Libération tardive des joueurs africains pour la CAN-2025 : La déclaration incendiaire de Claude Le Roy sur Infantino et la FIFA
L’ancien sélectionneur des Lions du Sénégal, Claude Le Roy, connu pour son franc-parler et son engagement de longue date en faveur du football africain, a vivement réagi à la décision de la FIFA de décaler d’une semaine la mise à disposition des joueurs pour les sélections africaines pour la CAN-2025, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Cette modification constitue, selon lui, une nouvelle preuve du mépris accordé au continent.
Très remonté, Le Roy n’a pas mâché ses mots. «C’est une honte, encore une fois. Infantino fait semblant d’être ami de l’Afrique, mais il n’a la moindre parcelle d’estime pour ce continent », a-t-il dénoncé.
Pour le technicien français, cette décision ne se limite pas à une simple question d’agenda sportif : elle révèle un déséquilibre plus profond dans la manière dont les instances mondiales considèrent le football africain.
Allant plus loin, Claude Le Roy décrit cette situation comme un enjeu dépassant le cadre sportif. «C’est un problème quasiment géopolitique. On n’arrête pas d’entendre de grands discours sur le besoin d’aider l’Afrique, mais dans les moments où on pourrait réellement soutenir ce continent, on l’agresse, on le torpille, on le ridiculise », affirme-t-il.
Ces déclarations tonitruantes relancent un débat récurrent sur la place du football africain dans la gouvernance mondiale du sport. Pour de nombreux observateurs, la modification du calendrier fragilise les équipes africaines, privées de leurs joueurs majeurs jusqu’à quelques jours du début de la compétition, tandis que d’autres continents bénéficient d’un traitement jugé plus favorable.
Commentaires (11)
Il faut taper sur la table et fermement. Depuis quelques temps les clubs et les instances s’attaquent à la CAN.
La faute à nos leaders !
Le respect s'arrache. Il ne se négocie pas. La CAF devrait montrer au créneau. LEs joueurs devraient s'unir et déchirer cette décision qui les expose.
C normal qu’ils nous manque de respect nous mêm on se respect pas faites le consta vous mêm toutes la jeuness afriquaine prefér le championnat europein ils prefere les club europein plus leur équipe national pour le championnat on n’a parle mêm pas se qui est vraiment domage
Toujours lite Karim-USA pour comprendre les enjeux de ce monde ! Gianni Infantini est devenu Président de la FIFA en 2016 et il est tout de suite devenu un défenseur du football Africain, il avait pris comme Secrétaire Fatoumata Soumaré une sénégalaise et a tout fait pour que l’Afrique soit mieux représenté à la coupe du monde passant de 5 à désormais 9 ou 10 puis une équipe africaine,
le Maroc a atteint les demi-finales pour la première fois de notre histoire. Cependant, en 2024, Trump est revenu à la maison blanche et j’avais prévenu le monde entier qu’il y’aura beaucoup de fous rires à cause de ses gaffes et incompétences mais aussi beaucoup de larmes et beaucoup de morts à cause de son racisme. Entre temps, Trump a récupéré Infantino pour en faire son ami intime et il se dit que Infantino est tout le temps aux États-Unis maintenant et aurait logé les bueaux de la FFA dans la Trump Tower. Ceux qui connaissent Trump savant que depuis Hitler, il est l’homme le plus raciste de la planète et il ne croît pas à l’égalité des races ni à la fraternité des peuples mais revendique la supériorité de la race blanche sur tous les autres. Depuis son élection, il fait vivre l’enfer aux noirs Américains, aux Mexicains, Venezuelains, Indiens, Coréens, Haïtiens, chaque groupe ethnique a eu son mois de terreur de raffles pour les expulser. L’amitié soudaine de Trump et Infantino est plus que inquiétante et il faut s’attendre à un durcissement des règles pour pénaliser le football africain. Pour moi, la décision de retarder la libération des joueurs africains par leurs clubs n’est pas étranger aux nouvelles mauvaises fréquentations de Infantino. Quand on fréquente des gens qui prônent la supériorité de la race blanche, on ne peut plus être la même personne ni être pro Afrique ni avoir la même vision du monde. Les USA sont nuls en football mais ne soyez pas surpris s’ils gagnent la prochaine coupe du monde ou atteignent la finale pour la première fois de leur histoire. Parce que le football est facile à manipuler, il suffit de siffler des fautes inexistantes ou de ne pas siffler des fautes graves pour avantager une équipe. Au début, l’athlétisme était une compétition très populaire, très suivi et très riche. Mais avec la fin de l’esclavage, les Américains ont commencer à intégrer les noirs dans leurs équipes et sont devenus imbattables ! Depuis lors, l’athlétisme suscite moins d'intérêt y compris aux États-Unis et il y a moins de fonds. Par la suite le football est devenu plus populaire, parce qu’il y a beaucoup de règles et la triche est possible, ce qui permet de caresser l’ego de l’homme blanc et lui faire croire qu’il est supérieur. Le jour où l’homme noir dominera le football sur tous les continents, il faudra s’attendre aussi à ce qu’il devienne un sport de seconde zoné moins suivi moins riche et moins populaire. Vous ne comprenez pas les secrets de ce monde. Donc lisez toujours attentivement Karim-USA, probablement votre futur Président.
yaw moom, sa rap yi aadoouma lay bagn.... gougnafier va!
