L'Armée concrétise à nouveau le concept " Armée Nation ".
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L'Armée concrétise à nouveau le concept " Armée Nation ".
Au cœur de ce département de la région de Ziguinchor, trône le Kassa.
La situation de ni paix, ni guerre en Casamance est en train d’engendrer la recrudescence des attaques des rebelles du mouvement indépendantiste dans la région et plus particulièrement dans le département d’Oussouye. En effet, dans la nuit du 4 au 5 novembre 15, des bandes rebelles fortement armés ont fait irruption dans le village d’Emaye, jadis bastion des combattants du mouvement séparatiste avant de s’attaquer à la ferme laitière du ressortissant Français Antoine Fort.
C’est un président Macky Sall manifestement tendu qui s’est adressé à la presse qu’il a sermonnée sur le traitement de l’information sur le conflit casamançais.
Rien ne semble s'arranger depuis les deux dernières attaques rebelles successives du cantonnement militaire de Emaye, dans le département d'Oussouye, la semaine.
La Casamance renoue avec la violence. Les combattants d'Atika, la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), ont repris les armes. Après un assaut perpétré mercredi, repoussé par l'armée, ils ont attaqué dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 avril 2015, aux environs de 3 heures du matin, une position de l'armée, dans le village de Emaye, département d'Oussouye. Les militaires ont riposté aux tirs nourris des combattants. Un échange de tir qui a duré plus d'une heure, selon des renseignements obtenus.
Abdou Elinkine Diatta, porte-parole du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), a vivement fustigé la gestion de l’Etat du conflit casamançais. Cet Etat qui continue d’envoyer des mallettes d’argent aux maquisards, à travers les "Messieurs Casamance’’ mais aussi des militaires pour leur faire la guerre.
Abdou Elinkine Diatta, porte-parole du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), a vivement fustigé la façon de l’Etat concernant la gestion du conflit casamançais. Cet Etat qui continue d’envoyer des mallettes d’argent aux maquisards, à travers les Messieurs Casamance’’ mais aussi des militaires pour leur faire la guerre.
Après l’accalmie de ces dernières semaines, les armes lourdes ont encore parlé dans le Sud du pays, dans les villages de Emaye et Suganar, département de Oussouye. Un accrochage qui se serait soldé par plusieurs blessés dans les rangs des éléments rebelles attribués au chef de guerre César Atoute Badiate, même si l’on ignore pour le moment le bilan définitif.
Un fait inédit et insolite s’est produit dans le village d’Emaye, dans la commune d’Oussouye. En effet, le corps sans vie d’un rebelle supposé appartenir au Mfdc a été exposé devant l’esplanade puis à l’intérieur de poste de commandement de la zone 5 du secteur 51 d’Oussouye. Tel un trophée de guerre, le corps inerte d’un homme bardé de gris-gris, gisant dans une mare de sang, avec le crâne littéralement fracassé, un visage ruiné par un obus militaire, crée la panique au niveau de la population d’Emaye. « Tôt ce matin, nous avons été alertés par des coups de feu de l’ennemi au niveau de cette zone. Cet homme que vous voyez là était sans doute leur meilleur tireur, car il était armé d’une Rpg 7 et d grenades d’assaut », renseigne un soldat du poste de commandement à nos confrères de Walf Grand Place. Cette méthode de l’armée, sonne comme la réponse du berger à la bergère, mais également une manière de dissuader les jeunes de la localité à rejoindre le maquis. « Œil pour œil, dent pour dent ou courte queue se paie par courte queue », rétorque un officier de l’Armée, visiblement dépassé par les attaques dont sont victimes ses collègues souvent dans cette zone.
Une attaque des positionnements de l’armée en Casamance a occasionné plusieurs rebelles. Abdourahim Kebe, directeur des relations publiques de l’armée sénégalaise, a expliqué que l’affrontement avait commencé à l’aube jeudi matin près du village d’Emaye, à environ 40 kilomètres de Ziguinchor, capitale de la Casamance.
L’armée sénégalaise a entamé depuis mercredi une opération de sécurisation dans la zone de Oussouye et dans le parc de Basse-Casamance en particulier, a apprisde source militaire le correspondant permanent de l’APS à Ziguinchor. Il s’agit d’une action "planifiée depuis longtemps et exécutée" entamée mercredi, selon cette source qui ajoute qu’elle s’inscrit dans "la continuité" des opérations entreprises par l’armée dans le cadre de la sécurisation de toute la zone militaire N°5.
La journée a été particulièrement sanglante, hier, en Casamance avec un bilan d’un mort et de deux blessés. Alors que l’opinion spéculait sur l’accident de mine, qui a fait deux blessés dans les rangs de l’armée, un homme, un ancien soldat, se faisait tuer dans son verger à Bourofaye Baïnounk.C’est aux environs de dix heures que le premier incident s’est produit. Il s’agit d’un camion militaire qui a sauté sur une mine après le village d’Emaye, dans le parc national de Basse Casamance, situé à une dizaine de kilomètres de la capitale du Kassa.
Au Sénégal, l’Armée est devenue, tout au long de l’histoire politique du pays, la garante de la démocratie sénégalaise. Les nombreux soubresauts ayant rythmé l’histoire politique de notre pays ont laissé des séquelles sur la nature même de l’Armée. Elle n’est pas sortie indemne de ce rôle de gardienne du temple car, les hommes politiques, dans leurs querelles politiciennes, l’ont prise en otage. Aujourd’hui encore, c’est le Président Wade lui-même, chef suprême des Armées qui balance une bombe dans son propre camp. Il souhaite en effet que l’Armée participe au jeu démocratique.