Babacar Fall (RFM) : «Je n’éprouve aucun regret»
Le directeur de la rédaction de la RFM, Babacar Fall, a été relâché ce mercredi, quelques heures après avoir été arrêté par la police dans son bureau, menottes aux poignets, et conduit au commissariat central pour avoir interviewé le même jour Madiambal Diagne, recherché par la justice et en fuite en France. Dans un entretien paru ce jeudi dans L’Observateur, le journaliste indique qu’il ne nourrissait aucune inquiétude lors de son audition, «convaincu de n’avoir commis aucune faute». Il a d’ailleurs déclaré dans les colonnes du journal qu’il n’éprouvait «aucun regret». «Mes collègues de la RFM n’en éprouvent aucun, non plus», a-t-il martelé.
Et si c’était à refaire ? «Si c’est dans des conditions normales, je le referai sans hésiter», a répondu cash Babacar Fall à son intervieweur. Le directeur de la rédaction de la RFM s’est empressé d’ajouter, comme pour anticiper toute accusation de défiance vis-à-vis de la loi, qu’il «ne [réaliser[a] jamais d’interview où il y aurait des manquements professionnels. […] Il n’y a donc aucun souci à ce sujet ; nous sommes des journalistes professionnels et responsables, et j’exerce ce métier depuis 25 ans».
Toutefois, suggère-t-il, «la presse doit, plus que jamais, rester debout. Le monstre est là : en plus des difficultés économiques et financières que traversent les entreprises de presse, certains cherchent à la museler. […] Mais cela ne prospérera pas».
Commentaires (62)
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La presse sénégalaise est malade et doit se remettre en question au lieu de nous saouler avec des manifestations bidons sans aucun intérêt.
Corrompue, infiltrée par des “doulnalistes”, des chroniqueurs autoproclamés, de véreux investisseurs blanchisseurs d’argent sales, des maîtres chanteurs etc.
Et aujourd’hui qu’un nouveau régime est en place, refuse de céder aux maîtres chanteurs, traque les trafiquants et blanchisseurs d’argent sale, refuse les compromissions, supprime les conventions “tapalées”, les avantages, privilèges et malettes nocturnes du palais et applique une vraie traque des biens mal acquis, ce sont tous les corrompus et autres maîtres chanteurs qui voient leurs intérêts menacés et leurs complots misés à nue.
Bref, le Sénégal a changé et c’est l’ère du JJJ, de la reddition des comptes et des honnêtes citoyens. Les journalistes, patrons de presse, chroniqueurs tricheurs, arnaqueurs et autres corrompus sont à poils, voient toutes leurs magouilles tombées et en veulent à mort à Sonko mais heureusement que le peuple sénégalais est massivement derrière ses leaders qu’il soutient pour nettoyer le pays de ses saletés.
Vive le JJJ et la reddition des comptes
A Babacar FALL et à tous les journalistes les vrais, vous avez notre entier soutien face à ces dérives d'un régime paniqué, déboussolé et désorienté par la rancœur et la méchanceté. Le Sénégal avec ses vrais patriotes tiendront debout face à ces apprentis dictateurs qui veulent cacher leur incompétences.
Ayant compris qu'ils avaient affaire à des pacifistes hésitants ils ont mis en scelle badara gadiagua et babacar fallu pour attaquer et mordre comme des chiens affamés sans même réfléchir. Mais pourquoi diable ne pas appliquer la loi à Birane Ndour, parce qu'il est le fils à youssou Ndour ? C'est un vrai manquement envers le serment pris avec le peuple. Birane Ndour devrait être poursuivi et c'est cela la loi ainsi que la vérité.
Depuis que l'état a chassé l'armée française du territoire nationale la stratégie de déstabilisation a décuplée avec en tête de gondole le groupe gfm. Il y a tout d'abord eu l'histoire des sénégalais pris par des jihadistes au Mali diffusée par ce groupe alors que les faits devraient avoir lieu trois semaines plus tard. Ensuite la diabolisation du plan de relance économique avec des sorties journalistiques intempestives pour appeler le peuple à se rebeller. Tout ceci de la part d'un groupe de presse qui a déjà joué ce rôle sous Wade avec les accointances avec bollore et la France en arrière plan. Là madambal est de toute vraisemblance conseillé par cette même clique de déstabilisation. L'objectif étant de faire un bashing contre le Sénégal. Même si on s'en fout. Mais il ne faut pas laisser faire.
Un état doit être ferme. Pas d'atermoiement tel que Diouf avec ses prises de décisions en radiant les policiers, depuis lors ils sont rentrés dans les rangs. Il y a des choses intolérables et il faut battre le fer pendant qu'il est chaud. Birane doit être poursuivi.
...gooor dafay kham nawleme
Il n'y a ici ni "débat", ni "liberté de la presse". Il n'y a que d'un côté la Loi, représentée par l'État, et de l'autre le délit, représenté par votre action criminelle de complicité avec un fugitif. Vos 25 ans de carrière ne sont qu'un pass pour l'impunité que vous croyez détenir.
L'État n'est pas un "monstre". Il est le GARDIEN de l'ordre et il écrasera sans pitié toute tentative de chaos. Votre arrestation n'était qu'un premier avertissement. La prochaine fois, les conséquences seront telles que votre radio tout entière en subira le poids.
Cessez de vous prendre pour des héros. Vous n'êtes que des fauteurs de trouble, et l'État vous brisera si vous persistez. La tolérance est terminée. La soumission à la loi est votre seule option. Sénégal sunu reew
Avant les journalistes étaient cultivés, ne faisaient pas de fautes, n’étaient pas des mercenaires et étaient propres
Tout cela a disparu
Et une opposition aigrie et malsaine
Le Sénégal mérite mieux. Le comportement de Babacar Fall, directeur de la rédaction de la RFM, est une alerte démocratique.
Le 29 octobre, il a été arrêté pour avoir interviewé Madiambal Diagne, recherché par la justice et en fuite en France. Quelques heures plus tard, il était relâché. Et que dit-il dans la presse ?
« Je n’éprouve aucun regret » « Je le referai sans hésiter »
Ces propos sont inadmissibles. Ils traduisent une défiance assumée envers la loi, alors même que son acte constitue une violation du Code pénal sénégalais, notamment l’article 97 sur le recel et la complicité avec une personne recherchée.
Et pourtant, au moment de son arrestation, il aurait fait un malaise. Ce contraste entre bravade publique et faiblesse physique interroge : où est la responsabilité ?
La justice ne peut être à deux vitesses. Tous les Sénégalais·e·s doivent être égaux devant la loi. La presse doit être libre, oui, mais aussi responsable.
Vive le Sénégal que nous aimons. Un Sénégal de justice, d’éthique et de courage.
On ne doit pas laisser passer ces agissements, qui durent depuis que le Pastef est au pouvoir.
Mobilisation générale de toutes les forces vives ( partis politiques,syndicats, Activitstes,Société civile)
pour dénoncer les violations répétées des droits et libertés au Sénégal par le gouvernement de Ousmane Sonko.
.Une Mobilisation sur le plan nationale et internationale doit être convoquée.
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