Du 8 au 10 septembre 2025, le deuxième Sommet africain sur le climat a réuni à Addis-Abeba 45 chefs d’État et plus de 25 000 acteurs issus du secteur public, du privé et de la société civile. L’événement a mis en lumière l’Afrique non seulement comme un continent vulnérable, mais comme un foyer d’innovations et de solutions face à la crise climatique.

L’Afrique subit déjà des pertes économiques considérables liées aux changements climatiques, représentant chaque année entre 2 et 5 % de son PIB, avec près de 13 milliards de dollars de dommages aux infrastructures. Face à cette réalité, les dirigeants africains ont voulu inverser la perspective, en transformant ces contraintes en opportunités tangibles. Le continent possède un potentiel remarquable en énergies renouvelables, du solaire à l’éolien, ainsi qu’en minéraux stratégiques nécessaires à la transition énergétique mondiale.

Tout au long du sommet, l’accent a été mis sur la mobilisation de capitaux verts et sur la nécessité d’une réforme profonde de l’architecture financière internationale. Les participants ont insisté sur l’importance d’investissements durables pour permettre aux nations africaines de développer des infrastructures résilientes, de soutenir les innovations technologiques et de renforcer la sécurité alimentaire et énergétique.

La déclaration commune finale a symbolisé cette volonté de transformer les vulnérabilités en forces. Elle a appelé à un engagement concret des partenaires internationaux pour soutenir les initiatives africaines, positionnant le continent comme un acteur incontournable et innovant dans la gouvernance climatique mondiale.