Saint-Louis se dote d’un « œil du ciel » : Le Sénégal muscle sa résilience climatique
À Saint-Louis, l’installation d’un radar météorologique de dernière génération ouvre une nouvelle ère pour la sécurité et la gestion des risques climatiques. Conçu pour protéger aussi bien les avions que les populations, cet équipement incarne la volonté du Sénégal de bâtir un réseau national d’alerte précoce, capable d’anticiper inondations et tempêtes.
Bien plus qu’un atout pour la navigation aérienne, ce radar renforce les capacités d’alerte du pays face à des phénomènes météorologiques de plus en plus violents. Sa technologie permet de détecter avec précision l’évolution des nuages, l’intensité des pluies et la trajectoire des orages, donnant ainsi aux autorités un temps précieux pour prévenir les catastrophes et protéger les communautés vulnérables.
Cette installation illustre également l’efficacité des partenariats public-privé dans le financement d’infrastructures stratégiques. En s’appuyant sur une coopération solide entre institutions nationales et partenaires techniques, le Sénégal démontre qu’il est possible de conjuguer innovation, sécurité et développement durable dans une logique d’intérêt collectif.
Intégré au réseau déjà opérationnel de Diamniadio et inscrit dans le Programme de gestion des inondations et d’amélioration des systèmes d’alerte (PGIIS), le radar de Saint-Louis constitue une pièce maîtresse dans la construction d’un maillage national. Ensemble, ces dispositifs forment une véritable sentinelle technologique au service de la résilience climatique et de la souveraineté scientifique du Sénégal.
Commentaires (3)
Sans Dette, sans emprunter aux autres,sans aide technique étrangère, l'Éthiopie vient de terminer le Grand Barrage hydroélectrique de l'Afrique qui sera inauguré aujourd'hui avec un financement propre par l'appel à la participation populaire de CINQ milliards de dollars. Une grande réalisation qui nous fait croire que l'Afrique peut prendre son destin en main.
@Dakpenguin,oui je me rappelle,ce pays a financé un grand projet de ligne de chemins de fer avec des participations populaires de ...1.200 fra Cfa approximativement .
Faisons de nos citoyens des actionnaires pour les grands travaux avec des parts de 5000 ou 10.000.Par exemple le Dakar-Bamako ou le rachat de l'autoroute à péage...
Ce qui est certain, c'est qu'il nous faut développer les Doppler à travers le pays, les SIG et les techniques de manipulation des nuages, une agriculture ne peut se developper sans cela.
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