𝙉𝙚𝙬 𝙔𝙤𝙧𝙠 – 𝙆𝙞𝙜𝙖𝙡𝙞 – 𝙉𝙖𝙞𝙧𝙤𝙗𝙞 : 𝙡𝙚𝙨 𝙛𝙖𝙜𝙤𝙩𝙨 𝙙’𝙪𝙣 𝙥𝙚́𝙧𝙞𝙥𝙡𝙚 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩𝙞𝙚𝙡 (𝙥𝙖𝙧 𝘿𝙧 𝙀𝙡 𝙃𝙖𝙙𝙟𝙞 𝘼𝙗𝙙𝙤𝙪𝙧𝙖𝙝𝙢𝙖𝙣𝙚 Diouf)
De Dakar à New York, de Kigali à Nairobi, sous les effluves d’un été finissant, nous avons suivi un itinéraire au service de notre pays. Le parcours a été inspirant. Des rencontres ont été organisées, des audiences accordées, des discours prononcés, des messages distillés. Le tout autour du primat d’un pragmatisme acéré, au service de la diplomatie du Sénégal. Qui de mieux que le premier diplomate du pays, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye, pour donner le souffle !
A titre de partage, je vous propose ce narratif commun, adossé à un Nous de solidarité méthodologique, basé sur une action présidentielle concrète bien calibrée, nimbée dans la subjectivité et les concepts choisis par le témoin de circonstances que je suis. Pour que demain soit meilleur !
Il s’est agi de nous adresser à nos communautés, de vendre le label Sénégal, de revisiter les tréfonds de nos mémoires, de défier le déterminisme technologique, de nous rappeler nos responsabilités face aux urgences climatiques et environnementales et de redéfinir, à l’aune des intérêts de l’Afrique, un multilatéralisme au service de la paix.
𝙇’𝙖𝙧𝙩 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙤𝙢𝙢𝙚́ 𝙙𝙪 𝙢𝙪𝙡𝙩𝙞𝙡𝙖𝙩𝙚́𝙧𝙖𝙡𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙤𝙥𝙚́𝙧𝙖𝙩𝙞𝙛
Que ce soit sur le continent africain ou à l’échelle mondiale, l’option du multilatéralisme est assumée. Les grands défis mondiaux comme la crise sécuritaire au moyen orient, l’instabilité à Haïti, les violences au Sud Soudan, le jihadisme dans le Sahel sont soulevés sans agenda lié, à la propre discrétion de la diplomatie sénégalaise, avec des propositions crédibles qui placent le Sénégal sur la carte du monde.
La solution à deux Etats pour l’Israël et la Palestine est un classique sénégalais dont la réaffirmation à l’Assemblée générale des Nations Unies relève d’un leadership politique fort qui consacre notre rôle de veille et d’anticipation sur les crises majeures. Nous défendons les principes de justice quel que soit le bord. Nous tenons à la dignité des Etats et du peuple palestinien en l’occurrence. Nous y tenons quand bien même nous avons des relations d’amitié avec Israël. Que nous hébergions en notre territoire une ambassade israélienne et que nous soyons à l’avant-garde de la solution à deux Etats reste la marque de fabrique généreuse de notre pays. Nous parlons à tout le monde pour que la paix règne dans le monde !
Nous attendons que l’ONU fasse des efforts supplémentaires sur ce point, qu’elle se déploie avec plus de célérité, et qu’elle gagne en légitimité en acceptant de se réformer, pour mieux épouser les réalités d’un monde moderne en pleine mutation. La demande d’une meilleure place de l’Afrique au Conseil de sécurité n’est pas une simple coquetterie diplomatique. Elle pose la question de la dignité de tout un continent où s’agglomèrent des peuples matures et solidaires qui ne peuvent plus s’accommoder de règles supposées universelles à l’élaboration desquelles ils n’ont pas participé. L’égalité effective et juste doit tracer le sillon d’une ONU efficace et pragmatique et qui se déleste volontiers des desiderata du monde déstabilisé de la fin de la seconde guerre mondiale. Le monde d’aujourd’hui se gausse des vainqueurs d’hier. Il les intègre comme acteurs de poids, mais dans le respect des évolutions des peuples et des Etats. L’Afrique ne quémande pas des places indues. Elle travaille à se faire sa place, en enjambant les injustices coloniales et en demandant une redistribution des cartes.
