institutions de Bretton Woods » , a martelé Kemi Seba.
Il exhorte l’Afrique à explorer d’autres voies différentes du « développementalisme ».
« Il existe des voies de perfectionnement endogène pour nos sociétés, qui s’appuient sur les principes d’économies communautaires, voire d’endo-solidarisme. Julius Nyerere parlait du concept de l’Ujamaa. Tout n’était pas parfait dans l’application de son idéologie, mais c’est sur cette voie que l’on doit creuser » assure l'activiste.
Le développement, de son point de vue, ne fait que « détruire les fondements anthropologiques africains ».
« Des principes tels que la famille élargie, la communauté et l’économie enracinée sont perçues comme archaïques afin d’imposer l’individualisme consumériste. C’est un déracinement programmé. L’Africain ne doit pas l’accepter » dénonce Kemi Seba.
Commentaires (6)
C'est pas qu'en gueulant à tout va qu'on va développer l'Afrique. Le monde actuelle est une compétition dorénavant, il faut entrer en compétition dans tous les domaines, tous les secteurs et travailler pour être les plus performants. Mais faire le tour des plateaux et pleurnicher sur les abus que subit l'Afrique ne nous avancera en rien.
Auteur: Bernardin Patinvoh...rien sur nathalie suissesse/paul biya..............minuscules
Ce kapochichi est une vraie merde.
Est-ce que se monsieur la comprend en quel siècle on est.
Il a mis ou la mondialisation , le partenariat international.
Dounua bien cou démal sa bop wét, dieul ndaré
Ce kemi nous faut chief avec ses discours à la con.
Faut savoir que nous sommes dans un monde globalisé et les peuples se mélangent de plus en plus.Toujours parler de souveraineté, c'est ne pas sortir de l'enfantillage. On ne fabrique rien, on ne crée rien et tu nous parles de "diktat".
Essayons plutôt de créer des centres de recherches plutôt que de venir pleurnicher.
Wassalam
Kémy séba , toi tu geres ta poche mais pas des etats
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