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[Dossier 2/6] Malnutrition à Diourbel : L’abandon des traitements encore préoccupant

Auteur: Awa Faye

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[Dossier 2/6] Malnutrition à Diourbel : L’abandon des traitements encore préoccupant

« J’avais déjà commencé un traitement pour mon fils C. A. B. Diouf à la pédiatrie du Centre de santé de Diourbel, mais malheureusement j’ai dû l’interrompre faute de ressources suffisantes pour poursuivre les soins», s’est confessé Ndèye Awa, mère de C. A. B. Diouf. Comme beaucoup d’autres familles, elle reconnaît que son enfant a été « perdu de vue » dans le circuit de prise en charge.

Selon le spécialiste en santé publique et nutritionniste, Docteur Ibrahima Fall, également le point focal de nutrition du district de Diourbel, dans cette localité de nombreux enfants souffrant de malnutrition ne parviennent pas à aller au bout de leur traitement à cause d’un manque de moyens financiers.

Pour inverser cette tendance, une nouvelle stratégie a été mise en place depuis 2020. Elle consiste à soigner les enfants atteints de malnutrition aiguë modérée (MAM) sans complication directement au niveau communautaire. « L’objectif est de rapprocher les services des populations et de réduire le taux d’abandon », a fait savoir l’assistante en nutrition de l’ONG Helen Keller International (HKI), rencontrée à la Direction régionale de la Santé (DRS) de Diourbel. Fatma Wade de soutenir : « Nous avons évalué cette stratégie et, actuellement, nous sommes dans la phase de passage à l’échelle dans le cadre du Plan stratégique multisectoriel de la nutrition (PSMN) ».

Elle souligne que dans la lutte contre la malnutrition, la gestion des abandons demeure un défi. « Quand il s’agit d’enfants de moins de deux mois, nous procédons à une réadmission. Mais au-delà, cela devient plus compliqué. Et, soit on parle de réadmission après abandon, soit d’une nouvelle admission. Ce qui rend la prise en charge plus lourde », précise-t-elle.

Auteur: Awa Faye
Publié le: Mercredi 10 Septembre 2025

Commentaires (8)

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    Xalass! il y a 1 jour

    CHERCHEZ L'ERREUR!

    Malnutrition dans un pays devenu producteur de pétrole et gaz, cela vous semble normal?
    Je parie que cet article va peiner à intéresser la dizaine de lecteurs.

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    Hé! il y a 1 jour

    La cause principale est identifiée dans la première phrase de l'article: le manque de moyens financiers. Pas d'accord avec "une stratégie mise en place depuis 2020 qui consiste à soigner les enfants atteints de malnutrition aiguë modérée (MAM) sans complication directement au niveau communautaire". Bah non, il s'agit d'expliquer aux populations qu'un enfant, ça a un coût. Et qu'elles feraient bien de réfléchir, de faire des calculs financiers pour mesurer leurs revenus avant d'en concevoir un. Ça s'appelle la responsabilité.

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    Just il y a 1 jour

    Pour lutter contre ce fléau il faut impérativement scolariser la population , faire moins d enfants, espacer les naissances, apprendre être propre. Et veiller à votre alimentation et celle des enfants. Aussi de donner pas toute votre argent aux autres. Après dieux la famille vient en première position toi ta femme et tes enfants puis les parents

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    Diaspo il y a 1 jour

    Un jour j ai fait un commentaire pareil sur notre groupe Whats up d ancien du college xxx et j ai remarqué que quelque de mes anciens camarades de classe mouride ont aussitôt quitté le groupe. Après une médiation de quelques un ils revenus dans le groupe. Je me suis excusé et en même temps leurs faire comprendre que c est avec les critiques que l on peut améliorer apprendre et résoudre des problèmes.

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    BOURSIIN il y a 1 jour

    Diourbel est une région arriérée les campagnes se sont dépeuplée au profit de Touba ceux sont restés dans les villages sont les plus pauvres

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    SN il y a 1 jour

    Pas beaucoup de commentaires?????. Donc cel topic n intéresse pas les sénégalais

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    baolbaol il y a 1 jour

    Le mal de notre Ndiaréme est qu'il n'y a pas malheureusement pas d'activités économiques susceptibles de conférer à nos parents un minimum de vie décent.
    Sa jeunesse est hors du pays pour soutenir leurs familles et Touba l'a carrément phagocyté. Les femmes restées dans le patelin sont assez vulnérables et pas assez conscientes que leur situation ne leur permet pas d'entretenir correctement leurs enfants. Il faut aller dans le sens de leur donner l'opportunité d'avoir de petites activités génératrices de revenus pour tenir.

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    US il y a 1 jour

    Même le petit Khombole a pris le dessus sur diourbel. Je me rappelle il y’a 40 ans mes cousins à Khombole aller à diourbel pour faire l école là-bas

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    Aieaie il y a 1 jour

    Donc la faim dans le pays

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