Nous œuvrons pour une démocratie ouverte. Nous prônons la méthode de la sécurité collective qui multilatéralise les solutions et abhorre les échappées solitaires. Notre monde doit se souvenir de ses drames autogénérés, rétablir la dignité humaine sans discrimination et se projeter vers un futur qui garantit les solidarités intergénérationnelles. Cette option ne saurait que faire des extrémismes qui nous envahissent en portant les germes d’un monde anxiogène.
𝙐𝙧𝙜𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙘𝙡𝙞𝙢𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚𝙣 𝙤𝙥𝙩𝙞𝙢𝙪𝙢 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙚𝙢𝙞𝙚𝙧 𝙧𝙖𝙣𝙜
𝙇𝙖 𝙥𝙧𝙞𝙨𝙚 𝙚𝙣 𝙘𝙝𝙖𝙧𝙜𝙚 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙨 𝙪𝙧𝙜𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙘𝙡𝙞𝙢𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙣’𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙪𝙣𝙚 𝙨𝙞𝙢𝙥𝙡𝙚 𝙤𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣. 𝘾’𝙚𝙨𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙤𝙗𝙡𝙞𝙜𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣.
Elle n’est pas un simple mouvement de mimétisme. Elle s’inscrit dans l’agenda multilatéral avec l’ambition d’arriver à des solutions globales qui nous protègent et qui nous projettent vers la durabilité recherchée. Les urgences climatiques ne sont pas des agendas importés. Elles nous titillent jusque dans notre vie quotidienne, largement obérée par des incertitudes et des fragilités environnementales. Il nous faut les prendre à bras le corps, pour ne pas être pris en flagrant délit d’irresponsabilité vis-à-vis des générations futures.
𝙉𝙤𝙪𝙨 𝙨𝙤𝙢𝙢𝙚𝙨 𝙖𝙜𝙧𝙚𝙨𝙨𝙚́𝙨 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙚 𝙙𝙚́𝙨𝙚𝙧𝙩, 𝙖̀ 𝙘𝙤𝙪𝙥𝙨 𝙙𝙚 𝙗𝙤𝙪𝙩𝙤𝙞𝙧 𝙞𝙣𝙞𝙣𝙩𝙚𝙧𝙧𝙤𝙢𝙥𝙪𝙨.
Au-delà des diverses conventions internationales que nous mettons en œuvre en la matière, New York a été le lieu de réaffirmation de notre initiative commune avec l’Espagne, avec la mise en place de l’IDRA, et en parfaite collaboration avec des partenaires stratégiques confrontés aux mêmes maux. Le Sénégal se fait l’écho du monde exposé à la désertification et entend rallier à cette cause nos pays partenaires africains.
En invoquant le Fonds Pertes et Dommages à New York, notre but est d’aider cette excellente initiative à prendre son envol et à nous accompagner dans la prise en charge d’aléas naturels dont nous ne sommes pas volontairement responsables. Cette solidarité agissante est un signal fort pour les urgences climatiques de toutes sortes. Nos côtes et nos plages se rétrécissent, le plus souvent, sans espoir de rémission. Le réchauffement climatique nous impose sa violence et son acuité et nous condamne à des drames humains à chaque fois que nous avons rendez-vous avec les forces de la nature.
Notre pays se doit d’être prêt sur la protection de la faune, de la flore et de la biodiversité. Nous devons être pragmatiques sur l’érosion côtière et trouver les moyens rapides de gestion de nos déchets. Cette volonté en bandoulière nous a valu la confiance de la communauté internationale. Notre pays organisera, en 2027, le premier congrès mondial sur les aires marines protégées (IMPAC6). Ce sera la première fois qu’un pays africain accueille un évènement de cette ampleur, dans ce secteur d’activité. Une telle confiance se mérite. Et il est de notre devoir de nous projeter en pays de référence, notamment en accélérant la ratification du Traité sur la Haute mer (BBNJ). C’est un engagement minimal pour l’ambition que nous portons pour la diplomatie environnementale.
