Sénégal Airlines s’enlise. Alors que l’Etat tente tant bien que mal de sauver la compagnie nationale d’aviation qui est au bord du crash financier, Edgardo Badialo, Directeur général se livre à une vraie entreprise de pillage, nous apprend le quotidien Libération.
Des factures attestent de cette bamboula qui a fini par exaspérer bon nombre de cadres de la société qui ont même des difficultés à percevoir leurs salaires à la fin du mois.Outre son salaire mensuel de 7, 9 millions de Francs Cfa, le sieur Badiali occupe une villa de fonction payée à 3 millions de Francs Cfa, en plus des frais d’entretien de sa piscine qui coûte à Sénégal Airlines deux cent cinquante mille (250.000) Francs Cfa par trimestre.
A cela s’ajoute des frais de carburant pour son groupe électrogène qui s’élève à 50.000 franc Cfa (cinquante mille), un véhicule 4X4 loué à 2 millions de Francs Cfa et son chauffeur dont le salaire s’élève à 250.000 Francs Cfa (deux cent cinquante mille). Ce n’est pas tout. M. Badiala a débloqué la somme de 1,2 millions de dollars pour le paiement de 3 fournisseurs. Sans parler du « scandale » du Md80 de Global aviation. Il s’agit d’une compagnie sud-africaine, vieille de 30 ans dont l’Anacim a refusé l’affrètement et qui a reçu 200 millions sans pour autant que Sénégal Airlines ait bénéficier de ses services.
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