Le Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2026-2028 révisé prévoit une hausse significative des dépenses publiques, portées à 22 620,5 milliards FCFA, soit une progression de 14,4 % par rapport à la version de juin 2025. Cette évolution s’accompagne d’une augmentation parallèle des recettes, estimées à 19 798,6 milliards FCFA, reflétant un effort soutenu de mobilisation fiscale et financière et une volonté de renforcer l’autonomie économique de l’État.

Les dépenses de personnel, les investissements publics et le service de la dette absorbent la majeure partie de cette enveloppe, traduisant la priorité donnée à la stabilité économique et à la continuité des services publics. L’accent est également mis sur le financement des infrastructures productives et sociales, jugées essentielles pour soutenir la croissance et créer des emplois durables.

Le document met en avant un renforcement de la décentralisation, avec 286,78 milliards de FCFA alloués aux collectivités territoriales, afin de favoriser un développement local plus équilibré et mieux adapté aux besoins des populations. Cette orientation illustre la volonté du gouvernement d’associer les territoires à la dynamique nationale, en rapprochant les décisions et les investissements des réalités locales.

Enfin, le plan budgétaire cherche à concilier relance économique et soutenabilité financière, en intégrant des instruments de suivi et de contrôle renforcés pour garantir l’efficacité des dépenses et la transparence dans la gestion des fonds publics.

Cette approche traduit une ambition de croissance inclusive et structurée, capable de renforcer à la fois la compétitivité du pays et la résilience de son économie face aux chocs externes.