Naturellement, nous restons conscients des enjeux liés à la prise en charge des intérêts de nos communautés qui vivent des ressources naturelles. Il nous faudra trouver un équilibre entre l’exploitation et la conservation, entre les exigences économiques modernes et la responsabilité de laisser un monde meilleur à nos enfants.
𝙇𝙚 𝙣𝙪𝙢𝙚́𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙖𝙪-𝙙𝙚𝙡𝙖̀ 𝙙𝙪 𝙙𝙚́𝙩𝙚𝙧𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙩𝙚𝙘𝙝𝙣𝙤𝙡𝙤𝙜𝙞𝙦𝙪𝙚
𝙄𝙧𝙚𝙢𝙗𝙤 𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙪𝙣𝙚 𝙦𝙪𝙚̂𝙩𝙚 𝙙𝙚 𝙨𝙚𝙣𝙨 𝙖𝙗𝙤𝙪𝙩𝙞𝙚.
Il rayonne et nous ramène à notre vision et à nos priorités. Si le Rwanda est cité en exemple, c’est en partie grâce à son sens de l’anticipation et son approche méthodique. Irembo a su cristalliser la haute ambition d’un pays africain autour du digital et à résorber un gap imaginaire avec le reste du monde que nos capacités intellectuelles ne sauraient tolérer. Irembo, c’est aussi un Etat qui se déleste de quelques prérogatives de puissance publique pour faire de l’espace à son secteur privé. Notre pays a compris les enjeux du digital. Et notre New Deal Technologique est en réverbération du succès rwandais. Notre approche est bien conçue, bien déclinée, bien assumée. Elle s’appuie sur nos talents avérés, dépouillés de tout biais cognitif hérité d’un passé récent très peu glorieux.
S’il y a un domaine où nous allons exceller, c’est bien celui de la digitalisation de notre société qui ne requiert que des cerveaux brillants au service de notre génie collectif. Ni mimétisme, ni réclusion. Mais un savoir-faire valorisé qui va à l’assaut du monde, à l’assaut des meilleurs.
S’il y a un domaine où notre dividende démographique doit opérer de façon optimale, c’est bien dans le sursaut numérique de notre pays. Notre jeunesse est un atout, une force de frappe digitale éprouvée avec une marge de progression au-dessus de la moyenne. Notre jeunesse, en nombre et en qualité, sera décisive pour nous positionner au rang des meilleurs. Et notre jeunesse a notre soutien. Notre jeunesse ne sera pas seulement le bénéficiaire de notre politique sur le numérique, il en sera le principal partenaire. Notre conscience nous commande d’aller au-delà du déterminisme technologique qui sonnerait comme une fatalité. De la même manière, notre ambition nous dicte de nous extirper des marges intellectuelles où l’on semble vouloir nous confiner, pour le triomphe des autres.
Irembo comme Diamniadio, points d’impulsion de la révolution numérique africaine, nous affranchiront et nous serviront une meilleure version digitale de nous-mêmes.
𝙎𝙪𝙧𝙨𝙖𝙪𝙩 𝙢𝙚́𝙢𝙤𝙧𝙞𝙚𝙡 𝙚𝙩 𝙪𝙣𝙞𝙫𝙚𝙧𝙨𝙖𝙡𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙫𝙞𝙘𝙩𝙞𝙢𝙖𝙞𝙧𝙚
Du monument African Burial Ground de New York à Kitui au Kenya pour célébrer la journée des martyrs, de la remise du Livre blanc sur le massacre de Thiaroye à Dakar au Mémorial sur le génocide à Kigali, nos consciences sont fortement sollicitées sur notre humanité ou notre déshumanité, sur notre capacité à vivre ensemble et notre volonté de nous projeter vers un futur radieux.
En ces lieux, sont célébrés des hommes noirs, mitraillés, martyrisés, déshumanisés, décérébrés, dégoupillés, déshonorés et matraqués. Notre nette volonté d’un post modernisme qui serait de bon aloi, ne pourra nous déraciser au point d’oublier nos morts et nos héros. Que cela agace ou révulse, notre responsabilité est de porter haut le flambeau de l’homme noir, pour que notre conscience historique éradique de la planète toute velléité de rechute.
