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Grève de 72 heures dans la justice : L’entente SYTJUST–UNTJ réclame respect et dignité

Auteur: Dialy Ibrahima Diébakhaté

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Les travailleurs de la justice entreront en grève de 72 heures, du lundi 14 au mercredi 16 juillet 2025, à l’appel de l’entente SYTJUST–UNTJ. À travers ce mouvement, ils exigent le respect de leurs droits et la reconnaissance de leur rôle jugé fondamental dans le fonctionnement du système judiciaire.
Dans leur plateforme revendicative, ils réclament notamment l’alignement des greffiers à la hiérarchie A2, estimant que leur niveau de qualification et leurs responsabilités méritent un traitement équitable ; le reclassement des agents des hiérarchies B et C dans le corps des agents de greffe professionnels (AGP), une mesure visant à corriger ce qu’ils qualifient d’« injustice flagrante » ; la tenue immédiate d’une rencontre avec le gouvernement pour satisfaire l’ensemble des points soulevés depuis février dernier dans leurs préavis de grève ; la fin de la marginalisation des agents du greffe et des corps dits « non judiciaires », trop souvent relégués au second plan dans l’appareil judiciaire.
Pour l’entente SYTJUST–UNTJ, ce mouvement dépasse la simple contestation ponctuelle. Il s’agit d’une lutte pour la dignité et la reconnaissance de tous ceux qui œuvrent chaque jour au bon fonctionnement de la justice. Les syndicalistes dénoncent « une précarité institutionnalisée, des promesses non tenues, des discriminations internes et un mépris bureaucratique ».
Durant ces trois jours de grève, aucun service minimum ne sera assuré, préviennent-ils. Un choix fort, qui vise à rappeler à l’opinion publique et aux autorités que « sans les travailleurs de la justice, il n’y a pas de justice rendue ».
Malgré les intimidations ou tentatives de division, ces travailleurs de la justice appellent à la mobilisation et à la solidarité : « La peur ne doit plus gouverner nos métiers. C’est par la résistance collective que nous imposerons le respect de nos droits. »
Ainsi, les 14, 15 et 16 juillet, les greffes et services judiciaires seront paralysés, signe d’une profession déterminée à obtenir gain de cause. « Nous cessons le travail, nous nous faisons entendre, nous défendons notre dignité. Vive la grève, vive les travailleurs de la justice », concluent-ils.
Auteur: Dialy Ibrahima Diébakhaté

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