Pollution plastique : 27 collèges sénégalaises à l’école de la responsabilité écologique
À travers le programme “Les Apprentis Explorateurs”, l’institut Joliba et Plastic Odyssey ont initié plus de 1 500 élèves à la lutte contre la pollution plastique, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale et de l’ambassade de France.
La lutte contre la pollution plastique passe désormais par les bancs de l’école. À l’occasion de la clôture du programme pédagogique « Les Apprentis Explorateurs », 27 écoles et collèges, de Dakar à Saint-Louis, ont présenté les fruits d’un travail de plusieurs mois mêlant science, créativité et engagement citoyen. Porté par l’institut Joliba et Plastic Odyssey, avec l’appui du ministère de l’Éducation nationale et le soutien de l’ambassade de France, ce projet vise à éveiller la conscience écologique des jeunes tout en leur donnant les outils pour agir concrètement.
« Cette expérience a permis aux élèves de comprendre que la pollution plastique n’est pas une fatalité, mais un défi auquel chacun peut répondre par ses idées et ses solutions », explique docteure Mariam Aidara Bâ, présidente de l’institut Joliba.
Elle salue l’engagement des enseignants et des responsables d’établissement qui ont intégré le programme dans leurs activités scolaires. Selon elle, cette première phase n’est qu’un début : « Notre ambition est de faire des 'Apprentis Explorateurs' un levier durable de changement et un modèle d’éducation environnementale pour les générations futures. »
De son côté, Christine Fages, ambassadrice de France au Sénégal, souligne l’importance de l’éducation environnementale : « L’idée est de montrer aux jeunes qu’il y a un intérêt à recycler le plastique, à la fois pour leur cadre de vie et pour l’économie. Le plastique peut devenir une ressource s’il est utilisé intelligemment. »
Elle a rappelé que 1 500 collégiens ont bénéficié du programme, dont 600 ont visité l’usine Plastic Odyssey, découvrant ainsi le recyclage et la transformation du plastique en objets utiles.
Pour Maïmouna Lèye Diakhaté, conseillère technique au ministère de l’Éducation nationale, le projet a aussi une dimension éducative et communautaire : « Les élèves formés deviennent à leur tour des ambassadeurs de la cause environnementale dans leurs écoles, leurs familles et leurs quartiers. »
Au-delà des apprentissages, ce programme illustre une conviction partagée : le changement commence par l’éducation. En formant les jeunes à la protection de leur environnement, le Sénégal prépare une génération d’acteurs du développement durable, conscients et responsables.
Commentaires (3)
- EREABV, déroulé dans l'école élémentaire avec une extension au collège en 2010-2011;
- EDUCONSERNTION, déroulé dans les collèges, en 2018-2019.
Chacun de ses projets contenait les outils, les méthodes, les stratégies nécessaires pour amenez les élèves, dès leur jeune âge d'avoir des réflexes de protection de l'environnement. Aucun n'est arrivé à son terme et on amène un autre projet qui ne dit rien de plus que les précédents; sans que les autres projets soient évalués pour voir pourquoi ils ne sont pas arrivés à leur terme.
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