𝙏𝙝𝙞𝙖𝙧𝙤𝙮𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙚𝙣𝙨𝙚𝙞𝙜𝙣𝙚 𝙡𝙖 𝙙𝙞𝙜𝙣𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙧𝙚𝙫𝙚𝙣𝙙𝙞𝙘𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙨𝙚𝙨 𝙙𝙧𝙤𝙞𝙩𝙨. 𝙄𝙡 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙧𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙩𝙧𝙤𝙘𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙘𝙤𝙡𝙤𝙣𝙞𝙖𝙡𝙚𝙨.
Il nous aide à faire face au déni. Il nous exige de commémorer pour ne pas oublier. Kitui nous ramène à la longue marche vers le recouvrement de la dignité africaine, à des époques où ceux qui sont célébrés aujourd’hui se parlaient et échangeaient sur notre accès à la souveraineté internationale. African Burial Ground est un rappel douloureux de notre odyssée nègre qui nous dissémine dans les quatre coins du monde, sans le moindre égard à notre humanité désacralisée. Kigali avec son mémorial, nous renvoie à la cruauté humaine qui peut germer en chacun d’entre nous, quand les démons de la division ne sont pas anéantis dans la conduite de nos vies. Mais Kigali, c’est surtout une ode au pardon et à la repentance. C’est la capacité à se transcender pour ne pas se venger. C’est l’exigence absolue de prendre la hauteur qui nous ré-humanise dans notre quête infinie de bien-être.
𝙄𝙣𝙫𝙚𝙨𝙩 𝙞𝙣 𝙎𝙚𝙣𝙚𝙜𝙖𝙡 𝙚𝙩 𝙨𝙪𝙗𝙩𝙞𝙡𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙜𝙚́𝙤𝙨𝙥𝙤𝙧𝙩𝙞𝙫𝙚𝙨
𝙇’𝘼𝙋𝙄𝙓 𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙢𝙚𝙧𝙫𝙚𝙞𝙡𝙡𝙚𝙨.
Le Forum Invest in Senegal que nous venons d’organiser en est une parfaite illustration. Notre pays a des atouts surs. Il attire et devra continuer à attirer des investissements utiles à l’amélioration de nos conditions de vie. Le Rwanda Development Board, l’équivalent rwandais de l’APIX, performe. Il assure à ce pays ami une visibilité internationale inversement proportionnelle à sa taille et à sa consistance démographique. C’est le modèle que nous avons en commun et qu’un partage d’expériences permettra d’optimiser. Le Sénégal est un pays ouvert sur le monde et qui assume un souverainisme au-delà de la vision étriquée d’un repli sur soi économique. On ne nous fera pas ce procès.
La coopération économique entre pays du Sud, de calibre économique sensiblement équivalent, est toujours teintée d’une once de concurrence complémentaire. Les amis se doivent de partager des parts de marchés en toute fraternité et dans la préservation des intérêts vitaux de chaque pays.
Nos deux pays ont compris les enjeux et se projettent dans l’une des plus grandes fêtes sportives de la jeunesse mondiale qui se tiendra au Sénégal, à travers les JOJ. C’est Dakar qui va accueillir. Et c’est l’Afrique qui va célébrer, ou vice versa. La marque de fabrique sportive du Rwanda se trouve dans un offensif marketing fort qui hypertrophie l’image du pays. Nous ne sommes pas en reste. Nous sommes mêmes précurseurs. Nos deux Arena sont des soeurs jumelles. L’organisation d’une compétition mondiale en cyclisme à Kigali, est en miroir des rencontres mondiales de la jeunesse au Sénégal. Même ambition, même modus operandi, même vision, dans un cadre fraternel qui hisse l’Afrique au sommet.
Notre diplomatie sportive ira en s’amplifiant, en combinant les meilleures pratiques dans le monde. Nous triompherons par le sport. Nous attirerons les investisseurs par le Sport. Nous serons une terre de sport au service de notre jeunesse et du rayonnement de notre pays. Le Kenya l’a si bien compris qu’il a mis en perspectives de sa CAN à venir les JOJ du Sénégal, en invoquant des échanges expériences, y compris dans la préparation des athlètes et des footballeurs.
𝙀𝙢𝙥𝙖𝙩𝙝𝙞𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙖𝙪𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝘿𝙞𝙖𝙨𝙥𝙤𝙧𝙖
𝙉𝙤𝙩𝙧𝙚 𝙙𝙞𝙖𝙨𝙥𝙤𝙧𝙖 𝙖 𝙪𝙣𝙚 𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝙛𝙧𝙖𝙥𝙥𝙚 𝙞𝙣𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚𝙣𝙨𝙪𝙧𝙖𝙗𝙡𝙚.
