Audit de la Ligue pro : les premiers cafards sortent des placards
À peine installé à la tête de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), le nouveau président Babacar Ndiaye a commandé une série d’audits. Les premiers résultats révèlent plusieurs anomalies dans la gestion de l’ancienne équipe dirigeante, rapporte le journal spécialisé Record dans son édition du mercredi.
Digitalisation et partenariat Givova dans le viseur
Parmi les dossiers épinglés figure le projet de digitalisation, lancé par l’équipe de l’ancien président Mouhamed Djibril Wade, détaille le quotidien sportif. Bien que présenté comme une avancée majeure, ce projet n’a pas généré les retombées financières attendues pour les clubs.
Le système de paiement à la séance (PPV) a permis de récolter 19 millions de francs CFA, dont 16 millions sont allés au diffuseur DSports, et 3 millions à la LSFP. Les clubs professionnels, pourtant parties prenantes, n’ont rien perçu.
Autre surprise révélée par l’audit, pointe la même source : le projet, annoncé comme une phase de test, est en réalité lié à un contrat de quatre ans, que la nouvelle direction entend réévaluer rapidement.
L’audit a également mis en lumière des irrégularités dans le partenariat avec l’équipementier Givova. Le nombre de ballons réellement distribués aux clubs serait nettement inférieur à celui reçu par la Ligue. Cette gestion opaque soulève des interrogations sur la transparence de l’administration sortante.
Impact sur le calendrier du championnat
Au-delà de ces deux dossiers, des questions persistent sur la situation financière globale de la LSFP, que la nouvelle équipe s’attache désormais à clarifier, complète Record. Qui soutient qu'en raison de ces découvertes et des travaux liés à l’installation des nouvelles commissions, le début de la saison 2025-2026, initialement fixé au 13 octobre, pourrait être reporté au 25 du même mois.
Commentaires (3)
Qui dirigeait cette ligue ? IL faut porter plainte. Il suffit d'arreter les detournements pour que le pays se developpe, peu importe ceux qui le dirigent. La lutte contre ce fleau est la mere des luttes et est une lutte patriotique (je ne parle pas des connards de Pastef, mais avouons que Pastef est tres utile de ce point de vue).
Mais on est sur quel planéte???? Depuis quand un diffuseur est payé pour la diffusion d'événements sportifs? Une premiére mondiale!!!
C'est normalement le diffuseur qui paie le diffusé.
Il faut des systèmes de gestion en temps réel avec une visibilité et une transparence partout. Le numérique doit être couplé avec des vérifications physiques trimestrielles. Ce pays doit définitivement entrer dans l'ere de la responsabilité individuelle, ce que les anglophones appellent personal accountability.
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