Alors que nombreux sont les sportifs originaires du Sénégal qui ont pris la décision de défendre les couleurs de la France, Léa Buet, elle, a décidé de prendre le chemin inverse et de mouiller son Kimono pour le pays de la Téranga. Mais, celle qui est considérée comme une valeur sûre du judo féminin au Sénégal est en attente d'une naturalisation depuis 3 ans. Lasse d'attendre un rêve qui tarde à se réaliser, la "séné-gauloise" de 25 ans songe à arrêter sa carrière si elle n'obtient pas les papiers sénégalais avant les prochains championnats d'Afrique qui se tiendront en avril.
"Je pense avoir tapé à toutes les portes. Si on ne me donne pas la nationalité sénégalaise avant les championnats d'Afrique, j'arrête la compétition parce que c'est des entraînements, c'est beaucoup de travail, beaucoup de sacrifices. Je n'ai plus la force de m'entraîner pour rien. Voilà, je suis déçue, je ne vais plus le cacher", a déclaré la sociétaire du Dojo Momar Dieng dans les colonnes de "Stades". Perdue comme jamais, celle qui a régulièrement inscrit son nom au palmarès du championnat national ces trois dernières années finit par implorer une réponse définitive : "L'affaire a pris du temps parce qu'il y a eu trois instances dirigeantes du judo sénégalais en autant d'années. Si ce n'est pas possible, qu'on me le dise et qu'on m'en donne les raisons. Mais, qu'on ne me demande pas de patienter éternellement".
Auteur: SenewebNews
Publié le: Jeudi 19 Février 2015
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