Elle se déploie par le talent, par le social, par l’économie avec sa vaste capacité à investir. Pour toutes ces raisons, nous lui accordons une importance capitale dans l’Agenda National de Transformation. Où que vous soyez, quoique vous faites, rapprochez-vous de notre pays ! Présentez vos projets ! Proposez ! Argumentez et rapatriez tous les bienfaits qui vous inspirent dans vos pays d’accueil.
Vous accordez une importance réelle au déploiement du service public de la justice au Sénégal. Nous vous rassurons sur nos intentions et notre façon de voir. Nous n’entraverons pas la justice. Nous ne lui donnerons pas d’injonction. Nous la laisserons travailler avec sa dignité et ses principes. C’est la condition pour avoir une justice juste. Et c’est notre crédo.
Nous ne dirigeons pas un parti politique. Nous ne dirigeons pas une partie des Sénégalais, encore moins une partie du territoire. Nous exerçons nos prérogatives dans leur plénitude sans parti pris, sans discrimination, sans œillères, et sans autres injonctions que les prescriptions républicaines liées à notre fonction de Président de la République. Où qu’il se trouve, le sénégalais pourra compter sur notre protection et notre bienveillance. Nous sommes le Président de tous et pour le bien-être de tous !
Nous avons hérité d’un pays fracturé. Tellement fracturé que nous en perdons nos valeurs morales qui ont pendant longtemps cimenté notre jeune nation. Le constater est un exercice de lucidité qui ne doit conduire ni à l’oubli ni à la justice des vainqueurs. Nous avons été nous-même victime d’injustices criardes. Nous avons subi. Nous avons enduré. Nous avons pardonné. Parce que l’essence de notre peuple nous enjoint de prendre la hauteur nécessaire au dépérissement des égos. Le Sénégal est si hautement perché que de nos rancœurs et de nos rancunes ne devraient pouvoir l’atteindre.
Vous accordez de l’importance au prestige du Sénégal. L’exemple kenyan qui a su attirer les sièges de plusieurs agences de Nations unies vous inspire. Sachez que nous vous avons compris. Nos discussions avec le système des nations unies sont très avancées. Nous les finaliseront bientôt, pour une solution accommodante pour toutes les parties, dans la garantie du rayonnement du Sénégal à travers sa Teranga universelle.
Après les expats, c’est le temps des repats. Si les conditions vous le permettent, rentrez au pays, pour que nous continuions à bâtir ensemble notre si belle nation. Au revoir et à très bientôt !
Dr El Hadji Abdourahmane Diouf
Ministre de l’Environnement et de la Transition Ecologique
Commentaires (13)
Quelle péroraison 🏊
Mr Diouf you seem to have problem with Sonko's international missions and his shining abroad - I am quoting you below as an evidence of my remark: " Qui de mieux que le premier diplomate du pays, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye, pour donner le souffle !"
Sonko's successful diplomatic tours in China, Turkey, the Middle East and recent visit to the diaspora in Italie and Europe by in large - that success has made some envies and jealous. This Abdourahmane Diouf is certainly one of them. Sonko dou sa moroom yow aak djomayy yeup. Take it easy young ambitious man. It is about rehabilitating Senegal. The agenda is far greater than your personal eggos and selfish career ambitions. Depuis l'Australie on observe.
Dakkheuh Mouss wakhaaleh saah sokhlah. Garoywaaleh Sonko. Visite diolomatiques en faveur du Senegal d'ou que cela vienne ( de Diomay, de Sonko, de moi citoten ordinaire, de toi ministre ) Senegalese shining abroad is always welcome ( bienvenue ) - Ton Garouwaalleh a ete bien percu par les Senegalais avertis. It is not about a postgraduate from Switzeland or Oxford but rather a leadership posture and this personality, honesty, good will for peoples, huge sense of community and a charisma ( Daradja - sonkon has got plenty of daradjaah.
merci ✌️ là-bas. une logorrhée (diarrhée verbale ou digitale, c'est selon) qui ne sert à rien, absolument rien. Sinon à cirer quelques pompes apparemment trop grandes pour le destinataire. les NB lui allaient bien mais il n'etait po tranquille malgré les efforts de la 2ème...première dame pour le détendre.., 😀honte à toi Abdourakhmane! Docteur és binlarisme...les anciens savent
Comment appelle-t-on ça ?