Voilà pourquoi la FIFA a tout fait pour avoir la tête de Issa Hayatou. Lui jamais, il n'aurait accepté cela. L'actuel président de la CAF, lui, n'est qu'une marionnette à la solde de Infantino
Karim-USA,
Ce que tu dis est faux. Je ne is plus aux USA depuis belle lurette, mais je connais peut-etre encore mieux que toi ce foutu pays. Les deux sports les plus populaires et qui drainent le plus d'argent aux Etats-Unis sont le le NFL (le football americain), meme Trump va au stade le regarder (tu as, je suppose entendu parler du Super Bowl ;)) et le basket, NBA et universitaires. Les champions sont generalement recu à la Maison Blanche. Or plus de 70% des basketeurs sont Afro‑Américains (d'apres Wikipedia) et pres de 60% des joueurs de la NFL le sont aussi.
Il faut parler de choses dont tu es sûr et arreter de parler de ce que tu ne sais pas.
Karim-Waay yaala nâr kay, djieuloul ay garabam...fène rék lay déf, matin, midi, soir...il doit bcp s'ennuyer le pov' con
Le constat de Claude Le Roy n’est pas surprenant. Depuis des décennies, l’Afrique subit des décisions unilatérales qui traduisent inconsidération, mépris ou manque de respect. Oui, cela existe. Oui, cela heurte. Mais il serait trop facile de n’en faire qu’un problème externe.
Si les Africains sont victimes de racisme, de mépris ou de manque de considération, ils doivent aussi être proactifs et poser la question essentielle : qu’est-ce que nous faisons, nous-mêmes, pour changer la perception et la réalité du football africain ?
On ne peut pas réclamer l’égalité tout en acceptant des normes qui nous désavantagent. Pourquoi, par exemple, ne pas adapter le calendrier des compétitions africaines à la période estivale, comme cela se fait en Europe, afin que la CAN se déroule en dehors des saisons de club ? Ce débat existe depuis 30 ans. Tous savent que janvier pénalise les clubs, les joueurs, et par extension l’image du football africain. Pourtant, rien ne change.
L’autre aspect est plus profond : le respect ne se mendie pas, il se construit.
Avant d’exiger que les autres nous respectent, nous devons nous respecter nous-mêmes. Cela implique :
une gouvernance plus transparente,
des élections claires et crédibles,
une gestion professionnelle des fédérations,
des infrastructures dignes,
une communication moderne,
une organisation compétitive,
zéro tolérance pour les magouilles et le clientélisme.
On ne peut pas se plaindre du manque de considération internationale tout en tolérant, en interne, des pratiques qui affaiblissent nos institutions.
Changer l’agenda sportif mondial demande du poids politique. Et ce poids ne se gagne que si la maison intérieure est solide.
La question n’est pas seulement « pourquoi la FIFA nous traite ainsi ? »
La vraie question est aussi : pourquoi l’Afrique accepte cela depuis si longtemps ?
Tant que les décisions seront subies et non négociées, tant que les dirigeants africains attendront que d’autres « fassent pour nous », tant que les intérêts personnels l’emporteront sur l’intérêt général, rien ne changera.
L’Afrique a des talents, des passionnés, des joueurs parmi les meilleurs du monde, des supporters extraordinaires. Il reste maintenant à bâtir des institutions fortes, courageuses, proactives.
Le mépris des autres est réel, mais il ne disparaîtra que si l’Afrique cesse de se mépriser elle-même.
Voilà le vrai enjeu.
SMN
C'est incontestablement un manque de respect ce changement de dernière mn. Par contre le CAF doit faire son auto-critique. ils est incompréhensible que les événements sportifs majeurs dans le monde soient tous organisées en été Coupe du monde, JO, Copa América, Coupe d'Europe et que la Caf s'entête à vouloir organiser ses compétitions en Décembre Janvier. Cette attitude porte même préjudice aux africains qui perdent parfois leur place de titulaire dans les grands championnats ou bien ratent même des opportunités de signature contrats. En plus la couverture médiatique est meilleure à cette période. La seule exception c'était au Qatar. Il ne faut pas nous sortir l'argument du climat pendant cette période en Afrique qui reviendrait tout simplement à condamner l'Afrique à ne pas pouvoir accueillir ces compétitions alors.
C'est juste du sabotage de la part de la FIFA!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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