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Lendemain de chamboulement du gouvernement : Début de remaniement dans la… rue

Auteur: Loffice

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Sous le règne de Wade, les nombreux militants et sympathisants de responsables libéraux croient dur comme fer que le chantage paie. Ils ont raison de le croire ; car, les résultats ont été productifs. En effet, des ministres défenestrés ont été ramenés dans le gouvernement à cause du forcing de leurs bases politiques respectives. Aussi, au lendemain de dernier chamboulement du gouvernement, c’est le début de remaniement dans la rue. Les partisans des limogés commencent ou annoncent des séries de manifestation pour obliger Wade à se plier. Pour cela, ils adoptent la formule de la menace-pression.
 
À chaque réaménagement ou remaniement, la liste des frustrés est toujours longue. Mieux, à tous les coups se profilent à l’horizon des lueurs de chantage d’une base politique entretenue par des moyens financiers considérables. Ce qui se dévoile par ces séries de manifestations notées dans plusieurs localités du pays où pneus et drapeau national ont été brûlés. À cette danse connue sous le nom de « forcing-forcing », se mêlent des jets de pierres et la casse d’édifices publics. 
 
L’unique raison s’expliquant par la défénestration de quelques responsables politiques libéraux de l’attelage gouvernemental. Mais, faut-il rappeler que ces groupes de militants et sympathisants ont bien compris qu’au lendemain de chaque remaniement, un second peut survenir le lendemain. C’est celui de la…rue. Une raison pour descendre et manifester un mécontentement loin d’être général. Aussi, comme chacun à son tour chez le coiffeur, les partisans des ministres limogés ne se font pas prier pour se faire entendre. Il s’agit de ceux de Serigne Modou Bousso Lèye, d’Innocence Ntap Ndiaye, de Coumba Gaye, recyclée à la présidence comme ministre conseillère chargée des jeunes…Car, encore une fois, ce qui devait être condamnable est érigé en règle au pays du pape du Sopi. 
 
Son camp ayant bien compris qu’à tous les coups, il faut adopter la formule : « Menace-pression ». Le cas d’Oumar Sarr est patent sans compter celui d’un tel ou tel autre ministre délesté ou remercié. Des stratèges pour pousser Wade à se plier. À cette danse endiablée du « forcing-forcing », les partisans de directeurs généraux de sociétés étatiques ne sont pas en reste. Cas pour cas, il y a eu l’affaire Baïla Wane ex-directeur général de la Lonase, Amadou Kane Diallo, ex-directeur du Cosec sans oublier Modibo Diop, ex-directeur général de l’Aser.
 
 L’affaire du dernier nommé est plus compliquée parce que séjournant depuis plusieurs mois à l’hôtel zéro étoile de Rebeuss. Ce que ses partisans trouvent anormal, expliquant ces autres nombreux cas d’épinglés qui ont par la suite connu une promotion dans le gouvernement ou dans diverses directions étatiques. Dans tous les cas, il est aujourd’hui retenu qu’au lendemain de chaque chamboulement de l’appareil gouvernemental survint automatiquement l’autre remaniement qui se passe dans la rue. Comme si ce sont les bases politiques qui font et défont les ministres.
Auteur: Loffice
Publié le: Jeudi 12 Mai 2011

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