Griotisme d’un ministre en perte de lumière .
Un intellectuel en décadence et en décalage rétrogradant .
PROS ferme les portes, il se tourne vers le premier….
2 potentiel problemes entre Diomay et Sonko: ce Diouf et le ndiaye president assemblee national. These 2 wish a separation between Sonko and Diomay. Conforted in their jealous and competitive approach toward Sonkon by the drift Diomay has taken away from the initial objectives of the project ( reddition des comptes et justice to the victimes ) and the encouragement of the Criminal apernoceurs who see Djomay as Mr Cool and Sonko Mr dangereux.
Les gars y’a problème ! Pourquoi ces élucubrations ? Où est la solidarité gouvernementale ? Qui est le porte-parole ? Pourquoi cette démarche solidaire ? À qui s’adresse t’il et qu’avez-vous compris de ce long texte à variable géométrique ? Imaginez un seul instant que tous les membres du gouvernement imitent sa démarche solitaire et publient des textes aussi long et pas du tout impactant sur notre vécu quotidien et commun ? Non, ce gars se trompe, il n’est pas à la hauteur de sa mission. Nos priorités sont locales et nous étouffons tous les jours de la dureté de la vie, aucune lueur d’espoir…. C’est vraiment dommage…..
Une seule personne a fait tous les commentaires ci-dessus. Tu fais exactement ce que tu reproches à l'auteur de cette logorrhée: du griotisme!
Non je suis loin du Senegal. Cadre et citoyen d'une grande economies, proprietaire et couple DINCs ( double income no kids) avec une revenu annuel d'un peu plus de 100 000 euros d'equivalent. Je ne vis pas au Senegal que j'ai quitte alors que la population etait a 7 millions d'habitant, aujourd'hui on parle 17 voire 18 millions d'habitants. On suit et on aimerait voir le pays adopter les normes de gouvernances inclusive trabsparentes et progressistes.
Il faut denoncer ces opportunistes qui ont join le movement initie par le Pastef a la derniere minute aillant percu l'arrivee imminence du Pastef au pouvoir.
Nous demandons Djomay d'etre vigilant pour eviter de tomber dans les manoeuvres de ces loups qui ont infiltres la bergerie. Je ne suis pas militant, je suis simplement un citoyen nourrissant de l'empathy pour mes compatriotes au Senegal victime d'acteurs politiques corrompus et tellement imbus d'egoisme, de selfishness qu'ils paraissent inaptes a l'exercice de responsabilite publique, inapte au leadership, car ultranarcissiques. Honte a ta posture Abdourahmane. Nous te surveillerons comne du lait sur le feu. Parceque vous avez percu cette vulnerabilite de Diomay, sa tendance a se demarquer de Sonko pour calmer les inquietudes des adversaries quant a sa capacite d'assumer seul son titre de president et les prerogatives qui s'y attachment.
Il faut régler le problème de survie du peuple
Au lieu de faire le tour du monde avec ces voyages qui ne sont pas rentables pour le pays et le peuple
De grâce mettez vous travail
Et arrêtez ce cirque
Les sénégalais ne mangent plus à leur faim
Macky avait son Ibrahima Baba Sall et le Diouf veut incarner ce role pour djomay. Passant tout leur temps a pondre des articles laudateurs sur le president esperant des favours speciales en retour. Les affaires de appalled yooyou comme aime dire Dame mbodj. While it might work for Djomay it would sound stupidity for Sonko. Tappaleh pas avec Ousmane. Ces histoires de foundations premiere dame, de laudatrie et autres mauvaises pratiques heritees des alteeoapernoces Systemes - No go zone with our project. We want a new Senegal, a healthy and sound senegal, a rational senegal, an inclusive senegal, a progressive Senegal, a just senegal, a fair go Senegal. Le projet est une revolution. If you want to politic politicienne de carrieriste retourne a l'ecole de ton mentor Idrissa Seck. Ici c'est le don de soi pour la p
Sonko est un homme formidable et généreux mais doit dire halte à ses inconditionnels qui cherchent à étouffer tout leader, toute parole non dithyrambique pour sonko le premier ministre. Un parti fort l'est par la dimension de ses cadres et celle d'un homme. Tout le monde comprend cette hargne contre le président qui explose dans le pays quand celui-ci réalise quelque chose de grand. Le président fait son travail a lui demandé par le peuple sénégalais et par la volonté de Dieu. Les récentes railleries et banalisation pour un discours en anglais prononcé par quelqu'un dont la langue de travail n'est pas l'anglais est une initiative à féliciter au moment où au Sénégal cette langue est fortement recommandée par l'état, ne vient pas seulement de l'opposition mais aussi et grande partie de son camp et pour cause. Ces faux comptes dont les attaques sont groupés contre le président ne font que le renforcer.
