Justice climatique : l’Afrique élève la voix à l’ONU
À la tribune des Nations unies, Bassirou Diomaye Faye a replacé l’urgence climatique au cœur d’un débat mondial sur l’avenir du multilatéralisme. Il a dénoncé l’injustice climatique qui frappe le continent et appelé à un sursaut collectif pour transformer les promesses en actes tangibles.
Le diplomate sénégalais a insisté sur le fait que la transition écologique doit aller de pair avec le développement industriel et économique de l’Afrique. Les mécanismes de financement, les transferts technologiques et les réformes structurelles doivent devenir des instruments concrets de solidarité et de justice. L’enjeu est de faire de la vulnérabilité climatique un levier de croissance durable et d’autonomie pour le continent.
Bassirou Diomaye Faye a souligné que le système international doit évoluer pour intégrer pleinement les besoins et les voix africaines. La coopération mondiale ne peut plus se limiter à des engagements symboliques, elle doit se traduire par des actions concrètes capables de soutenir l’investissement durable, l’adaptation au climat et l’innovation.
En affirmant la place centrale de l’Afrique dans les discussions climatiques et multilatérales, le Sénégal envoie un message de taille ; la justice environnementale est indissociable de la souveraineté, du développement et de la dignité des générations actuelles et futures.
Commentaires (1)
"L’Afrique élève la voix à l’ONU"
Mais qui est ce qui écoute?
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