Renforcement de la résilience agricole au Sud : Les ICS se veulent plus proches des producteurs
Le programme des industries chimiques du Sénégal (Ics) pour le soutien à l’agriculture dans les régions de Kolda et de Ziguinchor a procédé à une inspection des périmètres pilotes dans le développement agricole durable et à la souveraineté alimentaire. Les parcelles de riz de Kanamo-Entente de Diouloulou, dans le département de Bignona, les champs de maïs et sorgho des producteurs de Médina Yoro Fouladou, région de Kolda, ont reçu les délégations de la direction générale des Ics et des services et instituts de recherches agricoles du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.
Á Kolda les parcelles à l’essai démontrent une croissance des rendements. Ceux-ci passent de 3 588 kg/ha à environ 4 000 kg à l’hectare pour le maïs et pour le sorgho une amélioration de 1 750 kg/ha à 2 500 kg à l’hectare sont attendus selon les explications de la délégation conduite par le directeur général des Ics.
Á Ziguinchor, précisément dans le département de Bignona où le riz a été emblavé et mis en test, le constat fait état de cultures en phase de maturité avec un remplissage optimal des panicules, annonçant une récolte très prometteuse.
Selon le directeur général des Ics, Mama Sougoufara, ces performances confirment l’impact concret du programme sur la productivité et la qualité des cultures, renforçant la valeur marchande des productions locales et améliorant le pouvoir d’achat des exploitants.
" Ce qui est important, c'est vraiment de pouvoir contribuer à la souveraineté alimentaire du Sénégal à travers des coopératives agricoles performantes qui sont engagées dans la production de semences certifiées et la multiplication de semences certifiées", a indiqué le directeur général des Ics après ses échanges avec les producteurs de l’Entente Diouloulou, spécialisés dans la production du riz.
En terme de production, il est attendu une augmentation significative de la productivité qui passe pour certaines de 2 tonnes à 3 tonnes, selon Mama Sougoufara.
Bassirou Coly, coordonnateur technique de l’Entente Diouloulou, salue cette initiative de donner aux producteurs d’envisager la formule nécessaire d’identifier le type d’engrais approprié à son sol pour l’amélioration des rendements.



Commentaires (3)
VIVE PR SONKO❤️
Il vous faut étaler vos actes de bienfaisance dans le périmétre de Darou khoudousse.
Les villageois ont subi la perte de leurs récoltes : exemple à Ndéne les cultures d'oignon et de poivron ont échoué alors que tout était bien parti et qu'Il y avait beaucoup d'espoir.
Les camions qui déversent les produits en mer doivent être sécurisés pour éviter des fuites.
Si aux problémes pulmonaires et oculaires s'ajoutent d'autres agricoles,la survie devient inquiétante.
on doit pouvoir passer à 12 tonnes à l'hectare comme les chinois c'est possible pour toutes les spéculations l'expertise est là...work for this
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