Diomaye est certes désigné comme tout être humain qui trône au dessus des autres mais cela n'en constitue pas une dette vis à vis de personne. Diomaye sort d'une communauté qui n'est pas indifférente de l'adversité à lui imposée par une horde d'ignorant qui ignore tout des logiques de monté au pouvoir de la société sénégalaise. Il y'a des cordons de solidarité communautaire très solides invisibles et très efficients qui font force de diomaye et tout le monde le verra si ces insultes injustifiées continuent. Je le dis haut et fort, nous ne laisserons pas diomaye tomber et nous ne resterons pas inactifs pour lui donner tout le soutien que la situation exige non en insultant mais en mobilisant transversalement tous ceux qui encore croient que la fraternité est encore possible au Sénégal.
Ce pays ne doit sombrer dans l'anarchie l'autoritarisme et la haine de l'autre.
Bavard et prétentieux ABDOURAHMANE DIOUF .
Il se prend pour Victor Hugo mais son texte est confus et incompréhensible
Un "ministre" de l'environnement qui ne trouve rien d'autre à faire que d'inonder les quotidiens du jour de ses déclamations à deux balles au moment oú l'ANSD publie des informations alarmantes sur l'environnement au sénégal disant que :
83,6 % des Sénégalais vivent dans des zones à risque environnemental.
L'étude précise que 43 types de risques ont été identifiés : proximité de décharges publiques, salinisation des terres, sécheresse, pollution de l’air liée à la circulation, etc.
Parmi les zones les plus exposées : régions de Fatick (98,6 %), Ziguinchor (93,6 %), Saint‑Louis (92,2 %), Dakar (92,1 %) etc.
95,1 % des personnes âgées de 15 ans ou plus déclarent avoir été exposées à au moins un événement environnemental au cours des 12 derniers mois.
Concernant les alertes : seulement ~43 % ont reçu et compris des messages d’alerte précoce.
Monsieur le "ministre" arrêtez de vous la raconter....arrêter de jouer aux communicateurs traditionnels. Vous êtes ridicule!!!!!
PS : Source . Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) — Enquête nationale sur les risques environnementaux et la vulnérabilité des populations selon le genre (ENREVG, 2025)
Président DIOMAYE.
A quand la revalorisation des pensions de retraite? En tant que retraité, nous attendons avec beaucoup d'impatience la mise en œuvre de cette mesure salutaire pour un bon nombre de retraités. Nous espérons que le taux de pourcentage atteindra plus de 50 pour cent pour nous permettre de sortir du l'ornière.
A cela s'ajoute la réduction du coût de l'électricité. D'après les informations reçues, toutes les centrales électriques sont alimentées en gaz et non plus en flue. Pourquoi ne pas procéder à la refondation de la SENELEC pour diminuer de manière drastique le coût de l'électricité. Je suis persuadé que cette mesure va, non seulement impacter positivement sur le coût de la vie, mais aussi attirer les investisseurs étrangers et favoriser la création d'emplois.
Aussi il faut diminuer les prix de l'essence et du gasoil; les prix à la pompe n'ont pas changé depuis 8ans.
Nous comptons sur votre bienveillante intervention pour permettre aux sénégalais de vivre dignement , d'avoir moins de stress, et de bénéficier de l'amortissement des prix de l'énergie dans la consommation des ménages.
Mes salutations respectueuses
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