Troubles psychiques : "Les élèves-policiers subissent un contrôle strict"
L’affaire Blaise Gabriel Basse, du nom de l’agent policier qui s’est suicidé en plein jour à Sandaga à l'aide d’une paire de ciseaux, remet au goût du jour la question de la santé mentale des hommes en tenue.Prétexte pour Seneweb de s'intéresser au sujet. Mais, des informations obtenues de personnes indiquées attestent que cette question est bien prise au sérieux lors de la formation notamment au niveau de l’école nationale de la police.Pour preuve, nous dit-on, à l’entrée de l’école, un contrôle strict est exigé à tout postulant: Le certificat médical de visite et de contre-visite est de rigueur et est obligatoire pour la validation de tout dossier de candidature au concours d'entrée.Mieux, l'on révèle que l'élève, une fois admis, subit une autre visite effectuée généralement par des psychologues et médecins qualifiés.«Les élèves sont soumis à des contrôles très sérieux à l’école de la police. On ne badine pas avec ces genres de troubles. C’est des gens qui seront appelés à manier des armes. Ils sont presque tout le temps armés, donc, c’est normal qu’ils soient bien portants mentalement», tranche notre source.D'après des informations, plusieurs cas de renvois sont notés pour des raisons liées aux facultés mentales.«Dans cette même 44eme promotion dont faisait partie le sieur Basse, il y a une dame qui avait été renvoyée pour troubles mentaux. Elle était du corps des sous-officiers. Au début, elle semblait se porter bien, mais c’est en cours de formation qu’elle commença à manifester ces signes. C’est ainsi qu’elle a été écartée du groupe. Des cas pareils, il y en a plusieurs», nous siffle-t-on dans la foulée.Nos sources renseignent en outre que la dame en question s’était représentée à nouveau pour la 45eme promotion. Mais, elle aura subi le même sort pour la même cause.Par conséquent, conclut notre informateur, pour le cas de Basse, si toutefois les troubles supposés sont avérés, cela lui est arrivé en cours de fonctions.
Auteur: Salla GUEYE
Publié le: Jeudi 12 Décembre 2019
Commentaires (4)
Comment quelqu'un qui a des problèmes psychiques peut-il intégrer la police jusqu'à avoir la responsabilité de gérer la circulation en pleine centre ville lorsqu'il est en service?
Cette version officielle (police et médias inféodés Libération, TFM...) sonne louche et faux !!! Waxlèn lénèn.
Affaire bi c'est les experts en tout qui fatiguent les gens rek. les corps habillés font leur travail et correctement.
Le suicide est un fait de société. Pas seulement à la police! Partout. Alors, collez-vous la paix.
L'homme est rebelle à toute forme d'INJUSTICE. CONTRÔLE ou pas, à la police, et ailleurs, il y aura toujours des suicides. Ces politiciens ont été testés, visités, et recrutés, non? Alors, allez chier! La campagne agricole n'a pas encore démarré!..., Les pays s'attendent à des "bons impayés", encore...Les inondations sont là. Il est des maisons au Sénégal, encore, à ce jour, occupées par les eaux de pluie. Ces sinistrés et leurs familles, et leurs enfants (élèves ou étudiants) sont à contrôler!...Ayez honte de prendre les gens pour des animaux. On est des êtres humains comme vous...
Les jeunes qui chôment, qui empruntent les pirogues, les radiés, les étudiants sans bourses, mal orientés, non encore orientés, non orientés, sont aussi à contrôler!...
Vous avez affaire un peuple d’ânes? Bande de milliardaires, dans un pays comme ce pays!...
Les troubles psychiques peuvent survenir après la prise de service. il faut un service régulier pour ce métier particulièrement exigeant.
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