Téléphones portables bannis : oui-non, chaque camp argumente
La décision du ministère de l'Éducation nationale d'interdire l'usage du téléphone portable dans les établissements scolaires suscite une vive controverse auprès des différents acteurs. Les syndicats et les associations de parents d'élèves dénoncent une mesure jugée « excessive ».
Les syndicats d'enseignants regrettent notamment le manque de concertation. Interrogé par Le Soleil, le secrétaire général du Cusems, Ndongo Sarr, a d'ailleurs déclaré que « le ministère nous a habitués à agir de façon unilatérale ». De leur côté, les parents, cités par la même source, sont préoccupés par la sécurité de leurs enfants, estimant que l'outil est indispensable. Le président de l’Unapees, Abdoulaye Fané, a confié au quotidien national que « le téléphone permet aux parents de localiser leurs enfants, de réagir en cas d'accident ou de malaise ».
À l’opposé, avance Le Soleil, la décision est saluée par de nombreux chefs d'établissements. Le directeur du groupe scolaire Asselar, Mouhamadou Mbengue, y voit un « véritable soulagement » et un moyen d'assurer une « application uniforme et ferme » de la règle. Du côté des élèves, les avis restent mitigés, certains reconnaissant que le téléphone « rend distrait » en classe, tandis que d'autres insistent sur son utilité pratique.
Commentaires (20)
Quand vous imposer un changement sans donner à comprendre le pourquoi et sans avoir préalablement échangé avec les différents acteurs concernés, vous vous heurtez inévitablement à un refus d’adhésion. Le téléphone, c’est comme le couteau. Il peut être outil comme il peut servir d’arme aussi. Selon l’utilité qu’on lui donne, on ne perçoit pas la chose de la même manière. Il y a eu manque de débat mais il n’est pas tard pour y remédier. D’ailleurs, cela ne concerne pas que le téléphone mais tous les objets connectés (téléphone, ordinateur, tablette, montre, lunettes). Non, je ne délire pas, la vague arrivera vite chez vous, à vous de vous préparer en amont.
Reduire les fonctionalités au strict minimum.
Un fabricant prendrait volontier ce marché.
Appels, sms, localisation, applis necessaires,
Pas de videos, musique, jeux, etc
Le Ministre, garant de la sécurité des élèves, a pris ses responsabilités. La concertation n’est pas absente : elle se poursuivra à travers les Conseils de gestion, les parents et la communauté éducative pour adapter les modalités et définir les sanctions. Quant à la sécurité, les parents peuvent être rassurés : les écoles disposent de moyens pour contacter les familles et les téléphones peuvent être rallumés après les cours.
Il n’y a pas de contradiction avec la stratégie numérique. Bien au contraire : le téléphone personnel utilisé librement est un danger, tandis que le numérique éducatif, encadré par les enseignants, est un levier de réussite. Cette mesure protège les élèves, renforce leur concentration et réaffirme que l’école est d’abord un lieu d’étude et de réussite.
Nous avons fait le jardin d' enfant, l' école primaire et l' université sans téléphone et nous ne sommes pas aujourd' hui des sous hommes. J' ai HONTE quand je lis des propos comme ceux ci- dessous:
"Le télephone permet aux parents de localiser leurs enfants et d' intervenir en cas d' accident ou de malaise." Quel FÉNÉANT. je suis sûr qu' il a grandi sans internet et télephone. Les jeunes jouent et regardent les videos. Ils ne sont pas concentrés sur ce qu' ils font. Certains traversent la route les yeux fixés sur le smartphone. Les contacts sociaux réels se réduisent. Seuls les amis virtuels invisibles meublent la vie...après on devient dépendant comme un drogué.
Rester en France, Europe, Canada,USA à rêver et penser que tout le Sénégal c' est comme Dakar-Plateau ou Almadies.
KAKATAR*1
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