L'imam ratib de Malifara est a Dakar depuis quelques jours. Sur place, c'est son grand-frère Abdou Niabaly qui l'a remplacé sur sa natte mystique et à la mosquée. Après avoir dirigé la prière du Tisbar mercredi dernier à la mosquée de ce mythique village des Socés, imam Niabaly 2 est revenu avec nous sur le combat qui opposera l'un de ses fils, Balla Gaye 2, à Yékini. Entretien
Est-ce qu'on peut savoir comment préparez-vous le combat de Balla Gaye 2 contre Yékini ? C'est un combat qu'on prépare tout naturellement. Depuis qu'il a été ficelé, on ne cesse de faire des incantations ou de prier pour lui. Ça, je pense, c'est notre devoir parce que c'est un fils de Malifara.
Mais il va croiser un adversaire qui n'a jamais connu de défaite. Etes-vous réellement optimistes pour ce combat dit de tous les dangers ? Mais oui, on a grand espoir que Balla Gaye 2 va battre Yékini. Ce sont les mêmes convictions qu'on avait toujours lorsque son père, Mamadou, luttait. On ne se fait pas de soucis véritables. Dieu est grand et on est en train de prier et je crois que Dieu va exaucer nos prières inch'Allah.
On voit souvent des gens faire des sacrifices pour la victoire de leur lutteur. Le faites-vous ? Non, nous on ne fait que des prières pour lui assurer la victoire. On ne fait pas des choses extraordinaires. Non, on n'a peur de rien, on ne craint rien et on lui demande également de ne rien craindre. Vous savez pourquoi ? C'est parce qu'on remet tout entre les mains du Tout Puissant.
Il y a aussi une crainte inouïe pour la violence. Priez-vous pour la paix ? On est en train de prier pour la paix, pour qu'il n'y ait pas de violence. Parce qu'on est convaincu que sans la paix, rien n'est possible. C'est pour cette raison qu'on prie afin que le combat se déroule sans violence.
Avez-vous un message à lancer à l'endroit de votre fils-champion ? C'est qu'il n'a qu'à dormir tranquille. Qu'il sache qu'on est derrière lui et on remet tout au Ciel.
Auteur: SOURCE : Sunu Lamb Par Abdoulaye DEMBELE et Moussa SOW, envoyés s
Publié le: Samedi 21 Avril 2012
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