Boubous légers, déhanchements spectaculaires : Les "Soirées Dior" dans le collimateur de la justice malienne
À Bamako, les "Soirées Dior" ou « Boubou Party » divisent l'opinion. Certains habitants de la capitale malienne jugent indécents les boubous légers portés par les femmes et les déhanchements spectaculaires auxquels elles se livrent lors de ces évènements. Le gouverneur du district de Bamako est visiblement de leur avis.
Dans une décision rendue publique le lundi 8 septembre dernier, il a interdit ces « Boubou Party » sur toute l’étendue du territoire du district.
S’amuser et briller sur les réseaux sociaux
Pour Abdoulaye Coulibaly, ces manifestations, qui se déroulent souvent dans des hôtels, appartements et villas sous le signe de l’élégance africaine, sont « contraires aux bonnes mœurs ». Les femmes qui y participent ont bien entendu un autre point de vue. Elles appréhendent ces soirées comme des moments de convivialité où elles peuvent danser sur de la bonne musique et briller sur les réseaux sociaux.
Il n’est donc pas rare de voir des vidéos de l’évènement sur Tik Tok ou Snapchat. Les femmes sont parfois surprises dans des postures jugées provocantes.
« Exhibitions malsaines, pratiques libertines et obscènes »
Le ministre malien de la Justice, Mamoudou Kassogué, a publié lundi un communiqué pour condamner cet état de choses. Il nous a « été donné de constater, ces derniers temps, la diffusion sur les réseaux sociaux d’images et de scènes obscènes lors des soirées entres femmes dites 'Soirées Dior'. Le ministre rappelle que ces soirées qui se présentent sous forme d’exhibitions malsaines et de pratiques libertines et obscènes sont contraires à nos us et coutumes, et sont de nature à troubler l’ordre public ».
Elles tombent, de fait, sous le « coup de la loi pénale, tant par la teneur des actes commis que par leur diffusion, commentaire et partage notamment sur les réseaux sociaux », informe le garde des Sceaux qui dit avoir mis en branle l’appareil judiciaire pour réprimer ces « déviances inacceptables ».
« Sévir avec la dernière rigueur »
« Les procureurs généraux ainsi que tous les procureurs de la République sont instruits pour sévir avec la dernière rigueur contre les auteurs, co-auteurs et complices de tels actes et de tous autres actes similaires, tant dans leur commission que dans leur diffusion et partage sur les réseaux sociaux ainsi que dans les commentaires qui les accompagnent », indique l'autorité.
Commentaires (5)
les autorités senegalaises doivent faire de meme, la senegalaise et certains hommes sengalais sont vulgaires , des danses obscenes des devergondés le senegalais mo gueuneu bone si afrique. il faut sevir et interdire ces danses obcenes
Pourquoi toujours vouloir contrôler les gens notamment le corps de la femme? Teuss!
" Ces manifestations, qui se déroulent souvent dans des hôtels, appartements et villas" Qu'est-ce que la police va fouiner dans un lieu privé pour tenter d'y dénicher les auteures de danses qu'elle juge obscènes alors qu'il y a pire dans vos demeures ? C'est la porte ouverte à toutes les dérives.
si sa prend feu au senegal, cela sera pire. Senegalaise da ngnu eupeul.
Alors les jihadistes sont entrain petit à petit d'encercler des centres urbains que ces dévergondées et inconscientes jouent contre le camp du Mali. Ce sont toutes des lesbiennes manipuléeès et sponsorisées par les satanistes Mali Jolies dew and co basèes à Paris et ailleurs.
La main de l' Etat malien ne pas doit trembler, son autorité ne doit pas faiblir ; il a déjà établi des lois claires interdisant l'homosexualité ainsi que sa promotion et les pratiques qui y sont associées.
Vous êtes surement fou.
Elles sont entre femmes non?
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